Poésie de Cupidon.

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Moi 12 ans et mes doutes. (1)

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16 ans de doutes et de larmes.

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2e livre/ 1 Une enfance aux conséquences dévastatrices.

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| 16 ans de doutes et de larmes.

DELEVILLE SERGE JEAN LOUIS

16 ans de doutes et de larmes.

 

LA CLEF DES POÈTES OUBLIÉS.

 

Texte intégral.

 

Pour tout renseignement adressé vous a l’auteur.

Deleville Serge Jean-Lou22 rue des œillets 85800 le Fenouiller.

France.

 

 

LA CLEF DES POÈTES OUBLIÉS.

 

ISBN 978-2-7480-4415-7.

 

Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivant du code de la propriété intellectuelle.

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Sublimé ton amour. (POÉSIE de DSJL) 1966.


Me voici arriver sans armure avec un aspect mutin,

Chevalier de cette nuit couché sur son lit.

Mon petit d’homme m’attend dans l’ombre frôleuse,

Tout en cachant sa douceur au fond du lit.

Nos yeux de fête promise pour une nuit impérieuse,

Lui qui s’illuminait dans notre douillet nid.

De nos réalités, ce fut aux agitations de nos mains,

Quant à l'art de nous aimait fut la vie.

 

Étalant ta nudité cavalière sans souci d’un record,

L’émoi domine cette souveraine volupté.

Secouant nos aveux, qui allument cette apothéose

Comme un feu ravageant l’excitation.

Et tes lèvres de chair chaudes buvaient ma dose,

À ma fleur avidement ce subtil poison.

Entre mes doigts ton amour pourpre est à éclore,

Pimentant ta silhouette glorifiée.

 

Le cœur s'élance et palpite en notre poitrine saine,

L’orgueil nous gonflait d’être cet état.

Petit paradis russe, tu es délicatement délectable,

Tendre amant amoureux de ma passion.

Tes yeux verts d'enfant devenus féroces viables,

Tu fêtais l’envie d’un amour déraison.

Torrent de sang farouche s’activant en nos veines,

Durcissant vigoureusement cet appât.

 

Nos âmes se mirent d'avoir encore à ce jeu embelli,

Comme de nous être aimés avec entrain.

L'oriflamme d’espérance était une fraîcheur ravie,

Sur l’heure de nos hardiesses sans avis.

Nous allions rivaliser nos corps à corps vers la vie,

Tels les cavaliers d’amour donnant l’envie.

Nos corps s’ondulaient dans la bulle de notre nuit,

Nous œuvrant jusqu'à ce rituel matin.

 

Copyright interdit 1966. B1

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La nuit d’un adieu (Poésie de DSJL) 1967.

 

Ton fantôme du miroir de lune sur mon reflet apparu,

Et mon chemin fut habillé d’étoiles noires.

Moi qui allais d’inconnus nués à tes lumières d’ombres,

Je me précipitais vers cet amour cet espoir.

Je connaissais bien ces alanguissements trop sombres,

Moi le sublime héritier de trop fatals soirs.

La vie se refermait sur la porte jalouse qui vu ton nu,

Illustrant mon histoire à d’autres victoires.

 

Ma chair passion fut pour tes charmes réjouissants,

Ôtant la pâleur qui méprise le néant ?

À toi, qui de l'horizon d'espoir en fut fait de rêves,

Tout en me restant tout aussi, sublime.

Le lingam fièrement dressé à l’emprise qui se grève,

J'en sublimais sans autel cet abîme. 

Le jour révéla une nuit brève de nos corps brûlants,

Nous étions des amants combattants.

 

Ta bouche chantait pour notre horizon toute chose,

De mes mots sirupeux qui s’exposent.

Notre âme devers cet infini s'approcha de chacune,

Là sur notre terre qui fut offerte fertile.

Petit chéri naissant aux combats délicieux diurnes,

Fut un cavalier de feu de cette nuit futile.

Ce jeune prince dévoilé mon âme paisible faite rose,

De ma profonde stable pudeur éclose.

 

Copyright interdit 1967. B2

 

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Détresse de toi. (POÉSIE de DSJL) 1967.

 

Je m’enfermais accompagné de mes douleurs rancœurs.

Je me refermais pour te fredonnaient tous mes pleurs.

Je me fermais pour soulager mon cœur de ce malheur.

Je fermais la porte de ma vie sur toutes les noirceurs.

 

Le chant des amoureux fut la marche de nos amours !

Tu vivais pour moi, comme je mourais pour toi à m’unir.

Ton ciel était ma vie, avant d’être celui d’un souvenir.

Mon prince, je maudissais la vie du souffle de ce jour.

 

J'irai le leur dire au très loin de mes joyeuses larmes.

La ou l’étreinte d’un cœur en flammes fut mon parfum.

Nos esprits, plus forts que le songe et le soleil mutin.

Que ta source d'amour était scellée à ma tendre âme.

 

Même s'il me fallut rougir de cette tendre imprudence.

Je m'enchaînais à toi de nos heures du cœur souvenir.

Quand l'amour de cette terre était mon seul devenir.

Cette minute d'éveil, me donner la vision d’une évidence.

 

Lorsque tant de ta clarté filer devant ma mémoire sage.

Je pleurais ta vie de mon regard devenu vide et fragile.

Puisque ma tombe sans fond s’émut de larmes inutiles ?  

Je laissais mon émotion trop forte guider mon présage.

 

Comme pour ne pas me faire subir cette haine suprême ?

Traduis-moi, emporte au loin ce que je n'osais t’écrire.

Console-moi de ce malheur, comme l’eut fait ton sourire ?

Si souvent de ton absence j’ai pleuré du mot, je t'aime.

 

Les yeux fermés, j'avançais à tâtons le cœur en otage.

Vois-tu amour, mon cœur ne sais pas être au sage dosage.

Tu es mon tableau de vie aux brillantes couleurs sauvages.

Pourquoi l’amour provoque-t-il toujours de tels ravages ?

 

Copyright interdit 1967. B3

 

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Le petit homme.  (POÉSIE de DSJL) 1968

 

C’est un petit cœur, comment exprimer plus son tourment.

Il n’était que du soir ce qu'il eut offert en première union.

Son anneau bucolique pourpre d'accomplie propre passion.

Comment expliquer sans brimer un aussi tendre sentiment ?

 

Presque dans tout son bestial, il vint à moi l’amant excité.

Je fus son homme quand mon lingam pénétra sa douce vie.

Et le fit d’ébat s’envoler comme pour un rêve blanc muri.

Suffisants à viriliser vivement nos corps qui s’épuisaient.

 

Il est comme un petit diablotin doux et fier vêtu de violet.

Joyaux cernés et tapis sur le triangle sombre d’une prairie.

Là comme au centre d’un champ d’herbes charbon, un rubis.

Tel que l'ont pu rêver, avec la pointe en l’air de sa volupté.

 

Il allait s’ouvrant docilement à mon longiligne dur plancton.

Il fut plein d’action celui qui ne se cachera plus dorénavant.

Mon enfance fleur eu ton souffle de jeunesse mâle amant.

Il insérait mon cœur en retenant ce fragment d’addiction.

 

Plus qu’un démineur, il voulait voir exploser ce divin dard.

Du fait de la promesse, il s'abreuva de ce sirop qui jaillit.

Envieux aussi d’avoir un rôle son idée de puissance grandit.

Cette soumission était là ! Là où l’on ne voyait qu’un départ.

 

Autour de son corps, baigné la sueur, je le voyais réjoui.

Le moindre soupire d'air ce levant fut tel le réveil hormonal.

Son souffle tiède m’avait atteint allant droit à l’esprit mâle.

Son gland lourd de fièvres déchargea l’impétueux flot pétri.

 

Prolongeant mes heures, il me donna ce qu’il put sur le tard.

D’une lubricité de notre songe notre vœu devint vainqueur.

Ses yeux baignant dans les miens furent figés aux heures.

Aujourd'hui, mon cœur de verre reste fendu de ton départ.

 

Copyright interdit 1968. B4

 

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Tu es parti si vite. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Pour la première fois, j’étais fier à quinze ans de mon aisance.

Mes yeux s’enfonçaient dans la grâce de cette foi inconnue.

J’appris que le désir d'amour serait l’être en qui j’avais cru.

Mais le plus beau, je le gardais d'une béatitude d’innocence.

 

Je ne pouvais arriver à fuir le souvenir d’un aussi bel amant.

On ne change pas le destin de fortune échue en le croisant.

J’étais mon libre prisonnier dans la mémoire de notre temps.

Toi mon bel amour tendre je survis des peines en l’écrivant.

 

J’étais enfin possédé par la force qui allait ouvrir son cœur.

Sa jolie vie raccourcie par une santé tragique en son élément.

Ma vie intérieure m’oppressée, je t’écrivais alors en pleurant.

J’aurais voulu couvrir ta vie de beaucoup plus de mes heures.

 

Lui qui m’eut offert son existence, le pardon sans me blâmer.

En ayant connu mon sort, il fit tout pour que la vie m’atteste.

Pur amour de ma terrestre âme en flamme qui brûle et peste.

Ma vie plus conforme de ce souvenir détester à me glorifier.

 

Mais, sans trop réfléchir, on laisse les bons moments fuir.

On est saisi de tristesse pour qui, l’on a été sa semblance.

J’aurais voulu gêner la vie en secouant le sablier d’existence.

Ravoir ce trésor intime qui me révéla à ce prestige d’avenir.

 

Je supportais mal l’exil de notre mélodrame et ses blâmes.

J’usais dans mon cœur le souvenir de ta perte irréparable.

De cette détresse, mon âme pleurait ton rang ineffaçable.

Fatiguée, immobile !  Ma douleur ne trouvait plus de trame.

 

J’appris de la mort comment allait souffrir mon âme d’enfant.

J’avais l'âge où l’on croie pouvoir aimer uniquement un bel élu.

Hélas ! On fait l'apprentissage amer quand l’amour se voit nu.

La vie m’ayant cherché, elle m’offrait ses propres tourments.

 

Copyright interdit 1969. B5

 

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Ma triste fleur. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

D'un beau temps d’automne, seul me promenant sur ta rive.

Je te voyais heureux d’être ce cœur de peines exemptées.

Et sûr le bord de ta rive ma rengaine ne resta pas oubliée.

Je n’étais que ce qui devint l'ombre plaisante d’amour vive.

 

Un cahier sous mes yeux retranscrit doucement ce poème.

Vers ce qui t’avait un millier de fois contemplé à nos nuits.

Quand cette vie lassée d'être au bienfait détruisit ce nid.

Me livrant une endolories évocations d'ennui sans emblèmes.

 

Vers quelles autres matinées serons-nous d’être aux abois ?

Comme l'ombre d’un nouveau jeu devenu ce plaisant péché.

Aux yeux mi-clos j’étais ce qui représenté la force perlée.

Ce fut l’amertume qui baigna dans ma larme éprise d’émoi.

 

Sur ton clair visage, mon âme tendre fut cet éveil glorifié.

Et la vérité s’endormit sans effort de cet alangui accord.

Je voulais cueillir ce cœur comme on cueille un bouton d’or.

Comme un printemps, je revoyais les mêmes choses à semer.

 

J’attendais une renaissance pour revive un jour notre rêve.

Ce matin un arôme blond capiteux dans l'air tiède minaude.

Un frimas fila sur mon corps pensant à ta mémoire chaude.

Et la grisante fleur d’éternel renouveau épousait nos sèves.

 

Chère idylle d’ans passés, cueillant secouant ce givre éclos.

Le souvenir reste l’être vivant dans la pensée qui taraude.

Tu es dans mon âme qui accueille encore cette vie ribaude.

Même un cœur refroidi jadis revolera vers l’amour d’Éros.

 

Copyright interdit 1969. B6

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Tu veux, moi aussi. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

L’homme qui voulait aimé l’homme na plus ses pensées précises.

Même pour les chéries difficiles taillées en beauté de femme.

En forme de parodie d’un volume long et d’entre jambe lingam.

Je me prolonge dans le parcours de ton dos, là ou l’envie incise.

 

Et humblement, je me glissais jusqu’au doux bord de l’ourlet.

Chair du masculin dont la tiédeur d’un sexe éclos te courtise.

Devant l’entrée de velours quand ton fourreau m’aspire attise.

C’était de mon canon câlin que s’écoulaient mes perles de lait.

 

Je respire ta sueur d’amour en suivant ton dos au méat sucré.

Rêverie d’yeux à la rondeur de fesses filant au dernier matin.

Frondeur de ce fondement obscur je forçais l’œillet pourprin.

C’est mon obus fendu qui glissait entre ses parois qui vibrées.

 

Ma bouche s’accouplait sur tes lèvres sucrées de tes rappels.

Mon tube stellaire descend vers la brèche d’une âme acharnée.

La où pente m’appelle à travers la frange de l’ouverture rosée.

Et tes fibres pleurées, sous mon butoir animal du coït originel.

 

D’amour éternel, ce fouilleur me séduit, j’entre dans l’orifice.

Pacifiant d’entre fesses ton entaille brûlante avec mon pivot.

D’une pénétration de ton appel tu me fis un nid de trémolos.

Bataille de membres, nous aimons le voyage au divin précipice.

 

Ta queue en pendant fut mon délice entre tes fins cuissots.

Même si tu ne bandes pas durant ce voyage joli jouvenceau.

Au rythme d’hymen, ta sacoche balance de ton duo de calots.

Calots pubères que je gloutonne d’entre cuisses d’un jeunot.

 

Soudain mon jeune libertin catin se fit mutin câlin et démon.

Quand querelleur il se fit de son jeune diable corps d’amant.

Il me rendit bandeur comme le serait adolescent impénitent.

Délicieusement son abysse me fit logeur sans lui dire un non.

 

De son dard puissant raide l’endiablé se fit exécutant du vice.

Si près, de mon corps, je sens qu’il m’atteint de son agitation.

Du même sort qu’avec son vit, je sentis sa douce pénétration.

Je le laisse de ma propre envie m’élargir avec son appendice.

 

D’éternel d’amour, ce fouilleur séduisant entre dans l’orifice.

Bataille de membres, nous aimons le voyage en nos précipices.

 

Copyright interdit 1969. B7

 

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Pigalle la nuit. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Agaçante vertu de mœurs, quand de ces ailes rapides notre naïve

enfance s’efface. Je regardais ces yeux énamourés, me surveillants

jaloux de nos aimables songes. Lui dans mon asile, trompant mes

images sujettes à ce néant qu'une nuit enlacée. Fils timide de truand,

je pressais dans mes bras mon amant d’alcôve sombre. Doucement

égarés, on cherche un nid, qu'une licence heureuse nous place.

 

Moments des plus enchanteurs, mais prompts à disparaître à nos préavis.

Tout notre être de gestes précis et de sens échauffés endort nos esprits.

La où nos baisers délicieux de flamme nous réduisent au silence d'aisées envies.

Notre bonheur repose en silence, laissant l’imagination fixer nos appétits.

Nos corps sont dissipés au fanal de l'amour, Pigalle nous dévore de sa nuit.

 

Un long calme succède au tumulte des gens, la nuit fabrique le séducteur.

Déjà, la nuit s'avance quand du sombre orient les rues de Pigalle s’éveillent.

Les touchantes illusions du jour s’évaporent, quand la déesse du mensonge veille.

Le tranquille oubli des soins, où les hommes viennent si noyés du passeur.

Et les sans sommeil au doux abandon remplaçait par degrés la moribonde pudeur.

 

L'essaim des voluptés volait au rendez-vous des sex-shops, boite de nus.

Les maux d'existence sont délaissés, cédant place aux heureux délassements.

Laissant libre cours au bizarre désir, le flâneur ne le resta pas chastement.

L’instant qui suit fut bien plus doux encore, au regard désœuvré enivrant.

Les voiles de décence se déchirés dans l’air grivois, quand par bas niveau

s’envolaient les abus.

 

Les premiers feux de lampions d’une nuit sont comme une légère vapeur,

éclairant le boulevard. Folie’ Pigalle, le divan du monde, la cigale, la boule noire,

le chat noir revivaient la nuit. Le badaud s’en allait assiéger le moulin rouge,

vers le plaisir d’un passé qui resurgit. Secouant le pavot d’une douce fureur,

s'appropriant leur esprit goguenard. Vain préjugé sur les fantômes de l'honneur,

ils vont en s'emparant de l’âme du fêtard.

 

De la chambre, on entend les touristes porter la voie pleine de fougue et d'ivresse.

Ils semblent se concentrer dans la rue, pour hâter leur plaisir avec largesse.

Le portier du Shanghai accoste le touriste, tentant de le faire entrer pour de la fesse.

Certains de crainte fuie d’être vu, ils le font sans prendre trop de vitesse.

Aux pénibles élans du sex-shop, d'autres natures surgissent et s'empressent.

 

À Pigalle, l’amour a ces plaisirs sans effort, sont la puissance à saisir un cœur.

De place blanche à Clichy, Pigalle s'amuse à nous prêter son charme flatteur.

L'âme sur son feu nous brûlait à attendre sans regret ! Combien purent se faire

ajouter un peu de lenteur privée ? Quand la nuit par degrés s'évapore, Pigalle

s’endort doucement ! Paris s’éveille, du même temps que le noctambule va à ces rêves vivants.

 

Copyright interdit 1969. B8

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Invisible lien. (POÉSIE de DSJL) 1969.

Mon invisible lien de son obscurité allé au conflit,

S’envolant au plus près de ta limpidité.

L’amour bifurquant va par des chemins d’ailleurs,

Ou vers toi dompteur de ce cœur mutin.

Des rêves aux odeurs, des parfums aux songeries,

Vers nos pensées bien trop pénalisées.

Ce coup de foudre reçu nous couvrait de chaleur,

Ce façonnant tels à nos invincibles liens.

 

L'invisible lien solennel comme un cœur profond,

Il était à la source de mes rêves.

Du soupir de vaincus à l'insulte de forts hâbleurs,

Le lien malgré tout poussé aux heures.

Tout ce faisait à refluer un passé sans cesse long,

La défunte vie d’une âme en fièvre.

Vivant à l'espoir des regrets souriant aux pleurs,

Unissant le chaos victime de douleur.

 

Liens vivant de maintes tendresses sous la toile,

Nous sommes notre lieu suprême.

Le premier amour qui s'impose telle une entaille,

Nous restait la marque qui s’attache.

À l’indécence d’une terre qui porterait ton étoile.

Moi, j’en observais ton emblème.

Il semble que le temps y mêler un goût de faille,

Tels d’ancestraux tracas rieurs lâches.

 

Quand ta douce pensée de poses fut ma fièvre,

Le perceptible lien fut l'être cher.

Le cœur pur sans voile de honte sur un bonheur,

Comme l’amoureux de quinze ans.

Sculptant nos corps avec la robe de nos lèvres,

Sans paraitre à l'écart d’impair.

Dans mes yeux scintillaient la lumineuse couleur,

Quand ta nature va nous unissant.

 

Nos corps de rapports s’éveillaient doucement,

Là ou l’anxiété fut métamorphosant.

L'invisible lien qui monte de ce cœur te ressent,

Comme un volcan qui sort de terre.

L’âme pleine de chansons c’en fut au cœur riant,  

Comme un sanglot nous contemplant.

L'invincible lien de nos sèves allait en t’épousant,

Changée par la racine des chairs.

 

Copyright interdit 1969. B-9

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Cet accrochage entraperçut nos invincibles liens,

Eux qui couvraient le passionnel.

Le regard fit tout quand mon cœur n'osait pas !

L’amour allé nous universalisant.

L’amour bifurquait sur ce chemin de bon matin,

Toi qui avais épousé ce cœur rebelle.

Partout allaient les sens à l'esprit de nos appâts,

Et aux corps les rires angoissants.

 

L’invisible lien à ce cœur ne fit plus qu’un à l’âme,

Se consumant aux canicules de l’émoi.

Quand ainsi avoir mis à ta vue mon âme à l'envers,

En arrachant à ma lèvre mon ardeur.

Qui pouvait se douter que tu en aiguisais ce blâme,

À autant vouloir être sur notre voie.

Mon désir à la fois martyr d’un délicieux revers,

Fut une longue attente avec ferveur.

 

En ayant pour toujours ma plus visible apparence,

Ton lien enflammé au miroir des lueurs.

Un jour sous notre fière poitrine sera un charme,

Il ouvrira ce cœur sans faire d’écart.

La vie s’en alla peut-être en oubliant cet intense,

Comme la brûlante folie de nos heures.

L'invisible lien de notre âme satisfaite du drame,

Nous le tenions dans un doux regard.

 

Ou comme des papillons qui volaient sans saison,

Se posant sur la fleur de lèvre qui s’admire ?

Vers toi mon amour j’ai suivi troublé notre milieu,

La vague audace à doser mon martyr.

Cœur qui brûle en silence, au regard de tes yeux,

Comme d’être la flamme qui se mire.

J’aimais que mes baisers s’envolent sans raison,

Telles les feuilles d’automne qui soupirent,

 

Copyright interdit 1969. B-9b

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Qui le bercera. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Souvent, l’amour restait sans armes, là où nait un vrai remords.

Quand le flot bleu céruléen l’enveloppa dans cette noble image.

Et ainsi ses lèvres s’entrouvrirent afin que se répande l'adage.

Le jour pénétra son visage, il ressemblait à la lumière du décor.

 

Toujours ces quelques écueils qui venaient de sa tendre aurore.

L’empyrée recouvrit son monde où l'esprit cherchait son rivage.

Créant les firmaments de ses ondes, pour fléchir les présages.

Les Dieux omirent d’orner son monde, berce, berce-le encore.

 

Il n'avait rêvé que d'amours et d’un toit, sans autres remords.

Faites-lui oublier l’élément d'amertume pour le faire pacifiant.

Pour la première fois, apaise son cœur qui cherche le séduisant.

Berce, berce ce tendre enfant qui va docilement et s’endort.

 

Le regard fait au jour chercha la tendre nuit à unir nos corps.

Aussi libre que ses pensées, il est toute à sa colère sensuelle.

Sur son âme profonde, tu verses une douce plainte éternelle.

Berce, berce l’amant qui reste propice fidèle et qui t’adore.

 

Tu le chahutes sur son espace fragile, et son délicat corps.

Les ondes de ses envies le confièrent à un bel acte charnel.

En murmurant près de sa couche mes vagues mots solennels.

Une poésie pure jette sa fraîcheur sur l’asile chéri qui dort.

 

Même simplement fatigué, il se renversait sans désaccords.

Il aimait flotter sur ton ombre, l’amant reste à docile onde.

Le flot de mots qui nagent sur sa vie transformée féconde.

Pour assoupir son âme, il fermait l’œil au plaisir du record.

 

À l'heure où vous regardez à son front renaitre le mentor.

Âme fidèle qui captive, ta voix restait majestueuse douce.

Souplesse de caresse, il était sur les bribes de ta source.

Ce fut ainsi que sa lame de chair pénétra sa vie sans mort.

 

Endormi dans mes sentiments, ton rivage semble mon sort.

Comme le souffle tiède qui murmurait nos décors mourants.

J'aime voir le zéphyr d’une vie creuser le berceau du temps.

Je ne m’arrêtais qu'à ta voix, berce-moi de tes réconforts.

 

Fais trembler l'écho de nos soupirs, comme de nimbé ma vie

du voile de notre flore. Les Dieux avaient oublié de décorer

notre monde, berce, berce-moi encore.

 

Copyright interdit 1969. B10

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Tourments ineffaçables. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Cheminant doucement, j’avais atteint les géants de bois, à chapeau vert.

Le vent chatouillait délicieusement le haut de leurs cimes stationnaires.

Chassé par le frisson d’outrageux, je m'enfuyais bousculant les baliveaux.

Les rameaux cinglant mon visage, mes larmes se mêlées au sang, éclat de peau.

À l’orée de ce bois, mon cœur craintif de ce face-à-face était en lambeaux.

 

Mes atours les poursuivant de vos penchants, telle serait d’une maîtresse.

Vous me mettez tout à nu, jusqu’à sous la ceinture goûtant ma tendresse.

Mon corps se cabrait, puis de crime en crime, partout m’assaillez-le stresse.

Servant de jouets à ces enfants, vous qui êtes la source de mes détresses.

Tueur d’une naïve beauté, jeunesse, c’est à vous que ces paroles, j’adresse.

 

Et quant de ce miroir dépoli, trompeuse glace, donc, vous vous mirez d’insuffisance.

Vous vous acquittez de vos vaniteuses envies, ces folles réjouissances.

Prenant mon ornement pour un butin, soldats triomphants de suffisance.

Orgueil démesuré d’une sexualité assassine qui ne fit qu'entraver l’aimance.

Ce fut de cette peine que je suis devenu le misérable esclave de mes souffrances.

 

Toi l’adolescent qui va le buste droit, avec un œil volage, l’esprit menteur.

Quand cinq d'entre vous furent de la race des tueurs, ayant pour masque la laideur.

Humain déshumanisé qui m'avait irrité la souche, me plongeant dans l’horreur.

Ceux qui volent en vous l’amour ! Tant à en faire semblant de pareilles lueurs.

En raflant jusqu’au test de mon innocence, l’amour me sera-t-il un jour sans rancœur.

 

Copyright interdit 1969. B11

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Tourments ineffables (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Le vent chatouillait douloureusement le haut de mon cerveau tortionnaire.

Cheminant doucement, j'avais atteint la clairière sans bois de chapeau vert.

La vie m'offrit la beauté puis elle l’ôtait tel l'irréel songe. Pendant que

l’harmonie me quittait, il ne restait près de moi que du mensonge.

J’avais fermé les yeux pour panser ma quiétude, avant qu’une mort ne me ronge.

 

Errant un moment entre les cris et les douleurs naissantes apportées de leurs plaisirs.

Moi qui étais sur un sommeil sans vertu à tant voir mon âme mourir. Gisant dans ce lit

de feuilles, j'arrêtais cet entretien affligeant à me nuire. Ô songe qui m'endort me

disais-je, ô vil songe cessé de me garder un avenir. Ange pourquoi n’arrêtes-tu mes

pleures, pourquoi t'envoles-tu sans mon martyre ?

 

Mes gaietés se virent emportées ! Hélas, de vos plaisirs était né mon rêve sombre.

Mes tourments étaient vos vérités en allant construire hâtivement ma nuit d’ombre.

Je considérais quelques douceurs, si la mort prenait mon visage dans cette pénombre.

L’âme gelée devant le feu d’un froid, ma vie brûlée dans la glace des catacombes.

J’avais peu profité de mon rêve, quand l’homme ne voulut accorder à mes yeux qu’une tombe.

 

Pendant que vous faisiez le trouble d’amour,  avec vos armes en chair de preux.

J'ai passé maintes nuits avec des larmes à me plaindre, tout mettait affreux.

Ne trouvant plus un sommeil doux ni délicieux, la peur coulait de mes yeux.

Tous ces noirs ouvrages éhontés ne font pas un brave à l’habit de sentiment.

Ce sont eux qui ont des jours, des nuits à tout trahir de leur déguisement.

 

Me faudrait- il vivre de désespoir en attendant le sommeil d’un cercueil, pour voir

au jour quelle sera la fin ! Détester le soleil de n’avoir pas brillé en mes nuits de crainte.

Verser des pleurs à l'audace d’une joie vers l’amour d’un être aimé sans contrainte.

 

Copyright interdit 1969. B-11b

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Un corps d’amour (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Étant de l'éternel d’amour, le masculin, et féminin m'attirent.

L’excessive splendeur implacable des corps nus, je les admire.

 

Beauté ! Celle de te voir, elle met d'un impitoyable martyre.

Mais moi ! Je ne sais plus comment t’aimer de tout mutisme.

Quant te désirer met devenu rien d’autre qu'un triste prisme.

Ton essence ineffable ou ta beauté qui me fait mal m’aspire.

 

On ne déguste pas l'idéal d’un amour, tout en l’éclipsant si fort.

Modeleur qu’est devenu mon cœur, il produit l’envie à mon panel.

Exhausser à ma vue, ce qui à est de parfaits contours charnels.

Au lieu de m’étancher ! Je m’offre, que pour m’affamer encore.

 

Là ou mon essence, admire sans atrabilaire ta séquence licite.

Du regard corruptible, ton éclat donne un voluptueux ton pur.

Tes formes, vivants modèles sont l’achèvement de la nature.

La perfection de ton corps vierge sans souillure me sollicite.

 

Comme ta vie me ressemble, ma vie va à ton désir sans écart.

La prunelle de mes yeux, juge épure l'œuvre de ton harmonie.

Mais, malgré moi te regardant sans y prendre garde, je rougis.

La brillance faite à ton image est un parachèvement de l'art.

 

Ton jeune cœur, vivant délice, frémit au moindre amour d’appel.

Pour apaiser ma vive crainte, à ce cœur où coule un sang ardant.

J’aimais poser mes lèvres, là où s’appuie le rêve du frêle amant.

L‘union comble ma vie quand je t’aime de ce généreux hydromel.

 

Mon âme s’embellit par l’attente, le bonheur sera ton regard.

Toi qui me rends mon baiser fougueux, tu me troubles encore.

Je me vois tel un lutteur façonnant des doux corps-à-corps.

Tel un spectre, l’amour choisit, assemble subjugue le hasard.

 

Jusqu’au cœur d’amour, ta jeune vitalité combla mon essence.

De ta fugitive atteinte, j’ai le cœur vivant du galant supplice.

J’aime ce ciel qui est entré dans l’ampleur de ce cœur calice.

Au plus fort souffle qui va tu gémis, vibres à mon existence.

 

Mais, cherches-tu encore à vouloir être ce seul réel échange.

Au léger souffle qui vers ta vie résonne cri, et qui m'effleure.

Mon âme comble jusqu'au bord, ce que serait ta jeune faveur.

Il se peut que la terre dédaigne de vouloir unir deux anges.

 

Copyright interdit 1969. B12

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Naturel est la vie en nous. (POÉSIE de DSJL) 1969.

 

Comme le serait un enfant, j’étais ce matin dans la forêt de Fontainebleau.

Là où mon adoré me regardait à la taille d'une écorce au couteau.

Je l'appelais mon désir ma puissance, mon Florian de son petit nom.

Dis-moi nature d’arbre !  Sur ton tronc de chêne garderas-tu nos prénoms !

 

Je posais nos âmes avec des lettres, il me souriait tout en le faisant.

L'amour que j'avais fut gravé partout sur l'écorce d’un arbre géant.

Tout en respirant les odeurs de verdure, je humais sa vie, tel l'encens.

Lorsque l’horizon brûle d’un moment fort, tu ne peux que te sentir vivant.

 

Je contemplais son âme sérieuse qui fit la moue de sa bouche mature.

Je m'éveillais dans sa flamme, telle une étincelle verte qui était nature.

Lui immobile joyeux sous le vent tiède, l’heure où le soleil est nébuleux.

Quand d’un avenir, il prit mon visage pour absorber mes lèvres à son jeu.

 

Je sais que ta vie est condamnée, je vois venir inéluctablement cette douleur amère.

N'est-il pas trop tôt pour un enfant à apprendre que la vie lui serait austère ?

 

De ces bras puissants aux muscles gonflés, doucement cerner ma raison.

Engourdi en mon herbe, mon serpent d'or se relevé attaquant sa saison.

En autant tes chaînes de sagesse, tu rends ma vie légère tel un dieu flamboyant.

Comme les vents chauds déchaînés, ses mains fouillaient mon feuillage tremblant.

 

Et vous arbres tordus, grands chênes, vous sauvegardiez notre harmonie.

Sans être las de nos incroyables poses, laissant voir notre nudité à la vie.

Il me disait quel spectacle divin m’a été fait devant ton corps nu aussi suave.

Tel un volcan souterrain, dans sa silhouette ce projeté mon flot de lave.

 

Au milieu de ces titans invaincus de foudres du ciel sous la voûte bleue.

Rien n'arrêtait nos alliances, sous le couvert de colosses fiers et noueux.

Même à cette heure où tout nage d’une vive lumière, il éteint sa faculté.

Par les temps contemplés, nous voici dans des poses de lutteurs affamés.

 

Je sais que ta vie est condamnée, je vois venir inéluctablement cette douleur amère.

N'est-il pas trop tôt pour un enfant à apprendre que la vie lui serait austère ?

 

Un léger mouvement, puis un doux frisson me révélaient sa haute jouissance.

Les géants centenaires nous ont vues combattre sur notre divine essence.

On a beau vivre sur nous comme dans un jardin en fleurs, le jour trépasse.

Il en vint pourtant l’heure où ses mains s’écartaient d’une fouille salace.

 

Il me dessinait de ces yeux, silencieusement, et doux comme un beau paysage.

M’offrant de lui sa silhouette, je lui ai tendu mon âme et offert mon usage.

Sous sa sérénité, se cacher un lourd secret, souris-moi, comme la nature le fait.

Réponds-moi lui dis-je, ais-je tenu mon rôle de notre amour dans cette forêt.

 

Je sais que ta vie est condamnée, je vois venir inéluctablement cette douleur amère.

N'est-il pas trop tôt pour un enfant à apprendre que la vie lui serait austère ?

Ce furent ses yeux émeraude qui ce mêlèrent aux miens aussi verts !

Nous étions les nouveaux conquérants de notre fertile terre.

 

Copyright interdit 1969. B13

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Mon joli chêne.  (POÉSIE de DSJL) 1970.

 

J’avais de mes quinze ans gravés le prénom de mon amour et le mien,  sur celui d’un fort

beau chêne des plus majestueux, devenus anciens. Tailladé son écorce fut un bel effort,

ne sachant ce grand déchirement. Maladroitement j’incisais son essence de nos deux

prénoms les inscrivants. De nos pensées, je voyais les morceaux s’éparpiller aux quatre vents.

 

Ce que nous étions tous deux encore aux visages de porcelaine.

L’amour de ma vie fut au trépas, quand je suis retourné visiter notre chêne.

Celui-ci n’est plus, il fut foudroyé de là forte éclaire qui se déchaîne.

De ce qui fut nous de cette tristesse construite, que de remords encore.

À la vue de ce beau chêne mutilé, mes larmes aujourd'hui me firent tort.


De mon étreinte faite à ce chêne, mes joies et craintes à me recueillir. 

Gonflés par de fameux vents, par des tremblements sans périr.

Éteint par un foudroyant éclair, lui maître invaincu de vents violents à s’unir.

Ses glands suprêmes jonchaient le sol, encore roussi sans haine.

Mémoire d’un amant adoré de ses hauts faits et prouesses comme ce chêne.

 

Mon âme fut en faiblesse, car de ce jour il me manquait deux beautés.

J’écoutais au vent, la complainte du cœur d’une nuit d’ennui chantée.

Voilà de nouveau ma fontaine qui s’écoule de ce fait mourant.

Tant de mots tendres pour lui, pour un chagrin du cœur qui se veut demeurant.

Des miroirs de mon visage roulé l’eau des perles d’yeux comme diamants.

 

La sincérité ressortait du souvenir du plus bel été d’un enfant amant.

Je ramassais éparpillé sur le sol, nos prénoms sur de ciselés fragments.

Quand chaque feuille qui tombe vole, caresse mon visage à ma décision.

Je me suis demandé si ce n'était pas ton âme ange de raison. Depuis

ce jour sur l’essence d’un chêne, je ne grave plus de mot dans l'écorce prison.

 

Je suis toujours pour cet arbre vieux piteux, d’être pour deux amoureux.

Il est pour moi encore vivant majestueux, de notre lien langoureux.

Me redonnant cette force, en sauvegardant ce souvenir invisible.

Il restait en moi excitant l’esprit libre, telle une souvenance d’amour paisible.  

 

Copyright interdit 1970. B14

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Prisonnier aux lointains. (POÉSIE de DSJL) 1970.

 

Les non-dits pour le nouvel enfant condamné qui cède à l’injuste sans loi.

On ne voit dans cette sombre prison pour enfants, que du désarroi.

Ces adolescents qui pleurent, qui ne sont que de tendres petits garçons.

Quand tant d’autres jouant les petits hommes, font leurs fanfarons.

 

Les forts en gueule donnent un surnom aux timides, leurs filles pour une soirée.

Les plus craintifs restent sages au fond des cours, scrutant leurs aînés.

Leurs habits toujours bien rapiécés, et pantalons en assez bon état.

Leurs chaussures ayant l’aspect neuf en leur donnant l'air prétentieux et délicat.

 

Et pour les malins ! Ceux qui sont à l’innocence dite aux mains pleines.

Souvent, ils sont doux et mignons, se trouvant piégés au sexe de peine.

Donnant leurs corps, pour un peu de protection, chocolat ou cigarettes.

Ils ne sont pas méchants, quand ils cherchent à s’approcher de mon être.

 

Ma peur vécue refaisait surface en sachant que de la terreur naissent les traîtres.

Les enfants de l’injustice n'auraient pas dû apparaître en prison.

L'enfance faite au carcéral est trop exigeant pour l’adolescent fragile.

Je suis conduit par cette aveugle rage, elle qui façonne mon âme et mon courage.
Les plus poltrons font des gaillardises, pour homologuer leurs bravoures.

Et les gommeux sont leurs copains, les croyants riches et forts en détour.

Mes camarades se méfient de moi, ayant d’emblée poignardé le plus grand.

Parce qu’il se trouvait être le plus craint, le seul moyen a la survie de mon enfant.

 

Tous frissonnent sous l'œil du gardien, si jamais il te trouve à son goût.

Sa silhouette nous rend craintifs, au malheur de sa méchanceté son dégoût.

Tous à notre terreur d’être de vrais martyres ! Le déshonneur d’être puni.

La réprimande durement reçue t’affaiblit devant toute l’assemblée réunie.

 

La leçon de vie venant d’ici n’est pas celle qui te donne l’envie de vivre.

Le jour comme le soir, c'est la cloche, qui te rappelle ou tu es à survivre.

Quand enfin le gardien se retire, hors de ce désert d’un grand dortoir glacé.

Sous la lueur des lampes à huile, la flamme tremble de nos souffles usés.

 

Les enfants de l’injustice n'auraient pas dû apparaître en prison.

L'enfance faite au carcéral est trop exigeant pour l’adolescent fragile.

Je suis conduit par cette aveugle rage, elle qui façonne mon âme et mon courage.

 

D’un coup de sifflet, tous se couchent de cette morne prison d’enfants.

Dans la peur d'être pris de force ! Tant d’autres sommeillent, en priant.

Sur le lit de fer couvert du linceul marron, certains pleurs leur enfance.

Les dormeurs fatigués sont comme la tombe d’hiver où le vent s’avance.

 

Je songe où je dormais naguère, douillettement enseveli dans notre lit.

Me rappelant la maison, avec lui prônant dans notre pucier d'amour réuni.

Mon histoire bercée par ton amour, ce corps auquel, je suis venu chercher.

Moi ! Qui n'avais pas sue, attendre d'un espoir que tout n'est pas terminé.

 

Oui ! Ma divine créature naissante, toi l’amour coupable de cette absence.

Ingrate vie que vous êtes, je sanglote sur l'oreiller à penser à ton essence.

J’ai donné mon corps pour t’écrire, pouvoir manger à ma faim en survivance.

Je suis rapatrié en mon pays sans avoir pu te voir, en ayant acquis des souffrances.

 

L’enfant de l’injustice n'aurait pas dû paraître ici d’être trop épris.

L'enfance est détruite en prison, trop cruelle pour ceux qui se sont attendris.

Je suis conduit de cette aveugle rage, mon âme construit mon courage.

Hélas ! Mon cœur est saisi de cet amour d’éternelle guerre d’usage.

 

Copyright interdit 1970. B15

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Ma naissance humoristique (POÉSIE de DSJL) 1951.

 

Souvenir qui serait d’une autre existence peut-être.

Château de pierre ! De sable aux rêves des chimères.

Ceints de grands parcs bordant de son long une rivière.

L’aurai-je déjà vue ? Et dont je me souviens d’y naître !

 

Allant de droite ou de gauche, je me sentais ballotté.

Moi seul j'errais d’être pleine mère, bien vrai boudeur.

Que de moments bizarres dans cet intérieur de chaleur.

Je me sens grandir de jour en jour, étant bien alimenté.

 

Comme un petit poisson dans l’eau, je me sens constamment.

Mes nuits sont tranquilles, ayant les yeux encore fermés.

Quelques musiques venant de l’extérieur, parfois à captais.

Mon nez cloué a la cloison de chair, on me parle doucement.

 

Je gigote dès que l’on me caresse, je ne vois rien de la vie.

Avec tous les gestes que je faisais comme un petit pantin.

Bientôt, il va falloir que l’on me coupe de ce monde serein.

Je prends de plus en plus de place, mon territoire rétréci.

 

Je me sens un peu oppressé, comme retenu par un cordon.

J’arrive à la fin de mon apprentissage ou de cette survie.

Je verrais bientôt l’extérieur, car je perçois des bruits.

Surpris de ne plus avoir cette chaleur qui saisit d’un bond.

 

Ils me pendent par les pieds, je ne pus retenir mes pleurs.

Je me mis à vomir cette eau qui m’encombre telle une colle.

Je recrache difficilement, j’ai mal aux poumons qui décollent.

On enveloppa chaudement ce corps, le massant avec douceur.

 

Tout est noir, serais-je aveugle, quand vins à moi un sanglot.

Je sens une forte odeur, celle d’un amour sans nulle fadeur.

Je suis né en ne pesant que 3 200 kg et 51 cm de longueur.

De belles phrases fusent de toute part ! Comme il est beau.

 

Je n’avais pas de cheveux, mais de petits ongles arrondis.

Maman, je suis là ! Toujours sur ton cœur, hors de ta vie.

 

Copyright interdit 1951. B16

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Mon tombeau d’amertume. POÉSIE de DSJL) 1970.


Sitôt que j'en fus né de ce monde, je goûtai simplement la vie de liesse.

Je coule de radieux jours en mes 12 ans, pareils aux livres de messe.

La dure servitude de n'avoir pas préparé mes yeux, d'horreurs épaisses.

Ma tendre innocence et la beauté offerte sont sans doute mon emblème.

Elle allait vers l’enfant d'un destin infortuné, de sa blancheur extrême.

 

Aux regards profanes, ce qui se cache en l'austère enceinte de tout vide.

Mes larmes dévouées consacrées aux hôtes comme d’un amour torride.

En venant dans mes lieux exilait mes aspirations, l'espoir de sensualité d'amour.

Connaissez-vous l'être qui n'est plus qu'un instant le bruit des cours ?

Ses cris s'élevaient en édifice jusqu’à l’asile de mortels sombres jours.

 

Leur temple du corps complexé fut au vaste temps transgressé de lois.

Ils ont leur propre loi de tristes mots d’interprétations sans foi.

M’enfermant sur eux d’un plus vil cercueil putréfié d’orgueil douteux.

Quand là de ma vaine grandeur je ne connus que le mensonge du choc impétueux.

Surpris d’être à ce désir, paralysés de crainte et de leurs penchants hideux.

 

Elle portait atteinte à mon âme sur une profonde détresse de cette société.

L'aspect de ce jour affreux m’avait inspiré la terreur de son obscurité.

Suivant mes pas à parcourir mon tombeau, offrant le trépas au survivant.

Savourant le savoir d'ignorance, en d’opulentes inégalées poses d’un enfant.

Ils ont peint mon ciel du déplaisir en m’offrant le toit impur du néant.

 

Cette fête sous bois se changea en funèbre convoi, à l’envie de mes charmes.

Osez avoir sans cesse mon éclat inévitable, suivi d'amers galants sans âmes.

Je demandais en vain l’impitoyable grâce, parée à ce nuptial mélodrame.

Un séjour redoutable jouissant sans combat des fruits de leur victoire.

Fils qui gémit de ces 13 ans, qu’enivraient les bois d’une vaine fumée noire.

 

Insensibles à mes larmes, ils détournèrent la tête sous le poids de mon malheur.

L’enfant d’une petite noblesse au cœur faible ne ressent plus aucune ardeur. 

Que sont mes attributs pour ces vils amants, quel est cet édifice de hardiesse ?

Sentant ma liqueur en gémissant, il arrachait l’envie d’une modeste jeunesse.

Ce fut ici que la mort m’attend, autrefois animée sans frémir à toutes les gentillesses.

 

Quand tout ce qui jusqu'à présent faisait vie à mon regard d’un beau songe.

Tel l'enfant vivant de sa gloire en regardant le ciel déjà paré de mensonges.

Dès l'instant et pour toujours mes yeux en larmes inondés mon hémisphère.

Moi errant sous la voûte, hélas ! Ils empreignaient le dard qui fend la chair.

Ici se sont refermés les espoirs me donnant la douleur d’une froide poussière.

De mon tombeau nul prophète ce jour n’avait fini mon sort à ce mystère. 

 

Copyright interdit 1970. B17

 

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Le tombereau du temps. POÉSIE de DSJL) 1970.

 

La pauvreté de cette maison est un tombeau, je marchais vers l’autel d’afflictions.

Calme-toi, jeune éphèbe ! Vous frémissez ainsi pour les atours d’un corps mignon.

L’orgueil de ma nature est cette beauté, je vois à mes côtés les positions hélas.

Fiers de mes charmes, les hommes insensibles dévorent mes attraits de garçon. 

Ils sont à contempler ma tombe ouverte au jour d’un ciel sans éclat et sombre.

Une masse putride vaine et distraite en fut tout ce qui reste de cette pénombre.

 

Cet éloquent odieux pouvoir m'attendait comme amant à leur donner ma joie.

Baisers d’une triste coalition de leurs mains avides et languissantes sans foi.

L’amour fut plongé dans un ruisseau de douleurs, ôtant le flambeau d’un jeunet.

Enfant éplorée, que leurs mains osaient désagréger la peinture de sa beauté !

Larmes tant de fois versées sur mon visage blême, ou l’amour dessus les lois fut bafouées.

Voir le léger vaisseau de mes 15 ans qui sillonne la mer d'affection fut ainsi angoissé.

 

Dans les bras de la mort, de leurs jeux éperdus semblaient à encore me chercher.

Dans mon esprit, ce spectacle terrible et funeste laisse voir ma sombre entrée.

De quelle horreur mon âme est-elle pénétrée de l’immense savoir de mes aînés.

Quel changement se fit au silence si la mort règne seule dans mes doux lieux.

Ces dominations à mon existence, la terreur et le Vulgaire adoraient mon milieu.

Descendant et parcourant mon Souterrain, je ne pus y cacher mes pâles feux.

 

Je fus encore séparé du reste de l’humanité de leur triste préséance minable.

C’est de leurs hommages profonds, ou plutôt de leurs bassesses pitoyables.

Ils cherchaient le plaisir qui les fuyait, restant loin de l’amour d’épitaphe sincère.

Ayant gravé dans mon cœur le néant des plaisirs, la vertu du partage des chaires.

Dans ces lieux d’un moment d'illusions, recueillant en moi une âme détruite.

Sans honneur, l’immense richesse des plaisirs de jeunesse ne font pas suite.

 

 Que sont devenus mes superbes espoirs, et par leurs noms les célébrants ?

Que sont devenus mes soupirs et humble diversité, ma vertu et mon talent.

Mon courage était dévoré de tourment, comme ces mille funèbres lampes.

Mon fantôme restait figé là où commence ma vie, obligeant mon mépris qui rampe.

Sur la grandeur, de l'humanité s’inscrivit sur le marbre d’obscurs mots divins.

Prolongeant ici-bas nos regrets en de ténébreuses routes fixées à mon destin.

Pour voir ! Ci-gît l’enfant ! Par trois fois brisées par vous, l’imposteur humain.

 

Copyright interdit 1970. B-17b

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Toucher d’amour. (POÉSIE de DSJL) 1970.

 

Ressentir un peu plus cette étrange quiétude, être plus pur.

Désireux de perdurer l'amour, ce qu’il contient de certitude.

Là où des mains silencieuses font et pansent vos blessures.

Qui ne voudrait pas défendre une des plus nobles habitudes.

 

Cupidon donne simplement, ce que vous en désirez vraiment.

L'amour est un fait incontournable, il est ce qu'il est d’aimé.

À vous de distinguer ce que serait d’amour le vrai serment.

Chacun à un moment de sa vie trouvera son âme souhaitée.

 

Il est de tous les temps avec vous, parfois si près de nous.

Caressé sans fin l’affliction en vous faisant l’âme mature.

Vous ne touchez l’esprit que si vous savez ce qui est vous.

Ôtant les cicatrices sur un cœur élu de vaines torturent.

 

Toi qui verses la larme de douleur du chagrin de souffrance.

Comme son reflet dans votre miroir, y entrevoir son souffle.

Dissolvant les cris redoutés à la main de coutumes du silence.

Sentir le besoin d’être moins farouche, sans que ça étouffe.

 

Du même toucher dont elle endort la peine, la main qui égrène.

Délicate elle repasse ces mêmes frôlements et devient belle.

Douce et endormeuse, elle assoupit, vous soumet vous emmène.

Mains donnant la lente habitude, insensible au mal malgré elle.


Céleste funeste peut être la main offrant un passage éteint.

Sa douleur n’amoindrit pas le délire à réconcilier le toucher.

Elle flétrit l’amour efface les beaux jours du geste malsain.

Parenthèse du cœur, elle couve d’un voile blême les regrets.

 

Apaisant la douleur, amollissant l’éclat de voluptés perdues.

Elle devient une source du plaisir en éreintant chaque instant.

Le présent rapproche le passé en offrant des mains assidues.

Don de sa présence elle est un mets gourmand pour les amants.

 

Les espoirs lentement se veulent à terme d’être chéris tout nu.

Ce qui d’inquiétude fut une cicatrice muant au toucher ressenti.

S’effleure lentement en apparaissant à une douceur entrevue.

Ma blessure fut adoucie, puis elle se calmait se fermait aussi.

 

Copyright interdit 1970. B18

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