| Moi 12 ans et mes doutes. (3)Le temps qui passe. (POÉSIE de DSJL) 1970.
Existe-t-il plus néfaste qu'une âme faite broyée. Comme ce qui fut quand le temps passe. Ne pourrait ton laissé cet aparté sans ce blessé. Nous n’avons qu’un moment notre place.
Au temps du reflet de ce miroir d’espace rayé. Là où il n’était rien que l’on y fasse. Se sont tes mots si faux de cette lame acérée. Qui en agacer notre face à face.
Ainsi ce faisait que s’effaçaient leurs journées. Alors de guerre lasse, ils se lassent. Je revoyais tout cela sur leurs âmes blessées, Ce temps qui passe s’en va et trépasse.
Tout à la nuit disparu, faisant de moi l’ingénu. L’inutilité d’en demander la grâce sans drame. Ils le font de nos âmes sans aucun état d’âme. Ils sont les griefs expliqués d’un enfant perdu.
Cette prochaine matinée verra ton visage écru. Il te hâte, oublie ce bellâtre qui t’entame. Tu es ma continuité, si tu veux de ma trame. De la nuit sombre, mon cœur lésé renaîtra nu.
Tu es pour moi, le plus beau cadeau des rois. L’amour que je t’apporte est sans failles. L’amour que j'ai pour toi fera une muraille. Je serais gardien de ton cœur, comme une loi.
Devenons ensemble prisonniers de la tour de Babel. Construite pour atteindre le ciel de genèse éternelle.
Copyright interdit 1970. A40 _________________________________________________________________________ Fausse amitié. (POÉSIE de DSJL) 1970.
Aussi violent que peu l’être l’amour d’aucun partage. Toi qui as pris mon amitié foudroyante de vérité. Amitié exigeante, sans détour entière sans pitié. J’ai ouvert mon cœur au plus, sans frontière d’âge.
Pensant décrypter ce mot, je t’aime d’absolu inné. Pour hâter la cadence a vacillé ce vin à me griser. Toi me faisant boire, cherchant à faire l’exagéré. Cette soirée en stratagèmes pour m’apprivoiser.
Obligeant mon attention d’un excès de faiblesse En cette cage matérialisée de ta violente envie. Tu m’as pris dans ce lit, endormi sans mon avis. En ne donnant aucune de toutes ces tendresses.
Ton empressement à devenir mon amant gracile. D’une affection abusive de sauvages prouesses. En détruisant un peu plus ma pauvre détresse. Avec lourdeur maladresse, tu me pris facile.
Mon cœur te disait de prendre ma main paisiblement. Tu n’as pas su prendre le temps d’aimer tendrement. Tu n’as pas su aussi me dire, je t’aime éperdument. Tu n’as su faire de discours de gestes complaisants.
Ensemble en tes bras aurait été du bien d’allégresse. Blessé dans tes gestes, j’ai cassé tes maladresses. Toute cette géhenne s’est forgée en peu de temps. Rebâtissant le peu à sauver de larmes et tourments.
Tu as été mon ami avant cette manœuvre d’erreur, Tu ne l’es plus de ce fait maintenant.
Copyright interdit 1970. A41 _________________________________________________________________________ L’amour envolé. (POÉSIE de DSJL) 1970.
La nature fut à ouvrir ces bras, au passeur qui s'éveille. Je t'aime ! Oui toi qui as rempli ma vie, à être un homme. Telle l’étoile qui captive, tu étais la lumière qui ce nomme. Ton sourire était un soleil ! Tes tendresses une merveille.
L'être qui me prit dans ses bras, contre toi j’étais léger. La sensation d’un ciel d'amour, fut qu’un ange m'appelle. Il y a le temps romantique, l’instant magique de ses ailes. J’aimais m'envoler tel un oiseau amoureux dans ton ciel.
Ce soir l'âme nostalgie n'a plus celle d’une magie perçue. Ma plume s’alliant au mal t’écrit ces mots d’un ciel taquin. Chagrins d’un moment fragile vers ce qui nait ce matin. Où est l'épaule amie sur qui le tendre sera toujours reçu.
Je me posais de ton corps, j’aimais à approcher nos atours. Cet abandon dévore l’enfance de rien sous l'aile d’aimance. Mon cœur blessé larmoie sur le sort isolé de ma romance. Ce soir à l’œil des larmes de regrets coulent de cet amour.
Je n'ai d’espoir entendu qu’un malheur guidant l’affliction. Les aiguilles du temps vont si vite ! M’oublie, m'abandonne. Heures minutes secondes font les gouttes qui résonnent. Doux pleurs des soupirs, regrets venus de mes passions.
Épanché d’envie folle d'être seule, ne plus voir le concret. Je lutte contre le doute des ténèbres qui essuie l’absence. J’ai perdu le fil de ma vie, elle fait cette injuste dissidence. Intense est la thébaïde de ce chagrin faisant les secrets
Où est passée la belle âme qui répondait à mes attentions. Qui mainte fois m’offrait les plus beaux éclats d’horizon. Où est ma moitié avec qui je perdais mes simples raisons. Je suis mourant au désert du cœur d’amour sans condition. Plus rien n'a d'importance quand tout devient souffrance.
Copyright interdit 1970. A42 _________________________________________________________________________ Vole, vole l’amour. (POÉSIE de DSJL) 1970.
Vole, vole comme l’oiseau qui monte au ciel encore. Je palpitais heureux à faire concerter ma journée. Comme un rêve, j’étais le libre enfant à peine né. Je brille au soleil en d’un ciel habillé de fils d'or.
Vole, vole quand mes bras s'ouvrent devant les fleurs. Soumis par tant de trahisons et autant de déceptions. Ce qui me plonge chaque jour un peu plus vers le fond. Il en fait quoi de mes beaux jours, mes belles heures ?
Vole, vole pour eux à de triste pleurent qui dessine. Hélas, un mot seul à mes yeux couvre l'avenir qui ment. Je suis une âme en peine, sans espoir ni assentiment. Dans le sein d’amour, pourrai-je répandre ma résine.
Vole, vole et combien ce réveil va me coûter de pleurs ! Le désespoir s'introduit en moi chaque fois plus profonds. Je n'ai plus envie de vivre, envie de subir ce qui morfond. Comme pour te venger, tu ne m’as pas rendu mon cœur.
Vole, vole amour que te faut-il de moi pour te fustiger. Amitiés furtives, amour illusoire qui me font succomber. Toi, qui me le partageais, devrais-tu encore me venger. Aurais-je le droit à voir ce bonheur sur ce visage ravagé ?
Vole, vole dans le noir en me ressassant mes idées noires. Comme une lame mal aiguisée qui transperçait mon corps. Confus perdu meurtri souillé, cœur blessé de désaccords. Ma tombe en face d’une brillante erreur à l’espace du soir.
Vole, vole mon âme ou à jailli des âmes, je me sens détruit. Quand toute la nature me la rendit brûlante à ton image. Lorsque seul loin je recherchais un plus doux esclavage. Tumultueuses déraisons, pourquoi l'amour reste insoumis ?
Copyright interdit 1970. A43 ________________________________________________________________________ Ange. (POÉSIE de DSJL) 1971.
Quand l’amour fut le volcan du cœur qui crame. L’amour était aussi une paralysie à un malheur. Il est le désir que l’on épuise à trouver ailleurs. L’amour est à nul doute mon paradis en flamme.
La cible de l’aimé, toucher d’une flèche mémoire. Comme un ange d’espoir sans gloire qui accoure. Nul ne peut se dérober à la passion de l’amour. C’est aussi une culture d’ange à l’esprit du soir.
Puis ce comprendre jour après jour qui s’empêtre. Et voire l’ange pénétrait un peu plus dans mon âme. L’aimé sans pourtant en faire un malsain amalgame. À une méditation pour que l’on puisse se connaître.
Toi ma brûlante âme des grâces du lien qui chavire. Tu allais vers ce que l’on aime et préserve en bien. Comme le serait un ange gardien quand tu me viens. Des destins qui embellissent des refus qui attirent.
Tu es comme un angelot rusant à trop de patiences. En unifiant ton regard profond dans cette science. Tu es la raison des mots trop beaux et des silences. Tes gestes furtifs, maladroits de belle conscience,
Qu’elle est la limite à cette puissante divine fatalité. Éros est ce héros ou aucune rêvasserie reste mature. Il est nul autre que celle de la providentielle nature. Elle est la nature elle-même dans son cœur fortuné
Né d’une terre prenant le ciel en témoin de heurts. Comme ton protecteur sans rancœur, je te pleure. Tu es mon frère, ma sœur. Tu es mon père, ma mère révérée. Tu es ma belle et mon bel amant. Tu es mon jeune époux, épouse. Tu es ma souffrance, mon médecin. Toi qui es tout cela en même temps. Tu es l’archange de ma maison. Tout à la vision d’un Cupidon.
Copyright interdit 1971. A44 _________________________________________________________________________
Impossible oubli. (POÉSIE de DSJL) 1971.
Je rêve de ce garçon, celui de mes quinze ans !!!!! Il ne me laisse aucun répit, il saigne depuis bien trop longtemps. Je ne me souviens plus quand, je lui ai donné de l’amour recréé. Tel un cœur triste, mon cœur est à mourir d’amour sans amant. Mon cœur s'est fendu du tien de ne pouvoir continuer à aimer.
Je rêve de ce garçon qui me libéra d’une extrême convalescence. De ma prison artificielle qui depuis est ancrée à l’esprit du mot. Ma prière est exhaustive, une prière plénière de cette urgence. Une mémoire d’admettre d’ôter le trop-plein de tous mes maux.
Je rêve de ce garçon, celui de mes quinze ans!!!!! La passion de n’avoir pas rêvé, m’offrant l’amour déraisonné. Je n'avais aucune peur d'être moi, tout naturellement bien. Tels deux fauves d’avoir fait l’union ou nos heures séchaient. Pour qui mes défauts n’étaient rien sauf de combler les siens ?
De son affection ultime, son allure mignonne d’idéal amoureux. De l'osmose des corps sa fougue, je rêve encore de ce garçon. De son respect compréhension, aisément son attention à deux. La plénitude de la relation l'accord parfait à l’esprit de fusion.
Je rêve de ce garçon, celui de mes quinze ans!!!!! Il me fit rire avec ces pitreries, grimace ou en me souriant. Je n’arrive plus à vivre depuis que je n’ai plus cette passion. Chaque jour, ce cœur succombe, il ne sait plus faire la saison. Lui qui avait l’âme belle est dans ma mémoire infatigablement.
Toi qui inlassablement attendais jusqu'à minuit faire des folies. Quand on s’embrasait, nos corps fondés tels de petits glaçons. Je rêve de ce garçon qui lisait en mes yeux, moi des siens aussi. Lèvres sucrées d’envies ont les butinent comme deux bourdons.
Fuyant la ville où je t’ai adulé, m’assassinant pour oublier ta vie. Je veux retrouver celui qui fut mon amant pour tous les temps. Rien ni a fait l'amour pur ne peut mourir, il est plus qu'harmonie. Redonné moi sa vie, afin de redevenir l’enfant innocent d’avant.
L’amour reste l’amour, et rien ne peut détruire ce qui est fusion. Toi seul m’as aimé de mes quinze ans ! Je rêve seul de ce garçon ! Je rêve encore de ce garçon, celui de mes quinze ans ! Je rêve de ce garçon, l’unique âme de mes quinze ans ! Je rêve de ce garçon, celui de mes quinze ans et amant !
Copyright interdit 1971. A45 _________________________________________________________________________ Rêveries d’enfant. (POÉSIE de DSJL) 1971.
Cheveux ébouriffés, rires étouffés à inventer notre monde. Celui où les parents ne viennent jamais, nous faire d’ennui. Le réveil bourdonne, nous restons coincées sous l'édredon. Sous notre couette devenue l'antre des fêtes et rêveries.
Ce petit matin coloré de nous, se racontent tous nos secrets. De nos jours de fêtes, de tête-à-tête que nous avons créés. En ouvrant nos cœurs, seul là ou l’amour pouvait y accédait. Porte ouverte à nos histoires endiablées de rires redoublés.
Esprit du rêve, aux lutins et farfadets ! Les elfes et fées. Invisible sentinelle postée, qui prévenait de tous dangers. Retenant notre respiration afin que ce monde ne reste muet. Pour que le songe ne cesse, nous on s’écoutait, on s'amusait.
On caracoler dans la gaieté, tels les petits moutons de la nuit. Égaré sur ton chemin du cœur en fleurs tel un petit poucet. Posés sur tes joues et tes lèvres, un baissé naissant de ma vie. Redevenir heureux, et relire tes petits mots doux éparpillés.
Ces mots que tu exprimais, avec la générosité de ton esprit. Ta gentillesse née, ton sourire la délicatesse de ton ardeur. Tu resteras mon bonheur, tout enfoui au fond de mon cœur. L’amour que tu m’as donné pour que j’aille mieux, un jour gris.
Rien au monde ne put ôter ta mémoire, un décès fit ce choix. Car notre amour immortel fera pleurer la vie de ce manque. Cet instant de retrouvailles sera merveilleux en notre planque. Quand elle me prendra, elle s’en excusera de t’avoir ôté à moi.
Ces rêves-là me manquent souvent ! À moi l’enfant trop grand. Mon esprit de jeunesse est celui d’un garçon de 15 ans amant. Retrouver ce goût étonnant d'innocence, qui bercé mon enfant. Osé rallumer les rêves devenus à l'étroit dans une vie de tyran.
Copyright interdit 1971. A46 _________________________________________________________________________ Parrain, je défaille. (POÉSIE de DSJL) 1971.
D’une tardive bombance folle, rigole et fanfaronne à l’aurore. Noceurs de la nuit, ce que nous sommes de nos 17 ans ce matin. Je lâchais mes lurons, remontant le boulevard Saint-germain. Soirée de liesse, nous sortons grondants de ce café de Flore.
Puis je repris en chantant sur Montmartre le Sacré-Cœur. Je marche à grands pas, mais mon ennemi la fatigue fut née. Un bruit, des hommes marchant vite en firent me retourner. Quelle folie m'a pris de venir ce jour d’une mauvaise heure.
Ces hommes me hèlent, d’aucune discussion vers eux ce fut. Me tournant vers ces mâles, il me larde sans plus attendre. Deux fois il me surine sans que je parvienne à comprendre. Me voilà pris à ce piège de mettre égaré seul en cette rue.
Mes genoux ce pli, puis je me couchais de ce froid certain. Au versement du sang, pleines s’en recouvraient mes mains. L’homme me regarda en riant, se détourna et alla bon train. Mon corps ne me porte plus, les mouches dansent ce matin.
Je suis du milieu, ce que les gens ne veulent croire au lien. Mon temps passé, je ne voyais pas d'ami coller mon scion. Je ne ferais plus de fautes, ni honte à mes propres actions. Je viens de naissance, enfant de parrain du milieu parisien.
Je griffe sur ce pavé de sang, quelques mots aux talions. J'écris mon mal, j'écris cette lettre de mon accusation. Voilà ce qui m’égale, de ce qui pour moi vint à faire front. Je dévoile cette faiblesse d’où mes fautes se déferont.
Quant à mes amis, ils savent que je suis loyal, ce que je suis. Ma main couvre ma plaie ou le sang en mes doigts coule ici. Mon pantalon pris ce ton rouge, parrain mon raisiné me fuit. La fissure de mémoire me rappelle cet amour que j’ai de lui.
J’ai reconnu mes assassins, ils sont de la famille des Siciliens. Venge ma vie, venge mon âge, ne sois pas à juger en pharisien. Fais de ma souffrance d’une nuit la mémoire punitive du lien. Parrain ce sont nos cousins qui mon pétrifié à coups de surin.
Le diable prend celui qui se veut en dépendre d’une autre vie. Mes amis m’ayant suivi de loin aperçurent ce jeu incompris. Il m’écarte vivement, je ne suis plus à l’éveil de tous bruits. Ce qui pétarade, les jours de carnaval ou d’artifices la nuit.
Je suis dans une rue noire à voir qu’une âme allé s’y couchait. Quant à ma prière, l’homme tournoie s’envole chu sur le pavé. Il n’est pas plus vieux que moi, la mort ne put la faire cesser. Le visage de ce garçon couché près du mien perdit son année.
Nervi ne laisse pas ma vie rougir ce pavé, je suis juste arrivé. Emporté moi dans le territoire de mon parrain qui fit gloire. Ma vie s’évade, verrais-je encore d’autres jours à mon histoire. Étant dans l’incertain, l’incertitude d’une vie à être contrarié.
J’avais pris sa main dans la mienne voyant la mort s’affirmer. Il était de si peu de mes 17 piges d’une foire d’un soir arrosé.
Copyright interdit 1971 A47 _________________________________________________________________________
Confidence sûre. (POÉSIE de DSJL) 1972.
Devant moi il était figé, je ne fis rien, quand d’un cri déchirant,
Il me dit au secours ! Pitié ! Aide-moi, je ne reçois que des ondes d'échecs. Conduit-moi avec toi, là où tu voudras ! Emmène-moi loin de tout ! Loin de ce monde sans toi qui ne brille plus dans mes yeux. Partons ! Oui, partons ensemble vers d’autres lieu.
Montre-moi les contrées que je n'imagine qu'en rêve, emmène-moi loin. Montre-moi le ciel, la mer et le soleil ! Dis-moi que la route n'a pas de fin. Que tes yeux me portent au-delà de l'amour sans une trêve ! Fais-moi sentir que je suis là pour toi, je n'ai plus la force de protéger mes rêves. Montre-moi que j’existe encore dans ce monde ou irrémédiablement je crève.
Parle-moi de tous mes rêves mêmes ceux dont, je n’ai jamais parlé. Dis-moi qu'ils se réaliseront, que je ne suis pas qu’à en rêvasser. Envole-moi hors du ciel au bout de l'océan, là où tout est léger et gaîté. Là où je verrai les portes s'ouvrir sur ta vie, pour ne plus jamais se refermer. Dis-moi que la vie ne s'arrête pas d’une simple phrase au vent décrié.
Mais ? Que se passe-t-il amour ?
Je ne sais plus, je ne voie plus si c’est ça de vivre son destin brisé. Avec toi je n'avais plus à comptabiliser ou combler les heures ! Montre-moi que les songes imaginaires existent dans le cœur. Fabrique-moi une montre sans aiguilles, sans jours, sans date et sans regret. Détruis les minutes, les semaines, les mois et balaye les années à nous faire un passé.
Donne-moi ta main, rien que ta main pour me guider, revenons tout au début. Quand le ciel, les étoiles et les planètes étaient nus ! Elles qui dans notre espace étaient alignées. Réécris-moi les livres sans mots, sans virgules, sans majuscules ? Comme ce qui ponctue les phrases sans vers ni Alexandrins.
Parle ! Parle-moi de ce qui est au bord de tes lèvres ce matin. Parle-moi sans t'arrêter, détruis les fins, je ne veux plus voir de fin. Dessine-moi ton cœur, sans crayons ni couleurs sans chagrin ! Regarde-moi et ne me quitte pas des yeux ! Conduit-moi là ou sans toi n'existerait pas ce lieu .
Copyright interdit 1972. A48 _________________________________________________________________________
Cœur de l’Asie. (POÉSIE de DSJL) 1972.
Là où coule la Seine sombre de mes amours asiatiques. Faut-il vraiment que je me souvienne de Lee et Tcha Les joies viennent toujours après la peine en ce pays du soleil. Faut-il vraiment que je me souvienne de Wang et Liu ?
Quand vient la nuit résonne l’heure du sonneur des dragueurs. Face à face dévoré de la perpétuelle tendresse de Tiny Yong. Leurs mains sur mon corps dansent, l’éternel regard du Mékong. Le jour s’enfuit libre et je demeure accroché à leurs cœurs.
L’espérance était violente, passe la nuit comme passe le scélérat. Tandis que le jour s’en va, je demeure, la nuit vint sonner l’heure. L’amour se fait sous le pont comme l’eau, à nos âmes de passeur. Que la vie est courte, comme l’amour s’en va de son grand pas.
Finesse de peau et yeux verts jade de la profondeur de rizières. Puissance anatomique imberbe, un pubis broussailleux noir et dru. L’entrecuisse viril pour être l’intarissable plaidoyer d’amour cru. Le cheveu corbeau fil de soie d’orient, silhouette céleste pubère.
Accueillis par ces quatre topazes du soleil, font à cinq des amants. Petits dragons aux corps de beauté, mandarin de la douce volupté. Délice d'orient en ce lieu, là où l’âme est prise à un cœur blessé. En ce lieu de Chinatown parisien, mon cœur déborde de penchant.
Je demeure où la nuit sonne l’heure des jours qui vont et viennent. Je suis avec mes porteurs de jouissances d’orient Lee et Tchang. Mon cœur est chargé des sentiments d’amour avec Liu et Wang. Là où coule la Seine ! Ni le temps passé les amours ne reviennent.
Le Chinatown parisien en a retiré cette haine des vilains jours.
Copyright interdit 1972. A49 _________________________________________________________________________
Foudre du timide. (Poésie de DSJL) 1972.
L’amour est tellement rare qu’il nous est exceptionnel. Je m’en trouvais dès cet instant très décontenancé. Je ne sus pas quoi te narrer et j’en restais muet. Ce sentiment puissant m’était en bien irrationnel.
Le plus perpétuant m’avait été d’un fait inhabituel. Il me fallait te parler afin de pouvoir te garder. Mais je ne savais pas vraiment par où commencer. Tu es venu me façonner au hasard d'un soir rituel.
Toi qui as coupé un chemin de solitude. Les secondes qui passent me sont une éternité. Je sens ton regard me chercher me scruter. Tu perces mon âme de ce silence d’inquiétude.
La brillance de tes yeux met des plus éloquents. Le son de ta voix est une musique me parvenant. Quand ton sourire me transporta hors du temps. De cette nuit infinie, je cherche à aimer l’amant.
Toi, qui de ma timidité, tu en as fut foudroyé. Mes manières maladroites furent burlesques. Timidement, je cherche tes impulsions et gestes. L’espoir que tu m’assailles de l’envie de caresser.
J’espérais presque que tu veuilles ma bouche violer. Cet extrême pour me savoir enfin aimer et t’aimer. Ton intrépidité pourrait me sauver de ma timidité. Pour mon émoi ce serait un apogée de t’idolâtrer.
Éternisant l’âme par la foudre d’un timide.
Copyright interdit 1972. A50 _________________________________________________________________________ Chemin de solitude. (Poésie de DSJL) 1972.
Toi qui as coupé le chemin de ma solitude.
Cela fait si longtemps que je cherche à être aimé. Mon cœur est en apnée d’une attente d’être sauvée. Merci à toi d'avoir compris la détresse de ma timidité. Merci de m’avoir tous ces baisers arrachés.
Toi qui en as ôté la solitude de mon chemin.
Arrivé à te garder, bien te caché mon été exquis. Ce trésor que je veux masquer, pour le protéger. Ceci contre toutes les âmes en amour frustré. Et que personne ne te soustraie, ne t’appropries.
Toi qui es sur mon chemin de solitude.
Toi qui as la jeunesse printanière, ce reflet de texture. Si tu lis les écrits poétiques de tous mes espoirs. Pense être l’élu pour le partage de mon territoire. Ne jette pas ma théorie comme une élémentaire lecture.
Veux-tu être l’amant pour les nuits d’habitudes aux jours. Sois pour moi le destructeur de cette solitude d’otage. Pour nous cette plénitude d’amour dans nos partages. Sois celui qui est mon garant, le comptable de mes amours.
Toi qui as coupé le chemin d’une solitude.
Merci d’avoir abusé de tes gestes sur mon corps. Merci de t’être collé à moi excessivement. Merci de m’avoir outragé et de te laisser outrager. Merci d’être ce que tu es et d’avoir compris ce que je suis. Merci d’exister et d’avoir comblé mon chemin de solitude.
Copyright interdit 1972. A50bis
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Grande tristesse. (POÉSIE de DSJL) 1972.
J’étais un enfant, chaque jour m’était d’un printemps. Toi qui donnes la vie, fait naître l'aurore d’une âme. Qui invente l'amour, fait naître l’essence d’un charme. Mais la nature humaine en a fait sa décision autrement.
Je marche à petits pas, chargé de laideur d’une nuit close. Comprenez-vous mes tourments, toute cette incertitude ? Écouterez vous ma douleur, ma tristesse mon inquiétude. Genoux au sol, là où tombe une larme qui file en overdose.
Toi qui as façonné aussi mon temps des blanches roses. Je marche à petits pas, au plus bas degré de mes efforts. Pleurant ma peine au regard de l’intense lune d’ombre d’or. De ce pas silencieux, le corps s’affaisse dans l’ombre rose.
Mes pas au silence de cette nuit sombre, épuisé de ce sort. Chasse mes jours d’une monotonie faite au temps morose. Genoux au sol, où les larmes font l’hécatombe d’une prose. Sur mes genoux au sol glisse une larme de ce déclin si fort.
Je marche à petits pas, dans la forêt de géants sombres. Rien de tout cela ne serrait la fin dont je m’imaginais. Comment retirer la mort qui erre dans ma poitrine usée. Un pas en silence ! Puis vingt pas, ma silhouette tombe.
J’avais le côté paisible à me sentir d’une vie mirifique. Mon regard s’évanouit dans la profondeur d’une nuit suifée. M’accorderez-vous la fin pour le repos d’un corps harassé. Alors faites que je contemple enfin un visage angélique.
Copyright interdit 1972. A51 _________________________________________________________________________ Prière d’une grande tristesse (Poésie de DSJL) 1972
Comme des démons l’ayant maculé de leurs sangs aux rituels. Refaites-moi goûter au songe des anges, parmi ces mortels. Ce monde où régnait la douceur des cœurs énamourés réels. Oublier de consumer mon visage de leurs caresses de fiels.
Je marche à petits pas, fatigué de cette nuit qui blesse. Comme si, je leur appartenais les ténèbres me rejoignent. Me donnant sur ce temps l’insolente solitude qui témoigne. Un pas en silence, puis lentement mon corps s’affaissent.
Genoux au sol où tombent les larmes qui briguent la grisaille. La douleur sort de ma gorge, celle d’un corps qui oppresse. Des larmes de sang parcourent ma poitrine de ma tristesse. J’aimerais retourner en ma demeure, aux rêves qui bâillent.
Je marche à petits pas, vers où le ciel s’offrait à mes yeux. Pourquoi n'ai-je pas trouvé de petites fées sur mon chemin ? Celles qui t’accordent parfois, une autre espérance au bien. Un pas en silence, je me noie d’une langueur d’un soir furieux.
Mon cœur aimait explorer les songes d’un cœur en faiblesse. La pluie paraît, m’accompagnant de froides cordes de voûte. Meurent au sol libre sans reflets au clair de lune qui doute. Gouttes, larmes se mêlent, puis font un ruisseau de sagesse.
Genoux ancrés au sol où tombait la perle brillante sans lieu. Je ne marche plus, chargé aux horreurs de cette pénombre. Tout en criant la peine d’un corps fixé tragiquement sombre. Loin des saisons qui meurent, dans l'enfer des mots odieux.
Je ne sais plus si je suis d’ici-bas, là ou le cœur se maintien. Mon âme fut happée par le froid de cette nuit de vauriens.
Copyright interdit 1972. A51bis ________________________________________________________________________
Non ! Laisse-moi. (POÉSIE de DSJL) 1972.
Lorsque la lune se couche, il revient dans un noir malsain. L’esclave du mécréant n’y voyait le soleil qu’en mourant. D’un dernier chant ! Il n’y avait pas d’espoir au survivant. Le démon apparaît quand la haine survient d’un malandrin.
Tu ne broies que du noir à sombrer d’un désespoir profond. Abusé d’amitié programmée à parvenir de ses fins calculées. C’est la nuit qu’il t’a déchiré, blessée d’une mort il t’a touché. Force de l’aimer malgré les retranchements de ta désunion.
D’une famille, qui ne voit en toi que cette honte pernicieuse. Cette nuit te fait vivre la misère d’un cœur explosé, laminé. N’être plus que cendres poussière, d’être en enfer fut l’idée. Devoir à tout jamais se taire, peur de la cruauté silencieuse.
La naissance de pleurs un cœur d’infinies douleurs destruction. Tout s’entremêle de froide obscurité, émanant la mélancolie. L’extrémité de la mort à venir s’empare de toi de cette folie. Incompréhension de ce qui avait d’être priorité un antipoison.
Mais, que puis-je faire cependant devant ma prison de haine ? L'amour qui a été pris à mon corps n'était pas consentant. Saisis comme un fruit de l’amer, que reste-t-il de ce moment. Navrante peine qui brutalement pose, la rancœur t’enchaîne.
Il me faut briser la chaîne qui m’empêche d’être un survivant. Je ne dois pas rester dans cette prison de douleur rancœur. Le bonheur nécessairement ailleurs recherche un autre cœur. Je dois évader mon esprit mon corps qui se détruit doucement.
Je me sens détruit, mon corps mon âme anéantie de déraison. L’amour ne devrait jamais être une punition, mais une oraison. Mes amis, je revenais à la vie de vos glorieuses compassions.
Arrachant sur un corps une funeste fusion. Faisant de mon âme une parodie de passion.
Copyright interdit 1972. A52 _________________________________________________________________________
Raconte-moi… (POÉSIE de DSJL) 1972.
Raconte-moi…
Raconte-moi la vie. Mon cœur a oublié ce que veut dire aimer. Raconte-moi le temps de mes amours né. Je meurs en souffrance de ne pas êtres l’amant. Je ne sais plus, si oui, comment j’ai aimé avant.
Raconte-moi…
Raconte-moi ce cri… Je n’entends que ton silence, j’en ai oublié mon cœur. Raconte-moi nos balades sous les vents sans heurts… Ceux qui ont fait de mes larmes une pluie de bonheur. Redonne-moi les romances de nos cœurs en fleurs !
Raconte-moi…
Raconte-moi cet oubli… Raconte-moi pourquoi dans mes yeux les étoiles brillaient. Maintenant ! Le feu de l’âme, voile et cache d’où je suis né. Explique-moi le fait de nos mélanges immanquable. Ceux qui faisaient naître nos rayons d'été enviables...
Raconte-moi…
Raconte-moi pourquoi. Que fais-je à genoux pleurant à raconter ma vie. Je n’entends plus aucun de tes cris, ni les miens ici. Retire les chants funèbres d’un cœur brisé. Mes larmes ne sont là que pour nous parler.
Raconte-moi…
Raconte-moi ce plaisir. Je partirai avec toi amant, je changerai ma naissance. Je reverrai enfin les étoiles au regard de complaisance. Raconte-moi comment mourir d’amour en tes bras ! Raconte le conte de deux cœurs et leurs états. Redonne-moi le plaisir du cœur mêlé au tien ici-bas. Raconte-moi, le toi et moi simplement sans blablas.
Copyright interdit 1972. A53 _________________________________________________________________________
Mon petit nirvana. (POÉSIE de DSJL) 1972.
Après toutes ces années passées, je ne me suis pas retrouvé. Ma tristesse de voir mes désespoirs dans ma mémoire passive. Tuant ce territoire de partage et mes tendres années oisives. Ma vie faite à des destructions aspiration des plus déformées.
Après avoir eu mes heures, minutes et secondes improvisées. Mais de tout cela, rien ne met rester du trop beau sémillant. Quand il fut vrai que la vie m’avait pris un cœur rapidement. Les jours comme les semaines et celles des années ont défilé.
Je m’étais senti obligé de me cacher pour éviter d'être jugé. Que j'ai pu être bête, de penser que le monde serait adepte. Disciples fabriqués dans les mêmes empreintes et concepts. Jugement imposé par l’humain qui ne fit que la vilaine pensée.
J'ai évidemment eu le doucereux passage d'un bonheur inégalé. Celui qui a réussi à me faire voir le monde d'une autre façon. Toute autre que celle dont, je captais jusqu'alors les opinions. Un garçon qui pour moi a été, le plus beau soleil d’une vie rêvé.
L'amour de l'infiniment beau, où le monde n’avait qu’une saison. Amour d’incontrôlable pulsion, de son âge pour certain dit vieux. Vieux par manque d'ouverture, de qui a quoi, en quoi être mieux. L’ataraxie ne fut que pâle figure au sang de ma raison passion.
Une bouche dont sa couleur fit penser au feu d'un dragon. Un brun aux cheveux noir corbeau aussi fin que fils de soie. Si fin que je les sentais à peine me glisser entre mes doigts. Ces yeux vert jade, perle d'orient allaient à mon invasion.
Quand ces yeux ce posèrent sur moi l'espace d'un instant. Aussi furtive fut-elle cette vision, que ce jour me foudroie. Ses 19 ans au regard chargé de tendresse vers mon endroit. Regard d'un beau garçon qui me fit chavirer sur le champ.
Quand mon cœur s'est emballé, j’avais eu la peur panique. Ceci arrivât sitôt notre première rencontre dans ce lieu. Un doux garçon unifiât nos âmes, j’étais tombé amoureux. Cette situation tétanisée à bafouiller d’élégance unique.
Me voilà dans une hésitation, sans l’option de cette décision. Moi petit homme fluet de 15 ans en recherche de mon émoi. Prise d’envies de sexe, avec un garçon ou une fille au choix. Ceci depuis ces fameux jours de viols détruisant ma raison.
Bien m'en a pris d'accepter sa conclusion, d’être à un autre. Arrangement de vie, que j’ai laissé prendre par cet apôtre.
Copyright interdit 1972. A54 ________________________________________________________________________
Il fut mon nirvana (POÉSIE de DSJL) 1972.
Je pourrais vous conter de maintes façons ce rêve de garçon. Mon prince de beauté, roi de cœur, empereur des sensations. Corps merveilleux en faisant une jalousie de tout bel apollon. Douceur de lui, mes songes sont désormais mêlés à ce mignon.
Sublimité d’une silhouette panachée des senteurs de l'Asie. Ce beau mec de 1.80 m 70kg, aux proportions d’un athlète. Musculature de belle perfection en descente de tablettes. Quand ce bel animal, qui tel un félin se déplaçait avec envie.
Quand de sa voie comme miel en bouche je buvais ces paroles. Petit nez droit et fier de montrer l’union d’un mélange idéal. Ses doigts longs, fins comme ceux de danseuses orientales. J’étais bercé de confiance sur mes troubles d’enfant idole.
Peau d'un cuivrée et douceur de fleurs parfumées au santal. Quand de sa basse silhouette immerge un bel objet fiévreux. Dague de chair de belle taille au plaisir de fervents amoureux. Un rappelle du jeu d'amants, et de nos tendresses bestiales.
Sur mon physique tremblant sa bouche prend se qui m’entête. Sur mon corps où ses doigts d’attouchements sont mouvants. Ils se font comme le passage d'une petite brise de printemps. Alors que sûr ce corps, c’est le souffle ravageur d’une tempête.
Ses lèvres sucrées humides étaient faites de gouttes de rosée. Prodigieux encensement comme des baisers pudiquement posé. Sueur du partage telle une pluie d'été sûr sa prairie assécher. Je suis sur sa bouche prise à la chaleur de ses lèvres miellées.
Quand sur notre corps à corps je respirais son odeur poivrée. Mère la terre, de quelle pitié mon âme s’y trouva transcendée. Sa peau était si douce que j'en tairais la différence sur notre couche de soie ! Comme son parfum de patchouli qu’il m’envoie.
Copyright interdit 1972. A55 _________________________________________________________________________ Mon seul nirvana (POÉSIE de DSJL) 1972.
Coucher sur mon corps, quant à l’effleurement de sa peau je fus son volcan rugissant. Car d'être femme était sa préférence, et s’asseyant sur mon ventre, je devins son jeune amant. Mélange de nos corps, plus encore de nos esprits, l’illumination de cet instant de partage était devenue la fusion de nos vies. Allongé collé a lui bras replié sous son ventre, il tressautait sûr le lit.
Florian mon cœur, voulait m'offrir la vie que j'attendais encore. Je me mis à pleurer, j’avais ressenti cette plénitude d’une âme heureuse ! Il m'enlaça dans ces bras comme il le ferait d’un bébé qui dort. Celle où l’existence de chaque matin, nous verrions les couleurs d'un arc-en-ciel l’habillée. Nous étions enfin à l’unisson, des cœurs d'affections pour ce que l’on espérer d’une éternité.
Destin du malheur quand dans ma vie, ils avaient détruit mes chakras. On a pris ma vie, en prenant la tienne dont je m’étais fondu corps et âme. Ma lumière se fut de rayons noirs, et mon espace se fit au drame. On me distribuait des vents de discordes, m’empêchant d'atteindre ce qui était mon nirvana.
Je renie ceux qui de ce temps on fait de ma vie une moribonde. Les couleurs de mon ciel sont devenues les noirceurs du monde. Mon âme a été trahie par la symbolique de chevaliers menteurs. Ces hommes qui d’amour ne savent distribuer que des malheurs. Mon âme pleur, mon cœur meurt, l’espérance détruit sans sa vie Mon chéri, je ne suis plus que dans la tristesse de mes poésies.
Destin qui ne croit en rien en détruisant tout, jusqu’à l'espoir de certains aux désespoirs de tout.
Copyright interdit 1972. A56 _________________________________________________________________________ Toi et moi en tristesse. (POÉSIE de DSJL) 1973
L’espoir m’était revenu de n’être plus à un autre naufrage. Espérant au loin les douleurs, au plus loin de la mort même. Tu avais l’âme à me conduire au jardin d’un cœur extrême. Je ne crois en rien, nul dieu ne c’est excusé du dommage.
J’avais eu l’espoir de voir ton retour, sur des jours à prier. Après avoir brûlé d’inutiles cierges au nom de tous saints, Comme l’humain qui voulait sauver des âmes d’un espoir vain. Je n’aurais plus aucune prière, de ce qui ne fut pas exaucé.
Tout comme de t’attrister de mon regard d’être souffrant. Laisse-moi te pleurer, pleuré mes larmes trop engrangées, Je ne voulais pas te les montrer de leurs couleurs mutilées, Elles qui sont dans mon puits de tristesse depuis longtemps.
Rien au monde ne te ramènera, je le sais d’un autre chemin. Personne ne savait, le bel amour que je cachai près de moi. On s’était fait de belles promesses sûres de la vie en émoi. Mon territoire vit séché de toi n'ayant obtenu que chagrin.
Ma douleur naît plus de chaque heure, chaque jour et nuit. Notre amour était grand fort et chargé d’histoire d’avenir. Aujourd’hui à d’innombrables douleurs de vie, je te respire. J’existais dans cette vie, quand bien même elle m’eut trahi.
Tu es parti amour, l’existence m’a volé ton sourire appris. Sur ton regard vert cristallin, j’aimerais m’y revoir encore. Rien ne put faire oublier l’image de toi a jamais sans décor. Je n’offrirais aucun pardon à ces faux dieux de t’avoir pris.
Plus rien au monde ne viendrait te replacer sous notre toit. Et c’était dans tes yeux que je voulais regarder mon émoi. M’y plongeant, j’ai su que rien ne te ramènerait vers moi. Ni mes cris et pleurs, ni ma profonde douleur sans la foi.
L’innocence à disparue quand tes yeux se sont faits froids. J’osais voir que toi tu pleurais, lorsque je pleurais sur moi. Ce sentiment dépérit mon cœur par mes larmes sans joie. Quant à mes maux, j’essuyai le coulant d’heurs qui larmoie.
Comme mes larmes qui mouillaient le dessin de ton visage. Personne ne comprend que j’ai peur d’être comme la haine, Quand de ce tout ! J’avais besoin de ta vie sans géhenne. Ton regard en le mien était un sourire, ta vie un hommage.
Copyright interdit 1973. A57 _________________________________________________________________________ Ballade nostalgique. (POÈMES de DSJL) 1973.
Sur ce bord de seine, tout me semblait devenu insipide, Les années défilent sans le souci de plaire ou déplaire, En ne laissant qu’un goût fade en donnant du bien amer. Ne laissant que cendres à l’incendie d’amoureux torride.
Elle ne nous laisse de nos existences passives nul répit, Ballade d’un parcours haché, piétiné d’incompréhension Puis trépasse sans que nous puissions jouer les trublions. Nous ne sommes que des bouchons sur cet océan de vie.
Les gens passent ! Oui, ils ne sont que d’une flânerie.
Quant à l’inattention, mes années de vie furent souillées. Ce parchemin en fit mes heures perdues du cœur latent. Quant à ce manquement, cela tua mon amitié d’innocent. Ma peine est à savoir si d’amour je pouvais encore puiser.
Mon amour mort d’un automne passé, vol au vent d’autan. Je hais ce qu’il se fut à ne plus être ce qu’étais un temps. Ma vie oubliera probablement d’avoir eu ce désagrément. Les pleurs devenus pluies, sur des regrets de printemps.
Les gens passent ! Oui, ils ne sont que d’une flânerie.
Tristesse de l’esprit de celui qui cherche encore l’amour. Mon pas se fut lourd au bord de seine, clapotis dormant. La rêverie du cœur n’est plus, j’ai perdu le chemin d’antan. J’avance et marche, mais rien de ta vie na plus son cours.
Un pas et un autre, je suis las de la mémoire d’un cœur fier. Sur la place du Tertre, ma vision de vie était ce garçon vrai. Ton contour et de plus en plus flou, celui d’un voile du passé. Mon âme est d’un vilain gris, qui me vient de ce glacial hiver.
Il fait froid sur ce parvis ou Notre Dame donne une prière. Mon cœur ne veut pas se rétablir de ma peinture craquelée. J’ai le moral morbide, le Sacré-Cœur me paraît moins sacré. Il n’est plus à ma séquence, celui qui m’était une âme chère.
Les gens passent ! Oui, ils ne sont que d’une flânerie.
Copyright interdit 1973. A58 _________________________________________________________________________ Natacha. (POÉSIE de DSJL) 1973.
Attendant que frère lumière fût ailleurs sollicité. Bien que le soleil eût déjà disparu sûr l’horizon. On voyait son dernier rond devenu moribond. La lune n’était pas encore complètement bombée.
Alors son profilé se nimba d’une clarté irréelle. Légère grâce offerte comme un spectre lunaire Elle me paraissait bien plus pure plus pâle qu’hier. Sortit comme une image d’ailleurs immatérielle.
Je remarquais tous ses féminisés fins traits. Elle qui avait un joli visage, d’un bel ovalisé. Un nez fin droit, une bouche bien dessinée. Légèrement avivé de couleur rouge foncé.
Ses beaux yeux noisette et légèrement bridés. Cerné par de magnifiques cheveux bruns moirés. De ses fins cils et sourcils brillants et foncés Font qu’à cette nuance rieuse elle contrastait.
Elle qui avait des petits doigts longs et rosés. Comme sont de sveltes danseuses orientalisées. Quand son corps avait cette couleur ambrée. À la substance manipulée de peuples mêlés.
Mon cœur chavira éclairé dans cette mâtinée. Quand le soleil se découvrit soudainement. Une brillance inonda son pur visage d’enfant. Elle fut encore plus belle à mon réveil arder.
Puis je tombais dans cette douce pénombre D’où je me fonds dans un sommeil sans ombres.
Copyright interdit 1973. A59 _________________________________________________________________________ Son Altesse la solitude. (POÉSIE de DSJL) 1973.
Un jour ! J’ai mes yeux et mes mains perdus. Je me suis perdu. Ce qui fait mon « moi ». Personne ne me voyait plus… J’aimerais faire quelque chose ! Être quelque chose. Quelque chose qui marche qui danse, qui parle, qui chante. Une vérité qui ne s’arrête pas et ne reste pas pantelante. Mais j'ai perdu ce qui remplit mon âme de plein de choses.
Mais comment ça ? Je ne sais plus. Un jour ! J’ai mes yeux et mes mains perdus. Je me suis perdu. Être quelqu’un ! Oui, mais quoi de plus.
Le regard flou, je n’arrive pas à distinguer le vrai du faux. Je voudrais retrouver un peu de lumière, un tout petit peu. Donnez-moi la main ! Qu’au moins je puisse me voir mieux. En moi, rien n’est fixe, je voudrais que l’on trouve ce mot.
Il faut me voir, mais, pourquoi je n’arrive pas à me voir ? Je veux, que l'on me voie que l'on me donne un sourire. Je voudrais respirer comme tout le monde et rire. Voir que tout n’est pas si vide, si transparent à croire.
Où sont ceux qui serraient à m’aimer sans devoir ? Je ne trouve aucune des réponses à ce savoir. Je suis las d’être sans avoir d’autres espoirs.
Qu’est-ce que je suis. Qui suis-je et pourquoi suis-je ici ? ? Quel est mon rôle ? ? Pour qui suis-je important ? Qui vit de mes sourires en pensant à moi tout le temps. Où dois-je aller ! Que dois-je voir dans ce miroir. Je veux trouver un chemin, mon territoire. Mais je ne sais plus où je suis, ni plus qui je suis.
Tous mes espoirs se sont envolés. Mais comment cela met donc arrivé ? Je ne sais plus ? Je ne sais plus. Un jour ! J’ai mes yeux et mes mains perdus. Je me suis perdu.
Copyright interdit 1973. A60
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