| Moi 12 ans et mes doutes. (2)Déprime et déprimez. (POÉSIE de DSJL) 1968
Se dire que tout va bien, alors qu'un mal mauvais vous envahit, Quand tu n'as plus aucun quidam ami qui frapperait à ta porte. Tu deviens le pestiféré de ta journée, ton silence l’emporte, Serait-ce l’hérésie d’un esprit encore tourmenté à tant d’oubli.
La journée, elle aussi te tourne le dos, son temps est vite passé. Tu ne vois rien, tu n'as rien à ressentir, rien que du triste à épier. Rien qui te ferait gaîté, pourquoi ne pas le dire, je suis déprimé. Puisque tu n’as personne à invoquer et qu’il n’y a rien à penser.
Un autre jour passe, puis un autre et encore un autre ! Hélas.
Me voilà couper du monde extérieur, tout est devenu vide et noir. Les murs se rapprochent de mon corps vide, du plus rien à voir. Que du désert à faire, voilà le mot qui petit à petit fait chagrin. Me voilà seul encore et toujours, et je ne ressens vraiment rien.
Je me suis pris les pieds dans les aiguilles du temps qui passe. Seul, rien n'est bon à ressentir, une sollicitude est à paraître. Je suis sur mon miroir d’oubli et mon corps allait disparaître. Les secondes minutes, les heures défilent filent et trépassent.
Un autre jour passe, puis un autre et encore un autre ! Hélas.
Il ne reste plus une trace, de ceux qui ne mon même pas sollicité. Les aiguilles tournent, les jours s’écoulent et les mois sont passés. Aucun pardon du temps creusant l’espace entre moi et la journée. Pardonnerai-je à tous ceux qui à leur injuste retard m'ont oublié.
Comme s’il y avait soudain du rien à dire, ni à attendre non plus. Sur ce banc, la tête entre les mains, je regarde les gens passés. Ils m’ont croisé sans me voir, en silence ils se sont tous effacés. Passe, passe le temps de celui qui trouve que le temps s’est perdu.
Un autre jour passe, puis un autre et encore un autre ! Hélas. Arrêté de m’ignorer et de m’oublier comme un jouet usé et cassé. La solitude vint à me tirer des larmes, j’aimerais crier au secours. Je crie intérieurement aidé moi, sauvé moi, je meurs sans amour.
Aurez-vous assez d'âmes pour ôter ce silence et revenir m'aimer.
Copyright interdit 1968. A20 _________________________________________________________________________ L’ange attendu. (POÉSIE de DSJL) 1967.
La vie d’un ange. La vue de ton corps tes mains, tout m’est un maintien. Durant cette nuit venant d’un jour tombé né bleu ciel. Ce que tes mots et ton parfum sucré me firent appelle. Captant tes gestes, tes yeux verts, tout me revient.
Comme tes rêves et tes soupirs, on fait à me préserver. Toute cette présence donne tes vœux, le tout m'entraîne. Librement, tout me ramène, puis se rejoint et s’enchaîne. Tu es mon âme d’espérance, celle de ma vraie destinée.
Âme d’ange. Accroché à tes doux baisers qui s’imprègnent en mon émoi. Je me sens pousser des ailes, que si haut elle me soulève. De mes désirs et déraisons, tout me destiner à tes lèvres. Tout me semble plus léger que l’air, l’amour est né avec toi.
Je t'aimai jour et nuit de ce qui fut nos jeux avantageux. Sur ta peau douce était écrite, mes plus belles poésies. Tout me rapproche à ton lieu aussi délicieux que l’esprit. Tu es l’apparition qui me connecte et délectes au mieux.
La vie d’un ange. Toi qui tombes de ce ciel, comme dans un rêve de toujours. J'ai compris que tu es mon essence, mon ange providentiel. Tout me semble d’un irréel, plus idéalisé mon ange du ciel. Quand la prison fit mine sans vie, tu la changeais d'amour.
Chacun des levers du soleil fut d’avoir enfin le cœur délié. Notre vérité donnée fut nos baisers tout faits de ce miel. Tous nos matins de ce renouveau sont devenus un bel éveil. Je t’offre mon âme à la hauteur du monde enfin divulgué.
Comme un ange, je serais son ange. Prière faite à l’archange, je suppliais cet ultime remords. Moi qui suis devenu toi, amoureusement à faire l’étalage. Partagée ma vie pour être ton âme et celui d’un partage. Prenait moitié de ma vie pour que sa vie soit sans la mort.
Copyright interdit 1967. A21 _________________________________________________________________________ Affliction du lendemain. (POÉSIE de DSJL) 1968.
Dès mon réveil, aucune merveille ne m’appelle. Mon joli cœur ce matin ne m’était plus rien. Ma main cherche à ta place à te palper en vain. Mais ce vide de touché est un tragique rappel.
Dans ce lit manque ton si tendre séduisant corps. Ton tracé sur le matelas m’invite à te voir encore. Je ferme les yeux à t’entrevoir mieux à mon sort. Tu ne seras plus à mes côtés en ce matin qui mord.
Notre dernier 45tours encore en place de la veille. Notre nid de tendresses regorge de ce qui est toi. Ton parfum enivrant entête mes narines sans joie. Sur la tablette ta photo prise la veille me surveille.
Tes dernières paroles de bonheur me sont gravées. Imagine, de Lennon me fredonne ce futur au revoir. Sur la table un verre porte ton empreinte du soir. Ton dernier présent offert au papier non déchiré.
Mon âme ne put que difficilement porter la cassure. Nos amis restés accompagnent mes larmes d’amant. Mon état d’inconscience est malgré moi très évident. Nos sincères compagnons ne purent polir ma blessure.
Mon cœur ce matin n’a plus rien de serein qui conforte. Je hais cette mort qui m'a pris ton corps s'en remord. Faisant fi de paroles retorses, je n’ai jamais aimé si fort. Ma tristesse est en hauteur de l’amour que je te porte.
En cette nuit d’angoisse, je me suis de remèdes chargés. J’ai voulu mourir pour être en ton assemblé plus près. Il s’en est fallu de si peu pour être à nouveau unifié. Encore ce lendemain qui n’en finit pas de toi égarer.
Nos amitiés m’ont égaré cet effet de retrouvailles. Ma surprise fut grande venant de personne en rejet. M’accueillant en leur vie comme deuxième enfant sujet. Excusé mes amis, mon égoïsme de vouloir cette faille.
Ma peine encore plus profonde de me savoir leur saison. Les conséquences de ton départ sont bouleversement. Mon joli cœur, ce matin tout va au mécontentement. Souvenir d’une petite âme manquante dans ma maison.
Copyright interdit 1968. A22 _________________________________________________________________________ Sommeil. (Poésie de DSJL) 1969.
En son sommeil ! C’est moi qui veille sans sa peine, Tous mes sens s’informent avec sa vie qui règne. Dans mes rêves, je sens qu’il saigne, Alors je guette son existence pleine.
Même si ma promiscuité dans sa nuit le surveille, Elle me reste inaccessible encore. Mais ses rêves troublaient mon corps. C‘était la réserve des cieux qui avait son sommeil,
En son sommeil, je sens sa peine qui traine. En son sommeil, je sens cette vaine peine.
Faisant grâce aux désirs du ciel, d’être dans son ciel. Mais plus l’abîme est profond plus le voyage s’allonge. Plus ardent fut le plaisir d’en atteindre ces songes. Sa galaxie de rêves est devenue mon bel éveil.
Dès le réveil de ton regard songeur, je m’émerveille. Quand tu dors, l’amour dort d’un beau tourment. En son sommeil, je sentais la peine du châtiment. Dans ton sommeil, je veille à toi ma jolie merveille.
Sur mon chemin, tu viens à moi d’une vie certaine. Quant au retard, j'égarais le prédateur solitaire. En son sommeil, je sens sa peine devenue amère. De vie pleine, nous sommes la vaillance incertaine.
En son sommeil, je sens toute sa peine. En ton sommeil, je sens cette vilaine peine qui s’éveille. En son sommeil, je l’aime avec ou sans peine et veille. En notre sommeil, je sens sa peine mêlée faire mienne. Moi qui veille pour retirer ta peine devenue rengaine.
Copyright interdit 1969. A23 _________________________________________________________________________ Souvenirs. (Poésie de DSJL) 1969.
Oui, cette âme que j’aime, cette seule âme vraie. Sa peau comme un champ de blé doré parfumée. Au cœur sculpté dans un nuage d’amour d’amitié. Ou son corps à se parfaire d’un soleil d’été.
Et moi son amour, je l’attends depuis si longtemps. Sa voix céleste comme un migrant oiseau chantant. Il fut l’annonce d’un de mes plus beaux printemps. Moi qui ne le croyais que d’un rêve latent.
Maintenant, je le vois, je le respire quand je me lève. Je l’entends, le cajole de cette passion naturelle. Tu es là ! OUI, tu es mon la. Tu es avec moi ici-bas.
Quand l’œil est de clarté, l’esprit fidèle de beauté. Tout le reste sur le temps passé a pu faner l’outrance. Mais au regard d’un cœur, on se maudit de souffrance. Que le temps de mémoire fut forcé de respecter.
Toi qui as pris mon cœur d’une première hardiesse. Qu’avais-je à te dire ! Et vivant, je te l’ai dit si peu. Je t’aime, toi mon insolite temple d’amour radieux. Il y ajoute les épreuves, l’inconvenante tristesse.
Au fait que ta silhouette est celle d’un troubadour. Me voici pétrifié à voir tes sublimes contours. Pour verser ce cœur vaincu par l’amour, j’ai ton éternité. Je donne à ton amour, la pensée qu’il m’avait donnée.
Tu es là. OUI, tu es là aussi près. Il est moi comme je suis d’être relié. Tu es avec moi ici-bas d’être l’aimer.
Copyright interdit 1969. A24 _________________________________________________________________________ Ultime moment. (POÉSIE de DSJL) 1969.
Toi ? Le monde, la terre, le ciel, les vents, la lumière. J’en suis arrivé à ce point d’une amoureuse emprise. Promis à l’aveuglement de ce désir sauvage primaire, Où tout vous serait égal, le ridicule n’a plus de prise.
Ma tendance était de me réconcilier à la féminité, Mais ce matin elle repoussa ma main de ces reins. En méprenant mon impatience en désir de festins. Je regrette qu’elle rejette ce moment de festivité,
Épris d’une grande tendresse envers sa tigresse. Animale ou pas, la bête est féroce devant le plaisir. Ça femelle est féroce aussi, même après ce plaisir. Comme dans sa vie à défendre l’enfant de jeunesse.
En me désirant comme un enfant tout simplement, Vers un unisson d’accouplement entendu. Elle est à regarder piéger mes atours pudiquement, Doucement, je m’insérais sans malentendu.
En son lit, l’aimer toute une nuit m’avait conquis. Tout ce bonheur au cœur me fit peur m’éprouvant. Serai-je devenu un oublieux de l'amour d'avant ? Me voici mâle épris et surpris d’être dans son lit.
Pourtant, j’aurais donné ma vie pour garder l’aimé. C’était si peu pour qui croyait n’avoir rien donné Mon cœur s’en fut serré d’être ce pauvre avenir, En me voyant aller à la trahison du souvenir.
Copyright interdit 1969. A25
________________________________________________________________________ Détresse sous-bois. (POÉSIE de DSJL) 1969.
Une journée qui devait être belle, d’un jeu de groupes en forêt. Sur ce chemin d’escalier qui mène sous-bois, le silence se fit roi. Respectant les animaux qui dans ce royaume étaient les proies ? Partant à ce silence, celui que l’on nous inculque ici en bois d’être.
Abandonné hors chemin par de petits malfrats d’homme à punir. Dans cette sombre belle forêt de sapins, je suis meurtri d’être. De cette rencontre faite au mensonge de plus grands s’apprête. En traçant de quelques pas leurs inconduites encore à définir.
Éducation faite par des gens privés du fond de vertu ! Silence. Au-dessus d’une réflexion fournie par la triste circonstance. Pourquoi ne lui a ton pas dit que la délicatesse serait poison.
Être là où personne n’était au réveil de ces impudiques polissons. Il est apeuré et tremblant, nu au regard de perfides trublions. Un cœur de beauté étonné de souffrir à cause de vils garçons De ne dire mot quand on pense, l’être ne put rien à cette leçon.
Je suis devenu l’objet de leurs délires, chut fait toi d’un silence. Quand tout de mon être devint une plaie ouverte à la malchance. Cette vie d’enfant toi le petit d’homme. Les animaux font silence. Malheureusement, tu es trop faible à lutter de cette déficience.
Les mœurs des garçons ravivés ma peur, j’avais réussi à cet oubli. Le fait accompli en délaissant l’enfant souillée de leurs semences. Il n’a subi la fin d’aucun tourment, à toutes ces douleurs défailli. Une ombre arriva vite de ce qu’en fut la nuit ! Que de silences.
Il se lève sans dire mot, se rhabille, attend d’une pose mortelle. Il se croit maudit d’être mignon, l’âge qui fit un ange cupidon. Son âme de petit prince s’endort éprouvée par cette affliction. Amertume de la lune, ses larmes à ce mal brillent du reflet tel.
Le petit ange gelé au creux d'un tronc fendu dort à ce silence. Il ne savait pas ce que fut d’avoir un corps à faire frémir l’âge. Le froid la saisit au plus profond de la nuit vers l’ultime voyage. Le vent s’amuse dans les branches d’un son qui fait l’ambiance.
Tragédie de la pensée qu’il ne fut pas du côté mirifique du mieux. Glissant du néant dans ses yeux chargés de perles d’eau et sang. Son chagrin immense d’être celui qui ne vie que de déchirement. Il s’en fallut peu que son regard ne fût celui d’un souvenir du jeu.
Tant sa faiblesse était à vouloir mourir pour ne plus avoir à subir. Dans la forêt la nuit prise de pitié vint à sauver l’esprit de l’ange. Maints gestes ce furent pour le ranimer, ils pleuraient sur l’ange. En rêvant il se vu partir dans l’autre monde pour ne plus souffrir.
La mort refusa son repos de non-souffrance prise d’existence. Ces yeux verts devinrent marron-vert de cet hiver du malheur. Sortie de ce monde des ténèbres ! Son corps vécu d’un sauveur. Pourquoi ces effrayantes sentences, ces majestueux silences.
Son essence couronne celle d’un ange tombant d’un ciel bien las. Ce matin à l'éveil d’un beau temps passé, il revint de son coma. Quand on sait ce que vous donnerait votre existence ici-bas. Comment retrouver de l’amour sans être flétri par ce qui fut là. Pour s'excuser, le monde fut encore à ce triste silence d’aléas.
Copyright interdit 1969.A26 _________________________________________________________________________ Reviens-moi ! (POÉSIE de DSJL) 1969.
Ou est la logique, que l’homme reste sec à ses heures. Nous avons tellement pris conscience que femme pleure. Pourtant devant le beau ou le triste, l'homme pleure. J’ai l’âme blessée d'enfant sur un monde de leurres. Pourtant, c’est bien l’amour qui fit réveil de mes pleurs.
L’impasse de la peur souffle l’erreur de non croyance. L’amour offre dans la douleur de belles renaissances. Pleurs cacochymes pour une vie faite pour l’aimance. Mais ce matin mon corps me donne cette souffrance.
Quand mes pleurs noient mes rêves cristal. Tuant mes heures, je meurs d’un cœur cristal. Naissent mes pleurs dans une mort cristal. Unissant mes pleurs, fêtant l’amour cristal.
Faiblesse que je crois cacher, m’enchaîne d’un secret. Je délire d’aspirer encore le bonheur d’une vie inspirée. Mon amour me manque, par le défaut de ne plus exister. Me voici une fois encore d’être un esprit écorché. Rouvrant toutes mes plaies trop mal soignées.
Mon cœur se glaça quand survint le fantôme de mes maux. Si peu de temps nous fut offert à regarder nos attraits. La promesse que l’on s'est faite c’est s’envoler avec regret. Donnant dû trop, elle me tourne le dos sans y glisser un mot.
Quand mes pleurs noient mes rêves cristal. Tuant mes heures, je meurs d’un cœur cristal. Naissent mes pleurs dans une mort cristal. Unissant mes pleurs, fêtant l’amour cristal.
Mon deuil à ne plus t’envoyer d’échos d’un message nouveau. Mon temps n'a plus qu’un automne trop gris, j’aimais ta vie. Comme celui de cet amour d’éternité que l’on s'est promis. Quand je fus dans l’attente, ton être m’a été un cadeau.
J’écoute le vent qui chantonne un printemps qui crève. Elle me fredonne l’amour infini, le son de nos chansons. I GOD YOU BABE de SONY & CHER imagine de LENNON. Les feuilles tombent sur ma peau en frôlant mes rêves.
Quand mes pleurs noient mes rêves cristal. Tuant mes heures, je meurs d’un cœur cristal. Naissent mes pleurs dans une mort cristal. Unissant mes pleurs, fêtant l’amour cristal.
Je me sens essoufflé du trop-plein de regrets d’avant. L’histoire que nous avons créée n'a pas encore changé. Me laissant comme un prisonnier de ce mal jamais ôté. N’y a-t-il pas de supplice plus réel pour l’enfant amant ?
Les pleurs de mon rêve cristal d’amour ce fit instable. Je veux pour ma raison d’amour ton âme impérissable. Ma relation avec le monde des morts sera convenable. Telle la mort d’un rêve d’amour cristal indéfinissable.
Copyright interdit 1969. A27 _________________________________________________________________________ Rencontre amère. (POÉSIE de DSJL) 1969.
La terre qui parle et qui gronde, je l'entends dehors. Dort mon joli petit prince, précieux enfant amoureux. Toi qui rêves romantismes et sérénades d’être heureux. C’est de la nuit que viennent les chimères, je m’endors.
Un nuage m'emporte, le cotonneux des rêves adorables. Prétextant t’approcher ! Ma fièvre va renaître de maux. Qui m'appelle au ciel ! Serait-ce un concert d’angelot ? Chants et rires venant de la béante fenêtre méprisable.
Doux labeur forcé de leur dure colère d’amour, répulsion. Tout m'est un cercueil qu’il cloue en grande hâte, peine. Sous les coups des plus sourds et vils caresses, la haine. Le froid d’automne vient à entrer dans mon être, frison.
Brisé dans cette nuit son cœur fut fêlé telle la porcelaine. Laissant l’ange, pantin de chiffon, jouet cassé de leur envie. L’amour devenu la géhenne en son essence d’un mal acquis. L’enfant pleure les larmes d’un crépuscule ou coule la haine.
L'échafaud, qui se bâtit ici fut que ma peine était capitale. Ce sont d’étranges galants ces hommes m’ayant couché ici. Répugnant cœur d’un bloc rouge, et leurs envies d’une nuit. Adieu monde malade, mon cœur est devenu aérien du mal.
Laissez-moi ! Ne voici en rien, le nid de votre amour volé. Ils sont avides ! La tombe m’attend, mon âme est posée. Mon corps est devenu leur jouet favori, cruelle beauté. Ô mon âme ! C'était hier l'été, sur mon pavé hiver glacé.
Le cœur, l’esprit, le corps ! Ils ont tout détruit d’un univers. Douleurs, rancœurs ne fait plus qu'un ! L’antre de maudits. Et rien ne leur suffit, à chacun de mes pleurs, de mes cris. Rien ne m’a été laissé en celle de la veille, ma vie était hier.
Copyright interdit 1969. A28 _________________________________________________________________________ Pourquoi la prison. (POÉSIES de DSJL) 1969.
En ce carré de quatre murs, effrayant, pisseux, future vie de désolé. La vie est dure, abrutissement de charité malveillante, amitié calculée. Territoire d’abnégation portant à lever le poing de hargne. Enfant devenu intraitable forçat sur qui se referme ce bagne. Mon corps ce trouve vendu en dosage de destiné. Porter dans ce monde de dégoûts et trahisons de suppliciés.
Je suis tellement las, que je leur offre n’importe quelle fausse image. Tout dans l’élan de ma punition, je fais à mon âme un mauvais étalage. Ma dernière innocence et ma dernière timidité changées par leurs vices. C’est l’âge de raison qui détruit mon ciel, me bat, me renverse, s’immisce.
Gardez-vous de la justice, prenant trop tôt les chemins d’ici ! Dans cette prison, d'où l'on ne repart pas grandi. Sur ce grabat, dont je ne reconnais aucun coloris. Avec cette odeur putride, logement de puces, poux et pisse. Je me change en objet infernal de tout leur vice. Je deviens oisif, brutal, le corps morne attachée à cet enfer. L’esprit surchargé de haine, je suis enchaîné à des fers.
L’œil furieux de sévices, ils ont fait pousser dans mon âme les racines de souffrance. À mes côtés mon corps reste marqué par des blessures qui lancent. On ne me tue pas plus que si j’étais déjà sur la fin, j’étais ce supplicié. Sur mon visage on voit le reste de mon masque d'enfant laissé souiller.
Dans ces murs pas même un compagnon, ni une vraie camaraderie. Tout mettait devenu interdit, sauf d’être continuellement pris. Je ne suis plus à un sens moral et devenu grossier. J’ai le regard perdu avec une mort morne lucidité. Ne voyant même plus les secondes, les minutes et les heures. J’étais à faire un dieu aux chimères d’un esprit trop rêveur.
L’ennui n’est plus qu’une prise d’amour, uniquement faite avec rage. Les débauches sont la folie des nombres et des erreurs en cage. L’enfant est incarcéré, ou toute inactivité afin d’être oublié. Pour s’évader ! Le seul voyage et rêverie fut l’homosexualité. Le chant déraisonnable de tous ces anges édifiés.
Nous sommes tous damnés devant un grouillement d’exaspéré. Toutes nos ailes d’angelot dans ce cimetière furent arrachées. Mon fardeau est déposé, appréciant sans vertige l’étendue de cette innocence. De cette misère-là, ce ne sont pas des âmes honnêtes qui au bien font séance.
Vérité cachée aux yeux et à l’âme d’un cœur, enfant projeté dans les violences. Farce continuelle d’une injustice de forcenée injustifiée. Je meurs de cette soif d’emprisonner, j’étouffe, je ne peux et ne veux plus crier. Juger d’une erreur, déraison d’injuste prisonnier. Celle de mon innocence me fait pleurer.
La justice na de justice qu’en faisant l’achat. C’est la honte que tu leur reproches ici-bas. Tais-toi, mais tais-toi donc faux petit malfrat ! Toi qui es dans l’élan de leurs désastres crachés. Ma liberté me sera donc finalement redonnée, Elle n’est que ce dont il m’avait cruellement volé.
Copyright interdit 1969. A29 _________________________________________________________________________ Longue attente. (POÉSIE de DSJL) 1969.
Quand parfois je te vois, j’ose croire à ma possession. Cherchant à découvrir un heureux hasard des illusions. Je préfère clore mes yeux à faire moins d’obsession. Avant que mon cœur ne soit épuisé, d’une déception.
Des histoires de mecs firent un peuple dans ma tête. Je sais ce que je veux, mais ne sait pas ce que tu veux. Tous nos projets seraient voués à l’échec sans aveux. Mais ça na jamais été un grand désespoir qui s’entête.
Combien de temps vais-je devoir attendre à ta venue. Le porteur d’illusion trotte en ma tête, veux-tu changer. Si je ne sais où tes pensées te mènent à me désobliger. Je sais ce que je veux quant à guérir de déconvenue.
Je veux tout partager avec toi, offre-moi ton cœur. Mon fardeau de chagrin restera léger, si tu reviens. Écoute cette voix intérieure, mon entrain sera tien. Je mettrais ma douceur, tout ce que j’ai de meilleur.
Transforme cette attente et mieux tu me connaîtras. Quand on est deux, je ne ressens plus tous ces bleus. Juste d’immense fourmillement d’un corps voluptueux. J’ai tellement conscience d’un bonheur, notre nirvana
Je voudrais que tu poses tes valises, je suis patience. Tu joues sur la corde des sentiments, es-tu insensible. On aime ce que l’on est, quand on est dans l’impossible. Te répondant pour deux contraints à cette apparence,
Je vois que pour toi le mensonge n’a pas de distance. Mais de ce dont je pense tu ne trouveras plus l’aimance. J’aurais donc beaucoup de temps à toutes tes absences. Je vais essayer d’oublier que tu n’es pas mon émergence.
Copyright interdit 1969. A30
_________________________________________________________________________ Ton retour. (POÉSIE de DSJL) 1969.
Dès ton arrivée me voici en renaissance de mes sens. Cher amour te voici rapatrié en cette belle journée. Secondes fabuleuses mettant donné à te retrouver. Reconquérir ton âme partie loin sans ma présence.
Tes yeux verts jade son triste de ton corps qui lance. Je t’accueille sur mon cœur et dans mes mots sages. Mon cerveau se perd en conjectures d’un vil présage. Tu me dis que ton corps subit une grande souffrance.
Toi née de gentillesse prodigieusement inimaginable. Que m’apportes-tu comme mauvais augure à ta vie. De ton esprit de pureté, nul manque n’a été commis. Pourquoi ! Dite moi pourquoi cet effet inévitable.
Toi amour toujours tendre, d’une bienveillance infinie. Tes parents nous ont laissés à nos approches d’amour. Ayant compris l’essentiel de ta vie restante à ce jour. Toi qui sais ce qu’est l’amour du toujours sans tromperie.
Toutes les barrières des désirent son enfin en cadence. Redécouvrant nos corps pris par le feu de nos intrigues. Cette première nuit n’a d’interminable que de la fatigue. Il nous reste peu de temps pour assouvir nos exigences.
Les mouvements de ton cœur sur ma poitrine sont justes. En te sentant trop vite lâcher tes envies sur nos heures. Mes paroles te rassuraient en allant consumer mon cœur. Toi blotti en mes bras tu pleures de ce malheur injuste.
Tu t’es endormie au sourire crispé de mes paroles miellées. Tu sais que je t’aime comme un fou, folie que tu me partages. J’aimerais que ta vie ne soit pas qu’une transition à nos âges. Demain, nous profiterons plus encore de cette nuit oubliée. Qui fera de nos désirs, une autre façon à notre suffrage.
Copyright interdit 1969. A31 _________________________________________________________________________ Cœur déchiré. (POÉSIE de DSJL) 1969.
Fulgurants dons faits de générosité que rien ne transgresse. Toi l’amant langoureux me rejoignant, tu es mon ciel constant. Tous deux pris d’une passion aveuglante vivons nos instants. De ton corps qui respire, transpire, je m'inspire de caresses.
Vent de brise du printemps caresse nos vies corps chantants. Je suis depuis des jours dans l’espoir du bien tel l’amoureux, Voluptueuse âme transcendée qui vole dans ce ciel resté bleu. Elle nous porte inlassablement en nos couches par tous temps.
Elle est là cette détresse qui me fut offerte sans protocole. C’est au gré d’Éole que depuis tu attendais ton vent portant. Je t’aime comme un fou, folie du cœur d’un fervent dément. Aliénation mienne où nulle camisole ne ferait que l’on m’isole.
Rien ne put de désobéir nos envies à vivre d’être à ce mieux. Mes yeux saignent à ne plus voir ce qu’un cœur à de chagrin. Ma bouche n’accentuait plus de phrase vers ce morne matin. Tu dis repartir pour un autre lieu en me laissant tel un pieu.
Mes bras et mes jambes bouillonnaient de tous mots fatals ! Je criais, supplier de ne plus être empreint de ces douleurs. Le son en venant à mes oreilles n’entendait que les malheurs. Mon cerveau tremble, s’affaisse de mes pensées bancales.
Mon corps tout entier se meurtrit, il est bousculé tailladé. Les mouches dansent mes ferventes peines dans mes yeux Ce corps meurtri me fait savoir que je n’allais pas mieux ! Il demande avec ferveur à reprendre la place où il est né.
Je te vois partir et je me sens mourir comme un damné. Tes yeux verts jade s'évadent, tes bruns cheveux longs glissent une dernière fois de mes mains. Ta bouche me touche de ce dernier souffle, quand nos corps serrés se consument d’être au lointain. Nous ne ferons plus nos mélanges à l'ombre de la lune et ses archanges. Aucun dieu ne fut secourable à sauver l’amour fait pour les anges. Copyright interdit 1969. A32 _________________________________________________________________________ Petit cœur perdu. (POÉSIE de DSJL) 1969.
Le jour vient juste de se lever sur ma lassitude. Aucun souffle n’est venu perturber ma solitude
Je ne connaissais aucune trêve à tuer mon futur, D’une noire ruelle où je traînais. Sous mes pas pourrissent les feuilles d’automne, Les derniers jours d’un été oublié. De ce réveil déjà glacial né de ce rêve monotone, Aucun vide n’était à se combler. Dans l’espace naissant d’un jour de tout parjure, J’étais d’être l’instant esseulé.
J’avançais avec le cœur chagriné de flétrissure, Tentant de remanier mes pensées. Un gémissement m’attira vers ce coin miteux, Un froid grappillé mon attention. Ce gamin assis, en pleur leva sur moi ses yeux, Il avait l’âme noire rempli d’abandon. Je pensais à la forme harmonieuse de ta nature, De ces âmes qui m’ont négligé.
Dans ce lieu où la nuit a fait de lui l’obscurité, J’étais à sa contemplation. Recherchant en discussion à savoir son milieu, Sa journée fut faite à ce destin. Son âge incertain se voulait qu’il ne fût vieux, En ne dépassant pas le mien. Ce petit cœur n’était pas à la fête, brutalisée Comme fané de son horizon.
Mon passage est un soleil de l’ombre humaine, Quand le son de voix susurrer. Me suivant dans mon songe de venir l’appuyer, On s’en est allé à pied en cœur. Mon rêve serait amer si je ne pouvais l’aider, Afin de lui retirer sa douleur. Son corps s’approcha, glissant sa main pleine, Fouillant en mon herbe peuplée.
Attentes de l’infini, il se voulut pour une nuit, Un être silencieux dans mon lit. Son secret du corps doucement il me l’offrit, Dans cette belle nuit d’où il s’oublie.
Copyright interdit 1969. A33 ________________________________________________________________________ Sur mon cœur solitaire (POÉSIE de DSJL) 1969.
Ce cœur solitaire était compris sans une gare, Je lui offrais le train de ma vie. J’avançais doucement dans le chemin du hasard, Encline au corps-à-corps fut son envie. Sur mes murs blancs mon petit amant m’exhalé, Ouvrant sa fleur d’un cœur hagard. Il était comme un fleuve sauvage, il était égaré, D’un endroit qui ignore son retard. La pitié se lisait dans ses yeux à voir les vérités. Au plus d’un être sans un regard.
Le jour se leva quand ce petit solitaire me rêva, Se posant sur ma blanche image. Puis il revient d’un beau souffle, creusant l’ébat, De ma terre, il en ôta l’enfant sage. De mon herbe juvénile il en retira ses cendres, Pour une naissance au libertinage. Je posais une pierre tombale sur ses méandres, J’avais été le destin de son présage.
Il s’était pendu à mes bras la bouche assoiffée, À prendre surprendre mon âme bulle.
Il voulait m’aimer de son corps trop abandonné, Être aimé sans autre préambule. J’ai froid ! Froid a le blessé, lui de sa fragilité, Sa chaleur supportable me brûle. La souffrance était sa conscience qui le détruit, Mon nuage bleu était son ciel gris. Il devient ma fleur en germant dans mon esprit, Petite fleur sauvage de cette nuit.
Je le laisse en définitive s’envoler comme l’amour, Une colombe mâle offrant la paix. Mon cœur saignait à ce départ en cachant le jour, Qu’enfin un petit cœur était né. Couple d’amoureux de nos trente années à deux, Ce matin il est reparti heureux. Moi l’ange solitaire sur ma terre sans autre feu, Je redevenais l’amour souffreteux.
Copyright interdit 1969. A33b _________________________________________________________________________ Suicide. (POÉSIE de DSJL) 1970.
Je ne voulais plus me matérialiser dans cette vie, J’étais dans mon rêve de silence. J’étais dans mon lit ou je m’étais enfin endormi, J’avais pris mes rêves pour une nuit. Bercé à tes délices infinis dans tes bras promis, De tes douceurs, je m’y suis blotti. Par peur de l’évidence, j’avais ôté les compromis, La peur de reprendre conscience.
J’étais dans mon lit avec mon rêve comme prison, Emporte-moi ! Oh ! Rêve de l’infini. Quand j’ai fermé mes yeux tous deux d’unissons, Dans mes cieux nous y étions. Je me noyais dans notre océan des convulsions, Dans l’ivresse de nos pulsions. Alors, laissez-moi profiter encore de sa moisson, Dans les voiles de notre nuit.
Mes cris n’allaient pas s’entendre à me maudire, Quant à mettre fin à ma vie. Enlacé dans cette éternité, je ne veux qu’être, Renaitre à ton côté et m’asseoir. Car dans le fond du couloir des rêves à naitre, Ils se cachent des âmes noires. Dans mon esprit entendu, j’aurais voulu mourir, Sans bruit, m’enfuir dans ma nuit.
Je ne désirais plus vivre, pour retrouver son âme Redevenir un être libre et sans amour. Retrouvé celui qui de vos nuits en a fait l’ivresse, Et pourtant un puits de tristesse ce matin. Espoir futile de vouloir penser a une maladresse, Que ceci est votre tout dernier chagrin. L’extrême d’une pensée à ne plus avoir un charme, D’avoir perdu la vie de sa vie qui coure.
Ne plus avoir d’envie ni de souci ne rien découvrir, Reprendre sa vie dans la mort. Sur mon lit, je me suis assis en vidant mon âme, Mon cœur meurtri dans cette nuit. Quand on est amoureux, tout est un mélodrame, Une douleur sans le partage d’une vie. Passé de l’autre côté sans avoir la peur de mourir, Cette volonté de tuer son corps
Comme d’où aucune possibilité d’un retour l’égal, A se faire d’un acte non manqué. Acte d'une overdose d'un manque d'amour fatale, Ne plus rien attendre de ce monde. Conséquence d’un malheureux moment fait totale, En se jetant dans l’idée immonde. La raison ne vaut que ce dont rédige votre mental Ce que l’âme en perdition à dicté.
Tout à l’écoute de musiques, j’avais cette emprise, M’occire là, allongée sur mon lit. Levant mes yeux et ma main vers ce qui divise, Les accessoires de dernière vie. Dans le noir en prise de pilule et lame de rasoir, J’en faisais l’espoir qui méprise. Ma vie trembla quand une larme vint m’émouvoir, Elle symbolisa ta vie ma surprise.
Copyright interdit 1970. A34
________________________________________________________________________ Frôlement. (Poésie de DSJL) 1970.
La femme amoureuse n’est pas seulement ce qu’elle est. Pas seulement, une malade, mais une perpétuelle blessée. Elle subit en continu éternellement la blessure d’amour. Quand elle offre son état d’âme pour qui lui fait la coure.
De la frôler je sentais mon sang avivé de sa chaleur. Accentué les mouvements de mon cœur. Je me sens comme l'enfant avant sa punition invoquée. Me faisant transpirer et trembler à devoir l’aimer. Neurone et hormone se battent pour ne faire qu’illusion. L’un d’eux gagnera d’un accord tacite sur sollicitation.
Elle sera pour moi, initiatrice, douce et croyante. Elle sera surtout neuve de cœur et aimante. De ces mains fragiles, occulte mon regard aimable. Tout le reste ne détenait que du négligeable.
De sa respiration, elle détient cette attention. Les choses se passent dans une indistincte union. Le moment chaotique de mes chaudes pensées. Le tout reste et restera une énigme partagée.
Amour fatal ou physique. Oui ? Et non ?
La femme aimait, ce qu'elle veut. Ce n’est pas seulement l’amour. Mais la fixité, la persévérance passionner. Une souffrance d’amour et de désir. Elle est avide et curieuse indéfiniment. Elle cherche l’impérissable approfondissement.
Son choix d’un amour est plénier, car si elle aime. Elle souffre aussi à son extrême. Ce qu’elle ordonne, c’est l’appui d’une main aimante. Plus encore ! Être renforcé dans cet amour. L’espèce humaine peut la consolider à cette union. Celui d’un moralement indescriptible bel unisson.
Copyright interdit 1970. A35 _________________________________________________________________________ Mémoire de femme. (Poésie de DSJL) 1970.
La femme qui aime se donne sans aucun retour, Des cet instant nul calcul à ce partage charnel. La nature et les éléments s’en remettent au jour, Au fait du savoir de leur innocence rituel.
La femme qui aime, aime au plus profond d’elle, Comme de tout faire à vous reconstruire. Car elle perd sa liberté, qui se caché au ciel, Quant à ce pire, elle put aussi vous haïr.
L’âme de l’amour fut le sort qui fit mourir les vierges. Ce beau et grand problème indéfinissable. Combien complexe à résoudre aux prières de cierges, On le prend comme il se donne malléable.
Le livre d’amour que veulent écrire les femmes. Ce seul livre à naître flamboyant ! Ce sont les écrits du cœur d’homme en préface, D’un seul et unique prétendant. Le graver en lettres de feu de peur qu’il s’efface, Ou disparaissent de leur mémoire.
L'amour du toujours, sans autre retour à disparaitre, Ne fonctionne pas qu’avec des aléas. Comme la tendresse d’un enfant qui serait à renaître, Bercé dans nos cœurs et sur nos bras.
Les femmes, qui aiment, se donnent sans partage, À l’ivresse d’une conception d’amour. Cette belle petite fleur qui désespère de l’âge, Avec un inconditionnel d’amour.
L’amour ce puits de science à tant faire l’érudition. Sans parvenir à donner une seule simple équation, En recherchant encore et encore sans solution.
Copyright interdit 1970. A36 _________________________________________________________________________ Le rêve du cœur. (Poésie de DSJL) 1970.
Mes mains cheminaient doucement sa pâture,
Frôlant, toutes les courbes de son corps.
Une inconditionnelle beauté de cette nature. Une harmonie de perfection en son record.
Comme notre terre de ces gorges et ces monts. Telles ses vallées et plaines, crevasses et trous. Beauté ! Qui de nos montagnes et océans profond, Tout mon être fut envahi d’un immense remous.
Es une vision entre mes bras ! Une femme si belle, Il me semblait un rêve de pouvoir la serrer ici. Vertige du pensant, que je pouvais la perdre telle. Un frisson traversa entièrement ce corps blêmi.
Mon cœur s’affola de cette pensée affligeante, À l’élan sur ma poitrine ma main voltige. L’espoir de freiner la vitesse de mes battements, Insignifiante erreur d’une ambition fragile.
La vie m’est apparue trop courte de si peu donné. Le plaisir devient grand de déposer une pensée. Comme un jour de naissance à chercher un sens. Aussi grand à ce faire dans son essence.
Ce matin met comme immatériellement promis, L’amour serait-il celui d’un cœur endormi. Un frisson encore plus violent me parcourut. Je me sentais de ce frémissement totalement nu.
Copyright interdit 1970. A37
_________________________________________________________________________ À toi Florian. (Poésie de DSJL) 1970.
J’avais souvent imaginé nos deux corps collés peau contre peau. T’embrasser c’était déjà pleinement te désirer sans un mot. De nos langues gourmandes en nos palais qui jouer à se mêler De nos caresses sur nos corps qui frémissent d’être enviés.
Nous nous léchons de la poitrine au ventre creux et son pieu. Nos lèvres fiévreuses fouillées vers un pubis broussailleux. Entre deux aines nous trouvions ce geyser de chair tendu Là ou deux calots attendent un joueur a ce voir d’être perdu.
Chacun se glisse vers ce disque rosâtes qu’aspire à s’élargir. Tout comme d’une musique qui ce partagés avec les plaisirs. Nos poils se hérissaient sur notre peau grenelée à ce toucher. Nous respirions l’odeur épicée de nos hormones à nous marier.
Nos doigts à ce toucher électrisaient nos pensées. De nos corps enfin emboîtés, nous restions collés. Arque boutant nos corps d’une gymnastique insensés. L’instant fut béni d’où nos pensées avaient fusionné. Nos mouvements saccadés firent gicler ce liquide convoité.
Nos sexes en duellistes attendent un retour de fin de parcours. Je suis profondément désolé et terriblement attrister amour. Sachant que nos journées ne font que 24 heures à contrecœur. Il ne peut y avoir de douleur mon joli cœur en ces 24 heures. Profitons de nos vies qui défilent sur nos belles heures.
Elle ne possède aucune gare d’attente si je te hante. Comme tu me hantes de cette belle longue attente.
Copyright interdit 1970. A38 _________________________________________________________________________ Retour à une source. (POÉSIE de DSJL) 1970.
L’âme fut à la nuit capable de transposer sa géhenne. Mon prince pour de toi éloigné ma peine, je fis sienne. Seul le temps pourrait me donner une réponse pleine. Retrouvant cette princesse en ce lieu de godelureau. Retour à une source d’où longtemps je n’ai bu son eau.
La vie me semble paisible en cette jouvencelle de l’air. Donnant une chance à notre rencontre me voilà binaire. Réfléchissant à mes erreurs quant un jour a ce défaire. Je tairais mon envie première où elle partira hâtivement. Ça, au moins j’en suis sûr, elle ne survivra ce différend.
Seulement voilà les sentiments d’amour une fois encore. Que nous éprouvions, je le crois en rêvant de renforts. Seront-ils, entre sa peau et la mienne tout aussi fort ? D’un tempérament de feu sommes tous deux en accords. Quand souvent je l’embrassais avec nombre d’effort.
Serait-ce pour cette raison que tu me marques autant ? N’oubliant jamais ma concession de ton éternel liant. Mon passé fut si lourd de conséquences et de travers. On dit que l'amour est un fait à tomber les barrières.
Perdre ta confiance serait attristant à nos habitudes Mais la vie de couple sans certitudes devient incertitude. J’y ai tellement réfléchi, pour en protéger mes arrières. Que je ne sais plus d’où et qui je suis à ce commentaire ! Alors me pardonnerait-elle mes imputations dernières.
Copyright interdit 1970. A39 |