| 2e livre/ 3 une enfance aux conséquences dévastatrices.**Les jours suivants, il se présenta totalement nu à m’offrit facilement ses fesses légèrement imberbes en s’asseyant sur mon service trois-pièces de façon à ce que je l'introduise. Ma peur était devenue moins régulière, tant que son oncle lui offrait sa totale confiance. J’attendais de savoir jusqu'à quel point il était épris de mon physique avec patience, jusqu'au un jour où j'eus l'audace de me refuser à ses ébats amoureux. Sa première réaction fut violente, il m’asséna un coup de crosse sur ma jambe gauche, ce qui me fit chuter au sol et pleurer de douleur. Mais, dans l’instant qui suivit, il se trouvait amoureusement à m'embrasser me demandant de lui pardonner. Je le laissais donc me prodiguer mon pardon de ses caresses et je le sodomisais avec une galanterie calculée. Sur ce fait, je m'autorisais à croire un peu plus fortement à une ouverture sur ma proche liberté, ou du moins l'espérance de l'obtenir. Je croisais souvent le mec que j'avais lardé, mais il fit en sorte que l'on n’accroche pas nos regards. Les autres gardiens se foutaient totalement de mon existence, comme si je n'existais pas et ça m’arranger bien, j'aidais les autres garçons aux tâches assignées sans faire de vague. C'était le seul et unique moyen pour arriver à mes fins, je baisais aussi avec trois autres jeunes que je trouvais mignons. P61
**Ils me donnaient en échange des clopes et du chocolat, parfois pour casser la fatigue et la faim, je mâchais un peu de coca, ce n'était pas très bon, mais cela annihilé vraiment le manque. Après plusieurs jours de palabres et de nuits d'amour avec le jeune gardien j’essayais de lui faire comprendre ce que j'espérais. Il avait fini par accepter de faire parvenir un courrier dans les bureaux des parents de Florian leurs locaux de transite se trouvant sur les docks, je n'y avais pas eu accès, à cause de mon arrestation un peu rapide à mon gout. Je signifiais à Florian dans ce courrier à quelle terrible prison je me trouvais et que j’allais surement y mourir s’il ne faisait rien pour m’en sortir. Mon jeune gardien venait à me confiait, que deux jeunes qui en arrivant au port m’avaient vendue contre quelques pesos. Je venais de savoir que malheureusement mes deux jolis Brésiliens m’avaient trahi pour une histoire de pognons, je pensais en moi-même que la bêtise humaine resterait la misère du monde. Vivre dans ce pays c'était survivre dans une jungle, là où l'argent était le maître a pensé. Trois jours vont passer et j'avais peur que mon gardien n'eût pas accédé à cette demande. Cela faisait maintenant deux semaines que j’étais dans ce cloaque et si personne ne parvenait à être au courant, je risquais de finir ma vie ici sans témoin. P62
**Rien qu’a cette pensée, je me suis mis à pleurer sur le lit d'Alberto mon geôlier, celui-ci se coucha à côté de moi et il me fit comprendre que tout aller bientôt s'arranger, il me disait cela en s'amusant à biser tout mon corps, ma bouche, en frottant son cul sur mon sexe toujours au taquet. J’ai fini par avoir des nouvelles rassurantes, afin d’éviter de rester in aeternam dans cette prison une prière qui me fut faite et transmise par un petit courrier de Florian. Les parents de Florian firent le maximum pour me sortir de cet enfer, en me faisant promettre tout de même de ne plus revoir mon Flo. Je le trouvais dégueulasse ce chantage, mais avais-je le choix, mon sauvetage viendra un soir après une journée qui m'a paru la plus longue jamais vécu. Je me suis retrouvé au petit matin à me voir expulsé en catimini de l'Argentine tel un clandestin avec pour la France et sans revoir mon chéri. Sauf que le jour où j'embarquais je l’aperçu derrière le hublot de ma cabine mon chéri regardait le navire d'une façon triste en me faisant l’envoi de bisous avec sa main. Ce billet fut payé par ses parents au capitaine d'un cargo transitoire, mais en tant que passager incognito, je leur avais fait savoir que je rembourserais cette somme quant bien même je devrais faire le trottoir pour y arrivé et que j’aimais Florian envers et contre tout. P63
**Au tout début du parcours le nez au vent et les pensées à cette cruauté, je passais des minutes à observer cet improbable défilé où l'on croisait de petits navires qui allaient en route pour un port quelconque. On doubla un beau voilier de plaisance qui allait se faufilant entre le cargo et un autre navire marchand, puis on croisa des embarcations de pêcheur. De ce départ mon cœur était encore plus détruit, mon âme fondait de tous mes verts sanglots tombant à la mer au fil de ce cargo. La vie laissait filer mes ondes sans mes maussades rancœurs ancrées dans mon corps. Je me suis mis à méditer sur les paroles de Florian qui me disait que mes proses avaient un charme mystérieux, je gisais à la contemplation de ma vie ballottée sur l'eau comme un poisson. Baudelaire aurait-il eu raison, il fallait toujours quelque part se sentir l'âme d'un clandestin. Puis peu à peu, les bateaux se furent de plus en plus rares, l'immensité du vide et de l’infini d’un océan se propageait devant mes yeux. Je suis allé me coucher découragé d’avoir vu tant d'horreurs et de beauté sur ce monde. Oui ! Je ne voyais que toi l'amour coupable d'une absence, dans ce paysage de marins perdus, d'où l'eau est devenue boueuse de mon amertume. Mes cauchemars sont revenus en rajoutant ceux d’une Argentine déplaisante, mes nuits devinrent celles d'un écorché vif. P64
**Après 15 jours en mer cloitrée dans ma cabine d'où mon voyage se faisait l'intemporel d'une mémoire rajouté à ce film du subconscient, et tous les moments déjà vécus ce rajoutait aux voiles flous d'un pays que j'aurais pu surement aimer. L'amour n'aurait pas de frontière mise à part celle fabriquée d’une race humaine à peine humanisée et qui détruit les plus belles pensées d'un cœur. Je suis arrivé à bon port sous l’habit d’un clandestin gratifié d'un billet. Je m’étais fait débarquer dans une nuit noire pour ne pas attirer d'ennui au commandant du cargo complaisant. je fus accueilli en descendant du bateau par Domi et Freddy qui me firent savoir que Fiorini veut me parler sitôt arrivé. Presque trois mois de silence ne lui avaient pas plu du tout, et Domi comme Freddy ne pouvaient mentir indéfiniment. Me voici de retour de cette balade impensable, j’en étais à me demander si je n'avais pas réellement rêvé. Mais non, la douleur qui me rester était bien réelle, comme celle au loin du regard de Florian chargé de larmes, je m'attendrais presque à le voir surgir devant moi. Mon âme d'enfants était encore à la rêverie, car j’étais à contempler la coque rouillée du cargo, et comme au souffle d'un cyclone, j'aurais aimé être un Bob Morane ou un Corto Maltaise. P65
**Pouvoir vivre la vie de ces grands aventuriers ou héros toujours seul mais d'un grand courage, mais tout cela n’était qu’un songe impossible. Voilà en quoi je n’étais qu’un enfant de 17 ans avec déjà une histoire d’amour torride. Habité de plaies plein l’âme, un corps qui lui sert de survie dans un monde qu’il voyait affreux. La pitié ou la clémence des dieux n'existent que dans les livres de contes ou dans les écrits de la Bible. Je sursautais quand Freddy posa sa main sur mon épaule, je revenais à ma réalité, avec l'impression de n'être jamais parti. Je me suis mis à regardait le paysage défilé derrière la vitre du train pour Paris, et ma vie semblait si flou auprès de la vie de mes amis. Le soir même j’arrivais accompagné de Freddy rue Jouvenet sise dans le 16e, en frappant à la porte de parrain, le carillon retentis à l'intérieur en sonnant 21 heures. La porte s'ouvrit et devant moi Lucky me dit d'entrée avec un large sourire, tout en me sautant au cou, ses yeux brillés encore à l'humidité de ces larmes juste essuyées. Je lui souriais de sa lumière qui m’enveloppé les yeux, et j'entendis la voix de parrain m’interpeller, entre Sergio, on a des choses à se dire, j'avais grand peur de sa réaction, mais bon il me fallait bien assumer mon silence et ce mensonge fait à son encontre. P66
**En entrant dans le petit salon, je l'aperçus assis dans son fauteuil napoléon, tout en fumant cet éternel cigare cubain. Mais, à ma grande surprise, il ne me fit aucun reproche, ni ne me discrédita, me demandant seulement de m'asseoir tout en me demandant si j'allais bien, puis de l'écouter attentivement. Sa voix grave se fit entendre ! Tu devrais savoir depuis le temps que l'on est une grande famille et que les mensonges ne te serviront à rien ? Quand tu seras prêt, dit toi que l'on peut tout se dire. Mais, pour l'instant présent reprend tes marques, écoutent un peu Freddy et prend soin de Lucky ! À ce propos, nous en reparlerons plus tard. Je ne voyais pas ce dont Lucky venait faire dans mon histoire, mis à part qu'il était un peu efféminé, mais ça tout le monde l'avait déjà aperçu ! Ou alors il savait que j’avais fait l’amour avec Lucky. La semaine suivante j’avais retrouvé mon métier de serveur avec mon ami loulou comme Maitre d'hôtel, on ne se côtoyer plus comme avant, il avait trouvé un autre cœur avec qui vivre. Pendant plusieurs semaines, je retrouvais toute la famille Fiorini en fin de soirée sans que parrain ne m'en dise plus sûr ce qu'il avait sous-entendu. Je ne cherchais pas trop à le savoir, de toute façon cela viendrait bien assez vite, alors je reprenais ma vie avec toujours en mémoire mon fiasco en Argentine. P67
**Pour que parrain me pardonne, j'avais accepté des voyages sur les banlieues, même jusque sur Rouen, Chartres, Reims et Dreux, je le faisais le soir après mon travail que je n‘avais pas perdu. Ma patronne m’avait vraiment épaté de ne pas m’en vouloir de cette longue absence. J’allais voir là où parrain avait plusieurs accointances avec la pègre régionale. Bien des fois j'aurais souhaité que l'un de ces mafieux me canarde pour en finir avec mes douleurs morales, elles qui ne me quittaient plus depuis le jour de mon lamentable retour. Petit à petit je devenais d'une très grande tristesse et je sombrais dans cette envie de mourir. Plusieurs fois mes amis me demandaient comme faire pour atténuer cette vague mortelle qui m'enveloppait de plus en plus. Mais peu de chose pouvait y faire, je sentais mon âme mourir à ne pas avoir rapatrié l'amour de ma vie. Mais sur cette semaine de mon retour allait avoir un goût qui me fut meilleur du fait que j’étais à trois jours de l’anniversaire de Freddy, qui me rappelait de son invitation. J’étais au soir de partir retrouver mes amis au café de Fore sur Montmartre pour cette java entre nous, sans nos parrains ou pères. P68
Parrain je vais mourir.
Freddy fêtait ses 19 ans et il avait invité une partie de ses cousins cousines à y passer la nuit, quant nous sommes entrés dans la salle elle était pleines de touristes pour la plupart étrangères. Lucky à l’oreille me susurra qu’il aimerait bien que je le baise dans les toilettes tout en me collant comme d'habitude ? Nous étions sous les yeux jaloux de son frère Freddy qui fit attention de ne pas le montrer, vu qu'il y avait à notre table une partie de sa famille. La soirée se passer plutôt bien, les bouteilles de champagne défilaient aussi vite qu'elles étaient bues, nous étions à joué les insouciants en foire. Deux heures après cette fiesta mémorable, ses cousins et cousines plus âgés prenaient congé, nous étions d’un seul coup tous les trois tel un trio qui se faisait depuis plusieurs mois déjà. Lucky réitéré qu'il voudrait bien que l'on s'amuse entre nous à l'abri des regards, ce qui bien entendu, signifiait qu'il voulait que l'on fasse l'amour. Mais nous avions tout notre temps, la nuit commencée tout juste à prendre la forme de nos amusements. Et j’avais décidé de lui faire ce qu’il me demandait, puis à une heure avancée de la soirée, les sbires de parrain débarquèrent en nous demandant d’entrer chez nous de toute urgence. P P69
**Parrain avait eu le mauvais vent d'une attaque à l'encontre de sa famille, évidemment, il ne voulait pas prendre de risque, en demandant à ses fils de revenir à la maison. Tous les trois en râlant nous avons pris le chemin du retour, mais il n’était pas prévu que je loge chez eux en fin de fête, alors, je décidais donc de prendre une autre direction. Nous étions ensemble à remonté le boulevard St-Germain, je les lâchais un peu plus loin en prenant Montmartre le Sacré-Cœur, de là ont se faisaient des saluts de la main en nous éloignant. À cause de l’alcool je me sentais fatigué, j'avais hâte de rentrée chez moi, je sifflotais en remontant la rue, quand en me retournant pour une dernière fois saluer mes amis, j'aperçus des hommes qui venaient vers moi à grands pas. J’avais ressenti instinctivement le danger, mais il était trop tard, les quatre hommes se trouvaient déjà à hauteur de mon dos, dans le lot j’avais repéré un garçon, qui ne devait pas être plus âge que moi. Le temps que je comprenne j'étais asséné d’un coup de machette sur l'épaule gauche et un coup de surin m’avait atteint le ventre. La douleur à la base de l'omoplate fut fulgurante, je poussais un cri à en déchiré les tympans de passants fantômes, je concluais d’un putain de merde ces salauds m'ont eu pour de bon ce coup-ci. P70
**En moi-même je me disais tout en tombant au sol avec des larmes de douleur et regret que je n'avais eu qu'une vie de merde. Mon Sergio, te voici sur ta fin de vie, tu vas aujourd'hui revoir ton ciel ! Je me mis à vomir de cette peur de mourir et de ce même temps, je regardais le jeune mec qui se faisait triste à me voir dans cet état. Au loin, mes amis et les sbires de parrain accouraient dans ma direction ils avaient à mon hurlement compris ce qui se tramé. Les nervis de parrain s’étaient mis à tirer des coups de feu dans ma direction. Je vus malheureusement que le jeune garçon tournoyé sur lui-même, il s’écroula à mes côtés, son sang coulé abondamment de sa poitrine. Je me voyais désolé quand son regard dans le mien ce fut vide, je pensais que je pouvais être à sa place. Machinalement je regardais ma main qui se couvrait de cette couleur rouge et qui filée entre mes doigts inexorablement. Les autres gangsters quand ils prirent la fuite en passant devant moi, je les avais reconnus, ils se trouvaient du clan des Siciliens. Quant ils passèrent devant moi, ils aperçurent que j’écrivais leurs prénoms sur mon carnet d’écriture toujours sur moi, l’un d’eu tenta de me l’arrachais sans succès. Je fermais doucement les yeux qui ne pouvaient supporter plus longtemps cette douleur qui se propager avec force dans mon corps. P71
**Je ne me suis réveillé que six heures après cette mésaventure, et en ouvrant mes mirettes, je faisais le constat que j'étais dans la chambre de Lucky, qui se trouvait à dormir à côté de moi. Mon dos me donner des élancements aigus comme mon ventre qui me brûler, je n'arrivais pas à bouger tant j’avais du mal à respirer. Je soulevais le drap et je vu un énorme pansement tacher de rouge autour de mon ventre, j’en détaillais mon état de cette écharpe à mon bras qui empêcher mon épaule de bouger. Ça me faisait horriblement mal et en plus j'avais une énorme fringale, j'avais la tête qui me tourner de ces papillons à voyagés. Devant mon corps ma faim était si précise qu’elle m’offrait presque l’envie de gerber en suivant ces miaulements en échos. J’essayais de me retourner et un hurlement sortit de ma gorge au mouvement trop brusque. Ce bruit de gorge à peine évaporé, que mon Lucky se portait a mon secours en me demandant si je n’avais pas trop mal, puis il en vint avec furie à m'embrasser sur la bouche, tout en se collant à moi histoire de voir si je pouvais encore l'aimer malgré de dures blessures. Je ne pouvais que de me trouver chanceux d'être en vie, je le regardais en souriant, mon matériel d'amour remonté à le faire savoir à Lucky, qui a la seconde suivante se jeter sous le drap pour me faire comprendre qu'il voulait me faire plaisir. P72
**Je me trouvais un peu con vu mon état actuel de ne rien pouvoir lui offrir, je réfléchissais tout en appréciant le travail buccal que me faisait mon lulu, de ma main libre je tentais gauchement de lui caressait le dos et son visage, qui de ses yeux me regardait lui sourire avec tendresse. Je pensais que si je continuais à fréquenter le milieu, j'allais assurément avant mes 25 ans finir au cimetière du Père-Lachaise, et malgré cela j’aimais être avec mes amis. Sur le même élan de mes pensées je me remémorais mon voyage en Argentine, le visage de Florian m’apparut comme un fantôme ainsi que son corps nu, sur cette divine image je nourrissais Lucky de mon sirop d’amour. P73
Le secret de Freddy.
**Depuis la fameuse soirée du pavillon de Flore où j'avais failli passer l'arme à gauche, plus le temps passe et plus Lucky est amoureux, le contraire de ce que j'espérais, cela commençait à créer un réel problème avec Freddy. J’avais bien remarqué que celui-ci avait tendance à être légèrement jaloux de son frère, surtout depuis cette phrase dite au café de Flore. Il lui arrivait même d’être méchant envers son frère, alors qu’avant il avait plutôt tendance à le chouchouter ou le surprotéger. Pour le moment, je n'en connaissais pas la raison, mais ce soir, nous sortons en boîte sans Lucky, je vais tentait de savoir le pour qui du pourquoi à cela. Le rendez-vous était pris devant chez lui pour 22 h, comme Freddy a le permis de conduire, il m’avait dit m’emmener en auto. Alors que moi je trouvais plus facile de me déplacer en train, métro, bus ou taxi sur Paris et ses banlieues. Je venais juste d’arriver au pied de son immeuble et je me suis mis à l’attendre, il était en retard comme a son habitude. Après 10 minutes à patienter j’avais presque envie de monter voir Lucky, mais voilà que la voiture de Freddy déboule, et il pilait devant moi au ras du trottoir dans un bruit de gomme s’arrachant à l'asphalte. P74
**Il avait fait des folies pour son fils ainé adoré, c'était une nouvelle caisse que Maurice son père lui avait offert, une Ford mustang blanche, avec des sièges intérieurs rouges, la frime quoi. Et au volant du véhicule, Freddy était aussi joyeux qu'un enfant de 10 ans qui a reçu son cadeau de Noël. En sortant de la voiture il se colla à moi, et m'embrassait sur la bouche, puis se reprenant aussitôt il s'excusa de cette erreur. *Oh désolé Sergio, pris par cet élan de bonheur, je n'ai pas fait gaffe, tu ne m'en veux pas hein. *En réponse je lui rétorquais ! Non, non, je peux comprendre que tu sois fou de joie, on le serait à moins, avec ça, tu vas tomber toutes les filles. *Lui ! Ouais hein, je vais toutes les tombées, elles vont me cueillir comme une cerise par la queue, ha haha elle est bonne celle-là. *Ouais, ouais que je lui rétorquais aussitôt, puis on grimpa dans la voiture et nous voilà parti pour le pacha club dans les Yvelines. Durant le trajet, il me posait plein de questions, le plus souvent sur la sexualité de son frère Lucky. Vu que celui-ci était souvent dans mes bras, mais, ça me gêner de lui répondre, plus pour Lulu que pour moi. C'était du style ça doit lui faire mal, hein, quand tu lui introduis ta queue. P75
**Je l'ai déjà vu, elle est pas mal balaise ! Où il suce bien, j'espère et ceci et cela, tant et si bien que je finissais par lui dire ce que je pensais de ses questions plutôt acerbes et mal venues dans notre soirée. Je lui disais alors ! Pourquoi tu ne demandes pas directement à ton frère, si tu veux être méchant, avec lui, il ni à pas mieux. Le reste du trajet se faisait dans un grand silence, il avait enfin compris que je le trouvais nul sur ce coup-là. Une petite heure plus tard nous étions arrivés devant le Pacha club, et quant nous descendons du véhicule, comme pris d'une frénésie, Freddy me saisissait la main m'entraînant derrière la voiture. Je ne comprenais pas bien à ce qu’il me voulait, j’en paniquais même pensant qu’il avait aperçu un danger quelconque. Je lui demandais qu’es qu’il y a tu as repéré une embrouille. Voilà que maintenant, il commençait à bafouiller ! Heu eh bien non Sergio ! J’aimerais que tu acceptes de ne pas me juger sur ce que je vais te dire ! Bon et bien, va s’y je t'écoute. Je te trouve très mignon, je me suis senti attiré vers toi bien avant Lucky, je t'aime ! Ou, alors c’est que j’ai envie de toi, je ne sais pas trop comment m’expliquait ça. Je ne savais pas quoi lui dire, un silence plana, puis il reprit. J'aimerais te faire l'amour, c'est un peu embrouiller dans ma tête, c'est peu être que sexuel refusant de me l'avouer. P76
**Un nouveau silence ce fut ! Je t'en pris, Sergio ne me rejette pas tout de suite ! Puis d'une voix presque effacée, parrain n'en saura jamais rien, je te le jure ! OK. Pour le coup, je comprends mieux toutes ces questions qu'il me posait sur les désirs de son frère. Je le contemplais sans pour autant savoir quoi lui dire, je me sentais bien plus qu'emmerder de cet aveu, j'avais baissé les yeux, et le mater en catimini afin de savoir ce qu'il fit de mon silence. Cette soirée devenait compliquée avec ce subit secret dévoilé, tout ce que je voyais pour le moment avec bien plus d'attention, c'était un très beau garçon ! Brun foncé, de grands yeux gris-bleu avec de longs cils, un superbe visage façon grec tout comme son corps mince, musclé est le teint hâlé naturel. Je suis perdu dans mes pensées quand il m'interpelle ! Hé Sergio, tu m'as entendu ! Merde, j'en étais sûr, maintenant tu m'en veux ! Ne sachant trop quoi répondre ! Hein, mais non ! Tu devrais faire des excuses à Lucky, car, lui au moins il t'aime sans retour. Je me disais que je te trouvais quand même superbe et mignon. Ces derniers mots à peine sortis de ma bouche, qu’il déposait de nouveau ces lèvres fiévreuses sur les miennes, puis il me dit. Merci Sergio ! Tu es honnête sincère, mon lulu à bien de la chance et moi aussi.P77
**Aussitôt il me serra contre lui si fort que j’en ressentais son sexe durci contre ma cuisse à ce contact, le laissant à sa passion, je me décidais d’en abréger cette étreinte. Génial tout ça, mais dit moi ! On fait quoi maintenant, tu veux toujours aller en boîte ou pas. Il s'écarta de moi un peu vexé par la froideur du moment, mais il se contint en me disant. Oui ! bien entendu nous sommes là pour nous amusait, alors, amusons-nous un max Sergio ! Après que le physionomiste-videur nous eut reconnus, ont pénétrait dans la boîte qui nous accueillait de la musique des Beach-boys (California girl). Freddy pour ne pas éveiller de soupçons, se sentant un peu en porte à faux alla directement au bar. À mi-chemin il fut happé par un groupe de fêtards, je le suivais et apercevais que c’était Denis, Thibaut avec le prince et des amis à lui ! Cette bande n’était faite que de garçons en rut évidemment attirés par les mâles. Au bout d'une demi-heure, je ne savais plus où me mettre, les uns comme les autres ne faisaient que de me reluquer, me bisouiller où essayait de me tripoter. Il arriva forcément un moment où mon Freddy en eut ras le bol, il n'avait pu dès le début de cette soirée que rester quelques minutes sur le parking avec moi à me prodiguer ses premières caresses de mâle à mâle. P78
**Il était chaud comme une caille et tous ces mecs qui me tournaient autour l’énerver, il voulut alors que l’on rentre, j’essayais de le calmer. Pour ce faire, on alla se planquer dans les toilettes comme ça, il pouvait me rouler un patin tout en glissant sa main dans mon futal et moi dans le sien. Redevenu plus calme, on revint sur la piste de danse, mais deux jeunes asiates me firent du charme en ce collant plus que de coutume à moi. Je les trouvais mignons et bien balancés, leur proéminence gonflée leur pantalon, pour ce qui était de l'âge, je ne leur donnais pas plus de 17 ans. On était tellement serré sur la piste que l’un d’eux glissa sa main dans ma poche en y glissant un petit mot. Je le ressentis quand il toucha mon pénis, je ne portais toujours pas de slip quand je sortais faire la fête. Freddy s’énerva de voir ces deux mecs me tourner autour, ou il était jaloux ou il avait une grosse envie, il recommença à faire la gueule et pour me le faire comprendre, il se mit à picoler des whiskys à tour de bras. Il en devint vite hargneux en bousculant toutes personnes qui s’approchaient trop près de moi. Jean jaques le videur me connaissant bien, vint me trouver affin que je tente de le calmer. En fin de compte en voulant le modéré, ça l'énerva encore plus, je pensais que du fait qu'il m’avait avoué sa petite attirance sexuelle vers moi le perturber. P79
**Je laissais tomber cette soirée en le décidant de nous rentrée, pendant le retour je ne mouftais pas un mot, la jalousie m'insupporter même si le fait que l'on m'aime put paraître une excuse. En rentrant chez lui il m'invita avec empressement à entrer direct dans sa piaule c'était une superbe envie où je n’y connaissais plus rien. Je lui fis comprendre qu'il avait niqué notre soirée avec ces putains de conneries de mec jaloux. Et pour cela, j’allais avoir bien du mal à lui pardonner, sur ces mots voilà qui se mit à couiner en cherchant une excuse, je suis désolé Sergio, vraiment désolé, mais mon corps était à cramer toute la soirée de ce désir pour toi, je suis au plafond j'en pouvais plus. Je la trouvais tellement bidon que je lui fis savoir illico. ! Arrête de me dire des conneries, tu me prends vraiment pour un con ou quoi. J’étais décidé à sortir de sa chambre, mais à peine ouvrais-je la porte qu’il me poussa sur le lit. Je le matais de mes yeux froid, du coup il baissa son regard et se releva, sur la piste j'avais pas mal été chauffé, je ne le fis pas languir longtemps, moi aussi j’avais envie de lui, vu que je le trouvais bien foutu. Quelques secondes plus tard je l’attirais à moi en lui disant qu’il n’était pas bien patient, alors il m'arracha mes vêtements, avec empressement, puis il retira les siens rapidement, gardant juste son slip par pudeur. P80
**Il se coucha sur moi en m’embrassant pleine bouche à mélanger nos salives, je fis glisser son slip, ses mains comme les miennes glissaient le long de nos corps, nos sexes en érections gorgés d'un plaisir à venir attendaient. Sa bouche fine, pulpeuse visiter chaque recoin de mon torse, mon ventre et bas-ventre, entre jambes. Sa langue me parcourait, pour finit le long de ma verge et ses sœurettes, pour remonter jusqu’à ma bouche, puis il fit une fouille du doigt à l'intérieur de ma rondelle, je trouvais qu’il s’en sortait plutôt bien pour un novice homo. Je lui fis exactement le même programme, son sexe qui était d’une belle ampleur remplissait ma bouche, je le masturbais avec un bonheur. Il se décida à masturber le mien avec sa bouche, un truc qu’il n’avait jamais fait avant mais il se débrouillait bien. Je sentais que j’allais éjaculer et je me retirais ! Étonné Freddy se coucha sur moi en me roulant une pelle de désespoir. Il me la roula des plus langoureuses pensant sans doute qu’il ne savait pas s’y prendre ou que je m’ennuyais. Il se colla à moi frottant son anus sur mon sexe pour m'exciter, ma queue entre ses fesses pénétrait son cercle cm par cm doucement. Il se tortillait a ressentir forcer ce passage encore étroit, c'était la première fois qu'il se faisait élargir la rondelle, mais il ne se retira pas, me laissant faire. P81
**Quant mon vît fut entièrement en lui, il s’en trouva fortement en sueur et il en accéléra ses mouvements un peu gauches de va-et-vient. Il était à me mordre les lèvres et la poitrine, quand mon sperme s’écoula dans son trou quand lui même éjaculait sur mon ventre. Je m'essuyais avec le drap en me couchant près de lui, en lui disant qu’il se débrouillait bien, il se colla à mon corps en me disant avoir aimé cette pénétration. Il bandait et je ressentais son sexe sur mon anus, cherchant à y entrer, je laissais sa grosse queue m’élargir. Il me lima doucement avec beaucoup de jouissance, pour finir de s’éparpiller dans mon fourreau, cela me fit jouir sur mon ventre tant j'avais aimé ça. Freddy posa sa tête sur mon bas-ventre au ras de ma verge, il se mit à léché avaler mon sirop ce qui confirma ce que je pensais, il avait aimé. Alors, pour je ne sais quelle raison il se confia à moi en me parlant de chose différente sur ses parents et bien entendu sur le milieu, puis il finit par s'endormir sur ma poitrine. Au petit matin Freddy se réveilla complètement affolé et sauta du lit, aussitôt il me caressa le ventre pour me réveiller. Puis il me dit pourvu que Lucky oui mon père ne nous ait pas vues ensemble et il se dirigea vers la chambre de son frère, qui dormait comme un petit ange, il alla aussitôt à celle de ses parents, mais elle était vide. P82
**Subitement il se souvint de la veille ! Ha oui putain ! Je me rappelle, ils sont à Marseille pour affaire, mais quel con, je me suis fait peur tout seul. J’étais juste derrière lui quand en se retournant vers moi, il me serra contre lui et m’embrassa tant il était soulagé. Ce fut à ce moment que Lucky sorti de sa chambre et qu’il nous vu dans le plus simple appareil bouche collée. Par chance il était encore un peu endormi, du coup il ne calqua pas tout, Freddy s’était rapidement glissait dans celle de ses parents. En passant devant moi Lucky me fit la bise tout en me disant salut mon Sergio je vais faire pipi d'abord ! Après j’ai quelque chose à te dire. Tu veux bien venir dans ma chambre après s'il te plaît, il faut que je te parle c'est peut-être grave. OK petit cul je t'y attendrais, il aimait bien que je lui dise qu’il avait un joli fessier. Freddy sortit de la chambre de ses parents et fila en direction de la cuisine, en me disant qu’il allait faire du café. Cinq minutes plus tard Lucky rappliquer dans sa chambre et venant à moi il, commença par me faire la bise buccale en me caressant le corps surtout mes bijoux qui ce trouvait en érection que du fait qu’il met touché. Lucky ce colla a moi et me dit, bon et bien voilà, tu sais que je t’aime comme un fou, et ça me rend quelquefois malade de voir tous ces garçons te courir après. P83
**Je lui répondis ! Que je n’y pouvais rien mon petit cœur quand bien même je les repousse, ils reviennent ! Je sais Sergio, je dois surement me faire une raison, mais je n'y arrive pas, je t'ai dans la peau et ça m'agace. Petit temps de pose, puis il fronça ses sourcilles et me dit, mais le pire et autre, j'ai vu Freddy te reluquer de ses yeux doux charger d'envie, et il me présenta sous le nez une image. Tien regarde ça, je l'ai récupéré quant elle est tombée de sa poche. Second temps mort ! Tu as vu hein c'est toi complètement nu ! Je pense que tu lui plais, il n'ose pas te l'avouer, c'est tout ce que je voulais te dire. Bon et bien après cette petite confidence, il me fallait calmer le désarroi dans le qu’elle se trouvait ce petit chou. Il me souriait et ses petits yeux devinrent vicieux, il était tors nu et sa trique était visible, j'avais une folle envie de butiner son corps, je devais essayer de noyer le poisson. Je le basculais sur son lit en lui roulant un super patin, tout en lui faisant glisser son bas de pyjama, puis, je lui léchais son corps entier. Son matos avait atterrît dans ma bouche, le mien dans la sienne, et je lui fouillais l’arrière de mes doigts. Il ahanait d’un vrai plaisir et encore plus quand je lui élargissais son petit trou avec ma queue, depuis le temps qu’il espérait ce moment entre nous, il en poussait des petits gémissements. P84
**Après cet intermède, on se retrouva tous trois en cuisine pour le petit-déj, Lucky continuait de me manger du regard, puis il partit se doucher. Freddy en profita pour me dire qu'il pensait en fin de compte ne pas être vraiment amoureux. Mais plutôt saisi de cet incontrôlable désir à me faire l'amour ! Un corps à corps que nous n'avons plus refait ensuite. Mais souvent la vie diffère de tes envies et décisions prises ! Deux ans plus tard, le lendemain de ses vingt et un an, il se trouva marié avec une cousine éloignée, Myriam une superbe créature native de Calacuccia en corse. Cette union fut arrangée par le milieu afin de réunir les deux plus gros clans corses et de mettre la main sur d'autres activités lucratives. Nous sommes restés de super amis, il me faisait parrain par intérim de son fils Angelo, lui qui maintenant était installé en Corse, son père lui avait donné la gérance de différents restaurants. Situé à Solenzara, Propiano et sur la baie de Saint-Florent. Ceci affin de l’éloigné du milieu par la même occasion de le protéger. J’étais malgré tout sûr qu'il en pinçait pour moi, car chaque fois qu'il téléphonait à son père, si j’étais présent, il voulait me parler. Notre discussion finissait par des sous-entendus sexuels, je sentais qu'il avait des regrets, ce qui par la suite me donnera raison, durant mes jours en planque à St Florent. P85
**Dès que je fus arrivé à St Florent, Freddy vint souvent me voir en disant qu’il était responsable de ma sécurité, jusqu’à ce bizarre matin, quand il rappliqua dans l’appartement que j’occupais à titre gracieux. Il était environ trois heures du matin quand il frappa à ma porte plusieurs fois avant que je me réveille. Et quand j’ouvris, Freddy me parut un tantinet très nerveux, mon accueil fut assez froid en cause du fait qu'il m'avait foutu la trouille. Salut ! Que viens-tu faire, tu n’as pas vu l'heure ! Il y a un problème ou quoi. Lui ! Non, non, mais c’est presque ça, Sergio, j'avais envie que l’ont fassent l'amour encore une fois. J’en étais resté bouche bée ! Hé bien oui, mais tu vas te fiancer dans deux mois, tu es malade mon Freddy, ça ne va pas le faire bordel. Lui ! Myriam et au Japon pour la semaine, quand je lui fais l'amour s'est géniale, mais s'est à toi que je pense a la fin de l’acte et ça m'obsède de ne pas le refaire avec toi. Putain, on est mal, si ton père apprend ça, je suis un mec mort, ce n'est pas tant que ça me dérange depuis le temps que je l'espère, mais. La déraison l’emporte toujours quand le sexe ou l’argent est en jeu, en cela, il tâtait de ses mains baladeuses en me roulant une galoche. P86
**On se retrouva allongé sur le sol du salon, je le déshabillais, pendant qu’il me bouffait le corps, pour moi ce n'était pas compliqué, je m’étais présenté devant lui nu, alors je lui fis l'amour comme une bête sauvage en rut. Le temps de ma cache Freddy viendra me voir trois fois par semaine, tout en prétextant auprès de Myriam des boulots à faire. Ce qui me paraissait étrange, était le fait qu'il préférait se faire sodomiser, et tout cela me chagriner, son épouse était vraiment gentille et super belle ce qui ne gâcher rien. Moi j'aurais bien aimé lui faire un petit ! Enfin bref. Ha oui au fait ! Tu voudrais surement savoir la raison qui fit que je suis en cavale. *Ce n'est pas bien compliqué, voilà le pourquoi de cette embrouille qui est intervenue dans l'après-midi du 15 juin 1968, il faisait vraiment beau sur la région parisienne. Je revenais de faire des achats accompagnés de Domi et Francky rue du temple, dans le quartier des marais. En revenant nous sommes passés par chez parrain, et Freddy nous a suivis, ensuite nous sommes allés récupérer nos costumes en prince de galle et Dormeuil, faits sur mesure chez Jean-Raymond pour ensuite aller sur le boulevard des Champs-Élysées, acheté une paire de chaussures chez Weston, et en revenant gare du nord récupérer Lucky. P87
**Lucky qui en principe devait nous attendre dans le square du nord, mais en y pénétrant, juste après le portail, nous avions aperçu une vingtaine de mecs attroupés. Ont s'étaient approché plus près par curiosité ! Et là ont constaté que le petit lulu était encerclé par une bande de connards. Sans réfléchir, j’entrais à l'intérieur du groupe sans chercher à savoir le qui du quoi, réussissant à choper la main de Lucky pour le tirer hors du cercle. Par contre je me suis fait coincer par les loubards qui me cernaient, je leur demandais alors ce qu'ils voulaient à Lulu et à moi maintenant. Pour toute réponse les mecs me soulevèrent de terre pour me volait mes pompes, ma veste ma chemise en soie, je tentais bien de me débattre contre se vole, mais c'était comme voyager dans le vide. Le temps de leur larcin afin de m'obliger à fermer ma gueule, et que j'arrête de gesticuler aussi. Ils avaient placé un coupe-chou (rasoir de coiffeur) sous ma gorge et plusieurs crans d'arrêt bien visibles sur mon ventre. D'un coup, il me revint en mémoire les viols subis, je les regardais avec une haine incroyable tout en leur disant bêtement que je les tuerais un jour ou l’autre. Un des loubards gueula le nom du chef de bande. Hé ! Labidi qu’est ce qu’on lui fait à ce fouille-merde maintenant ! Rien ! Ce n'est qu'une grande gueule de parisien, aller on se tire les flics arrivent. P88
**Prévenue par mes frères corses, la flicaille avait fini par se pointer avec eux en tête, il était trop tard, la racaille avait déjà pris le large en riant comme des cons. Accompagnés des poulets, nous nous sommes en trio disséminé dans les rues adjacentes a tenté de les chopés, mais rien, ces fumiers s’étaient volatilisés. Je me suis vu obligé de porter plainte au poste de police le plus près, je n'avais pas le choix tant le flic insistait. En ressortant du poste, nous sommes retournés rue Jouvenet plutôt déconfits. Dans le métro les gens me mataient bizarrement, bah ouais j’étais pieds nus et en teeshirt déchiré. Arrivées à destination, les nerfs moins tendus, nous étions a entré chez eux au moment où le père de Lucky et Freddy se trouvait à partir. Je me trouvais face à lui quant aussitôt il me dit. Hé Sergio, tu t'es coupé en te rasant ce matin, puis il me dévisagea mieux et vu que j’étais sans chaussures, pas très habillées. Ha, il y quelque chose qui ne tourne pas rond les enfants ! Expliquez-vous ? Lucky me regardait et une larme coula de ses jolis yeux noisette et dit à son père je n’avais pas vu qu’ils avaient failli couper la gorge de Sergio. Sitôt il s'empressa de conter toute l'histoire à son père, ce petit branleur me faisait passer pour un héros, alors que de cet acte non réfléchi, j'aurais pu y laisser ma peau. P89
**Son père vint vers moi et posa ses mains dessus mes épaules il me remercia d’avoir pris ce risque, puis il me demanda si ce fut bien Labidi le nom du chef de bande, je le lui confirmais ! J’expliquais alors à parrain que j’étais désolé n’ayant pas eu le temps de trop réfléchir aux conséquences. J’avais eu la chance que cette histoire n’ait pas tourné en eau de boudin. Il me proposa le temps de régler l’affaire que je m'éloigne pour quelque temps en Corse, du côté de St Florent. Mais, pour l'heure, j’étais invité à coucher chez eux et à partager leur repas, je tombais bien le soir d’un diner à la corse, soupe de châtaigne et chevreau rôti aux châtaignes, sa ressemblé à ma journée. Au cours du repas parrain expliquait à Freddy qu'il avait des rendez-vous à honorer dans le quartier des Gobelins. Évidemment, j’exposais ma réponse vers Freddy, il me semble que c'est dans le treizième hein, que je lançais en le regardant. Mais à le voir il me faisait la gueule du fait que je passe pour un fils. Il me répondit d'un ton sec, oui, et alors ça ne te regarde pas, et ce n'est pas tes affaires. OK, OK Freddy ne te fâche pas ! Bon ! Et bien moi je vais me coucher salut, de toute façon je suis crevé avec toutes ces émotions. Je m’étais vite endormi, la journée avait été mouvementée et elle me laissait un mauvais souvenir, j'étais le seul à y avoir laissé mes fringues. P90 |