Poésie de Cupidon.

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Moi 12 ans et mes doutes. (1)

Moi 12 ans et mes doutes. (2)

Moi 12 ans et mes doutes. (3)

Moi 12 ans et mes doutes (4)

16 ans de doutes et de larmes.

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1 / 12 ans, bafoués violés.

2 / 12 ans, bafoués violés.

3 /12 ans, bafoués violés

4 /12 ans, bafoués violés.

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2e livre/ 1 Une enfance aux conséquences dévastatrices.

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| 2e livre/ 1 Une enfance aux conséquences dévastatrices.

M DELEVILLE SERGE JEAN LOUIS.

Deuxième partie.

Une enfance aux conséquences dévastatrices.

 

Préface.

 

**Je suis né le 14 mars 1951. Rue Bariselle, à Blanc-Mesnil. Ma famille est au nombre de six frères et deux sœurs. Mon père et d’origine parisienne, ma mère de Picardie. Ils auront fait probablement ce qu’ils ont pu sur leur époque, dans une société où la pauvreté est mal perçue et montrée du doigt. Les gens plus ou moins aisés vous regardant avec une pitié nauséabonde, et leurs remarques désobligeantes. La construction de mon adolescence, jusqu'à l'âge d'une jeunesse adulte, s'est faite principalement dans la rue. Je ne devais mon existence d'être un survivant, que grâce à des personnes qui n’étaient pour cette société ou j’évoluais que des bandits, pour moi ils furent mes défenseurs sans pour autant me demandait de contre partie. Ma vie d’adolescent avait commencé en ayant subis des viols, je n'en garde toujours pas vraiment de haine, mais une continuelle détresse mémorielle et inlassablement des questions intérieures sans réponses. Il m'est difficile à comprendre encore le pourquoi, de ce qu'une jeunesse puisse violenter d'autres jeunes garçons ou filles, ils n'en faisaient de différence aucune à cet acte barbare, j’avais su plus tard que les hommes pouvaient être de même. P2

 

**J'ai malheureusement et malgré tout gardé mon cœur près de mes lèvres, ce qui contribuera à des souffrances morales encore pénibles. Mais je crois infiniment au vrai amour et ce fameux coup de foudre qui me fut offert dès mes quinze ans et réciproquement. Ma vie faite d'aventures amoureuses des plus compliqués, mais cela, vous le savez maintenant en ayant lu mon premier livre, je ne regrette toujours pas cette période en me disant que malgré tout, vu l'époque où cela s’était produit, j'avais échappé à une certaine vindicte populaire. Il va sans dire que ce n'est pas d'hier que les hommes nient et renient le fait qu'ils soient, eux aussi, attirés par un autre mâle, sans pour cela passé le pas à ce désir. J'avais vu des gens nier ce qui les attiré par un principe de prudence de leurs vis-à-vis, quant parfois même ils étaient prêts à vous faire subir le châtiment suprême avec la mort. Je dois admettre que ma vie fut faite de catastrophe et de chance mêlée, quand vous avez un accident grave, la mort peut être votre dernier chemin et pourtant dans bien des cas, vous vous en trouvez sauvegardé ! Contrairement à ce que pensaient les personnes que je croisais, la réparation à faire sur le corps et dans l’esprit devenait ardue. Oublié cette attaque sur son existence devint rédhibitoire et on se sent vite plus fragile. P3

 

**J’avais pendant longtemps cette impression d’avançais sur un fil, tout en sachant qu'il pouvait se rompre à tout moment, avec la peur insidieuse de se voir tomber dans un abîme et de ne pas y trouver une issue. C'est là où seul l'amour peut vous redonner l'envie de vivre et vous réparez, j’avais ce sentiment comme une barrière anti douleur. Puis durant mon enfance jusqu'à ce jour, je me suis mis à écrire des phrases et des poèmes ces écritures qui permutaient mes états d'âme envers moi et contre ce monde qui cernait ma vie.

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De l'amitié à l'amour sosie d'une pensée.

La distance du baiser fait qu'ils ont changé. 1966

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Quel que soit l'âge, quand on a trouvé le cœur qui bat à sa mesure.

Les années ne sont que simple journée à nos belles aventures. 1968        

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Les mouvements du cœur ne savent ce que veut dire horreur.

Alors ne cherche pas l'horreur dans un cœur qui a tes mouvements. 1969

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Le monde deviendra meilleur quand les humains arrêteront de regarder

la mort des terriens et des animaux comme une distraction de tolérance. 1970

P4

 

L’amour est une malédiction pour celui qui le vit intensément.

Mais, que seul l'amoureux veut vivre à ce doux sentiment. 1970

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Cœur vivant à souffrir ou sourire reste notre avenir.

L'amour sans être reste un simple souvenir. 1970

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La prison d’un cœur est celle de l’oubli, et l’oubli est aussi celui de l’ignorance d’une vie.

Ma vie est envahie de ta vie, ta vie est l’esprit de ma survie.

1970

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Je t'aime mon cœur, je t'aime d'une façon déraisonnable.

Mais j'adore la façon que j'ai de t'aimer. 1970

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Amour est un mot trop beau pour un monde si moche.

Mot souvent galvauder à tant de propos et reproche. 1971

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Le secret de la vie ? C'est celui d'amour à se savoir, aimer.

Il ni à rien de plus fort et plus vrai que d’avoir cette pensée. 1972

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Il trempa sa plume dans les mémoires sombres de ses nuits.

Ce fut dans l'encre de cet abysse qu'il créa l'art de poésie. 1970.

P5

 

Ces mots de maux venus du fond de l'âme sont à un cœur épris.

Ce cœur qui bat en moi appartient à celui qui de soin en a pris.

Toi qui as laissé dessus tous les stigmates d’un feu flamboyant.

Je vois briller dans mon esprit tous mots inconnus de sentiment.

J'aimerais tant resouffrir de ce mot d'amour.

Souffrir en ayant ce mot à chanter pour toujours. 1972

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Le temps fait naître l’amitié, tout comme l’âge la fît mourir.

Tu peux mourir d’un âge certain, en ayant avec toi l’amitié née. 1972

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Chacun d’entre nous est un diamant à l’état pur

que la nature et la vie façonnent à sa mesure. 1972

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La joliesse n’est pas forcément celle de l’apparence, mais celle du cœur.

Celle-ci ne vieillit pas contrairement à celle du physique. 1973

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Quand j’étais au flottement troublant de mon esprit subjugué de ton univers

Je transgressais mes intimes frontières aux tiennes au fil de mon transfert.

P6

 

Natacha.

 

**Après avoir quitté Natacha, en arrivant à mon travail, le restaurant était en flamme, l’incendie s’était déclaré dans les cuisines, le feu s'étant propagé du laboratoire à la mezzanine jusque dans les réserves. Le bar brasserie (le lackstore) où, je travaille est donc fermé pour trois semaines le temps des réfections. Ce qui me laissait un temps libre très appréciable, pour rechercher une autre raison de vivre. J’avais tout de même un boulot le midi et le soir grâce à parrain !  Je faisais des extras dans des restaurants réputés sur Paris, mais le soir après la fin de service, je sortais boire, boire afin d'oublier que j'existais sans amour. Après que plusieurs jours se soient écoulés sans aucune nouvelle de Florian, voilà qu'un soir dans une boîte de nuit sur Paris (le sous-marin), d’un pur hasard, je retrouvais la belle Natacha accompagnée de sa copine et ses amis. Nous fument surpris autant l'un que l’autre de cette nouvelle rencontre. Je la trouvais encore plus jolie que dans mon souvenir, avec ces cheveux châtain foncé mis longs sa peau hâlée naturelle avec ces très beaux yeux bleus foncé océan, d’un léger contour en amande. P7

 

**Elle à un joli petit nez égyptien une taille de guêpe et des hanches de garçon, grande pour une fille, probablement 1.75 m, des fesses rebondies, une poitrine ni trop petite ni trop grosse. Bref ! Une vraie silhouette de déesse mythologique. Je ne savais pas comment faire pour l'aborder de nouveau, n'ayant pas eu l'audace de la rappeler ou de nous revoir après notre toute première devant chez elle. La chance parfois me souriait grâce à mes amis corses, Francky et Domi les deux beaux mâles mulâtres, de véritables fieffés menteurs dragueurs invétérés. Je ne pouvais pas m’en plaindre vu qu’ils étaient allés l'inviter ainsi que ses amis à rejoindre notre table. Sitôt qu'elle m'aperçut, elle m'envoya un coucou Sergio de son plus beau sourire, montrant ses dents blanches comme craie, alignées avec perfection. Sa bouche entourée de lèvres justes pulpeuses et d’un rouge vif, deux petites fossettes aux commissures, une vraie merveille pour les yeux. Ma joie fut grande qu'elle accepta de me revoir, mais plus elle s’approchait plus je me mettais à transpirer. Mes jambes tremblaient sur leurs bases, et mon corps devenait fiévreux, je ne savais pas trop quoi lui dire sur mon silence. Je me faisais remarque de ces mouvements très aériens, son petit côté asiatique émanait d’elle comme une aura. P8

 

**Quand je ressortais de ma torpeur, nous nous trouvâmes pratiquement face à face, je me sentais être un idiot à plein temps en rougissant de ses yeux qui me déshabillés. Ce fut une surprise pour moi quand elle attrapa mes deux mains en les posant sur sa taille, puis sûr d’avoir eu son effet, elle m'embrassa sur la bouche. Alors excusé moi de ce peu, mais c'était une surprise pour moi, je me sentais flatté et envahi d’un certain bonheur. Je n'avais ressenti que rarement cet effet me venant d'une fille, puis elle posa ses mains autour de mon cou et me roula un patin langoureux. J’avais des remontées de chaleur, des décharges d’électricité parcouraient mon corps. Mon ventre tressauté à chacun de ces frottements contre moi du aux caresses de ses mains dans mon dos et sur mes fesses. J'avais une trique d’enfer, tellement tendue que ça en devenait douloureux. Elle ressentit cette envie sans aucune gêne, bien au contraire, puisqu'elle baissa ses yeux vers ma proéminence qui se voyait bien, du fait de mon pantalon collant, c'était la mode du moment d’être serrée et cintrée. Natacha se frottait de plus en plus, et je devais trouver le moyen de me décoller de son corps sinon j’allais tout lâcher dans mon pantalon. Alors j'essayais de lui faire comprendre autant que ce fut possible sans la vexer. P9

 

**Elle se mit à rigoler en me caressant le sexe avec plus de virulence, je me sentais encore plus con, alors pour me mettre à l'aise, elle me glissa dans l'oreille que l'on pourrait aller chez elle, afin de remédier à mon problème. Je me trouvais bêta devant cette proposition en rougissant une fois de plus comme un enfant qui a fait une bêtise. Je me reprenais et sitôt nous prenions congé de nos amis (es). Francky et Domi sans aucune vergogne m’envoyaient des petites œillades, plus quelques phrases pleines de sous-entendus. En sortant de la boîte, elle se serra contre mon corps et sa main se posa sur mon paquet, accompagnant le tout d’un superbe bouche-à-bouche, puis on grimpa dans sa caravelle blanche de 1965. Durant le trajet, on ne se dit que peu de mots, pour moi c’était le fait de cette timidité exaspérante, elle très attentive a sa conduite, tout cela sous le couvert de la radio mise à fond ! 1 h plus tard nous étions arrivées à destination, nous grimpons à l'étage et entrons. Elle me susurra dans l'oreille, je vais me refaire une petite fraîcheur, je n’en ai pas pour bien longtemps tout en me proposant un Scotch coca pour palier à l'attente de sa réapparition. Elle posa un baiser sur ma joue puis disparut dans au bout du couloir, je visitais la pièce ou j’étais, qui été décoré avec beaucoup de finesse et chaleur, le rouge et jaune prédominés. P10

 

**Je me rendais compte que sa préférence était faite d’arts déco nippons, la plupart des meubles été moderne, une grande quantité de souvenirs de ses voyages à travers le monde, sont sur ses meubles ou crocheté sur le mur. Juste à côté de sa sono, je trouvais des disques, rock, soule, Blues, et du classique, sur la platine, je posais et écouté un morceau des Beatles (imagine de John Lennon). Dix minutes passèrent, j’étais avec un verre vide, quant devant moi réapparut Natacha habillée d'une petite nuisette transparente, cela lui arrivé ras le bonbon me faisant découvrir une silhouette de divinités, je me levais par politesse, et la pris par la taille l'embrassant goulument. Tout a nos mélanges de salives, je lui caressais son corps, des seins au pubis du dos aux fesses. Mes mains cheminaient sur toutes les courbes de ce corps d'inconditionnelle harmonie, puis de façon machinale je tirais sur deux petits liens égarés sur ses épaules, sa nuisette tomba comme une feuille au vent. Je caressais sa peau aussi douce qu'un pétale parfumé au Chanel 5. À cette fleur de rose, aucune épine ne me blessait la main ni la bouche, mis à part sa beauté qui me déchirait l’esprit. Elle avait déjà ôté ma chemise, fait sauté mes boutons de pantalon et sorti mon sexe en érection (je ne porte toujours pas de dessous quand je vais en boîte). P11

 

**On se retrouva nue sur le sol, quand elle me dévora comme une friandise rare, en avalant mes calots qui devinrent des bonbons en les faisant roulée dans sa bouche, tout comme mon capuce qu’elle étiré de ses lèvres douces. Elle me tritura et me lécha tout le corps, façon glace à la vanille, pendant que je cramais d'envie. De mon côté, je promulguais autant de caresses que possible sur sa plastique, tétant ces seins, fouillant dans ces parties intimes. Ma langue jouait avec ces deux lèvres vaginales, puis son clitoris jusqu’à ce qu’il double de volume. On se leva en continuant nos attouchements pour tomber sur son lit avec maladresse. Après avoir repris une dite position normale, je me glissais en elle et je ressortais entièrement, faisant la manipulation de mon objet plusieurs fois de suite. Puis j’allais au plus profond d'elle me collant sur son corps comme un timbre sur une enveloppe. De mes va-et-vient elle en gémissait de plus en plus fort, Natacha poussa un cri rauque et s'évanouit de sa jouissance quand je me déverse en elle. Je la regardais apeuré en ne comprenant pas son état, je me retirais puis lui parlait avec la peur au ventre, elle me regarda et me dit avec une voix spectrale, je t'aime Sergio, je suis parti visiter mon ciel ? Je t'aime continu à me faire l'amour mon cœur. P12

 

**Je ne pigeais pas trop ce qui venait d’arrivé, et je repris mon massage avant que mon lingam ne faiblisse, je replaçais donc mon gland à l'autre entrée, tout en frottant mon gland sur sa pastille, et rentrais délicatement, ses gémissements en redevinrent fréquents, je n'étais parvenu qu'à la moitié quand elle s'arque bouta. Alors mon pieu s'enfonça profondément en elle, son corps se tortillait de plaisir, elle me mordait le bras, me griffait le dos jusqu'aux fesses. Je n’étais pas insensible à sa chair, mes halètements de plaisir pur accompagnaient les siens, nous étions tous deux insatiables à ce mélange des corps. Deux heures s’étaient écoulées de cette gymnastique jouissive amoureuse. À peine avais-je terminé mon duo d’amant, Natacha qui avait fermé les yeux a priori somnolait, je me couchais sur le côté quand subitement ma pensée fut dirigée vers Florian, et toute à cette image, je me suis mis à pleurer en silence. Elle se colla contre moi en m'enserrant de ses bras comme un aimant, je l'entendais gémir. Je me retournais pour la contempler tout en caressant ses seins, descendant sur son pubis qui frémissait à ce frôlement. Son parfum de peau, les odeurs de nos ébats réveillaient mes envies, mon sexe remonta le long de son bas-ventre comme un serpent cherchant sa cache, ce qui la fit se réveiller avec une moue. P13

 

**Alors Natacha me saisit l'objet de sa petite mort et l’entra à l'intérieur de son foyer, une nouvelle partie commença. Une soirée, qui prendra fin à l’extinction du feu de nos corps, les heures passées furent passionnantes surprenante et très inventive, tout aussi brûlante que pleine d'amour. Le lendemain vers7 h je me levais pour sortir de la chambre, Natacha m'agrippa et m'embrassa sur la totalité de mon corps, elle voulait que l’on fasse l'amour. Mais je me devais de partir pour Enghien afin de voir l'avancer des travaux du lackstore. Elle me fit une moue réprobatrice en me laissant partir, et depuis ce jour avec Natacha mes journées sont devenues belles, ensoleillées et hors du temps. Enfin je ne subissais plus la vie, je l'aspirais presque à pleins poumons, tout ce qui croiser mon chemin redevenait à peu près beau ou excusable. Elle ne le savait peut-être pas, mais son engagement m’avait permis d’occulter mes pensées pour Florian. Hélas ! Pas totalement vu que fréquemment je l’avais en retour de mémoire. Elle m’avait redonné le goût de vivre et le plaisir de visiter de nouveau les musées, les édifices anciens comme d’aller au cinéma. Je picolais moins et toutes mes promenades en bord de seine en redevenaient romantiques, nos ébats amoureux se faisaient dans certains endroits où cela avait été fait avec Florian. P14

 

**Mais, ce que l’on préférait tous deux et de loin, c’était dans la nature avec notre ciel pour seul témoin. Le temps passé paisiblement, cela ne nous empêchait pas de revoir ses amies et les miens, nos rencontres se faisaient dans la même boîte, ou au restaurant l'Alsacienne aux Halles. Francky et Domi me trouvaient un peu trop accroché, et me serinaient souvent en me disant de prendre de la distance de faire un break. Je leur démontrais que tout ce passé extra bien, ce qui était vrai. (En tout cas pour le moment). Notre couple dure depuis trois mois et 18 jours. Mon chagrin de ne pas être avec Florian reste un obstacle pour moi et elle. J'essayais de ne pas lui faire voir, on ne se rencontrait que tous les deux ou trois jours durant ces escales. Alors, inévitablement mes souvenirs de Florian dus à l’absence de Natacha m’apparaissent plus que de coutume, je me faisais une violence extrême à ne pas pleurer. Jusqu'aux jours où ont lui à proposa de faire les longs courriers comme le Japon, la Chine, ou bien l'Australie, bref, je ne savais pas trop bien les destinations qu'elle avait choisies. Un choix qu’elle attendait depuis longtemps, elle paraissait ennuyée ! Car elle savait que l'ont ne se verrait qu'une fois ou deux par semaine, sans grande certitude, la probabilité des plus surs était toutes les quinzaines ou trois semaines. P15

 

**Il fallait que je me rende à cette évidence ses escales ne ce ferait que très rarement sur le territoire français. Je suis amoureux de Natacha, c’est la première demoiselle qui me fit savoir et comprendre que je pouvais aimer une femme. Elle fut aussi la seule qui me fit découvrir une vie de couple avec tout ce que cela comporte, elle était toute aussi vorace que moi pour nos parties de jambes en l’air et d’une belle tendresse, le ciment d’un couple. Je me suis senti bien malgré moi de lui dire d’accepter cette opportunité qu’on lui proposer, elle en rêvait depuis toujours. Et l’on devait se séparer, ce qui serait pour moi le plus douloureux a encaissé. Il fallait que je pense plus à elle qu'à moi, je ne tenais pas tout spécialement à passer pour un gentleman, mais je devais le faire pour elle. Une fois encore me voici déchiré d’une séparation avec ces douleurs et ces pleurs. J'en venais à croire que j’étais vraiment maudit, quand un sentiment devenait trop beau, on vous le reprenait par défaut. Alors le jour de notre séparation, je me suis retenu à ne pas pleurnicher devant elle. Mais le soir même dans l’appartement ce fut tout autre, mon studio me distribuait son parfum qui s’était incrusté dans la mémoire des tissus. J’avais l’impression d’entendre sa voix, qui allait sortant de chacune des pièces où nous nous sommes aimés avec passion. P16

 

**Mes pensées allaient vers elle sans aucun répit, j’étais là allongé sur le lit avec une photo d'elle, je me remémorais son corps nu et parfait, mais le cœur a dans sa mémoire ses propres intérêts et ce fut l'image de Florian qui réapparut dans mon esprit. Me voici encore torturer en ressentant mes sentiments se serrer dans ma poitrine, alors comme un gosse, j'éclatais en sanglots. Seul dans l’appartement, je poussais un cri terrible à cette douleur qui allait allégrement vers Florian plus que vers Natacha, les murs renvoyaient mes échos qui suintaient de ma détresse. Je m’étais cloîtré dans ma chambre en cela depuis maintenant trois jours, j'appelais la mort constamment à venir à mon secours, pour faire enfin cesser mes affres. Copains et copines me rendaient visite afin de tenter de soulager ma peine, je ne les laissais pas pénétrer mon esprit tourmenté, toute ma vie d'un coup était redevenue sombre, laide et inutile. Mes pensées étaient de plus en plus confuses, je sentais mon cœur ce limité, prêt à ce liquéfier par cette peine devenue immense, je ne voyais qu'un espoir à ma souffrance, celui de me détruire pour ne plus en souffrir. Au petit matin du 4e jour, Cathy la meilleure amie de Natacha débarqua en silence en pleine nuit dans mon appart, elle avait récupéré la clé que Natacha ne m'avait pas encore restituée. P17

 

**Ce fut Domi et Francky, qui lui avait fait savoir dans l'état actuel où je me trouvais, ils pensaient que Cathy pourrait me changer les idées, sachant déjà qu’elle en pinçait pour moi, et bien d’autres choses de ce que Cathy était prête à faire pour moi. Comme, par exemple, de laisser son travail d'hôtesse de l'air et de me suivre afin de ne plus me voir souffrir et me consumer. Je ne m’étais pas douté un seul instant qu'elle pouvait être amoureuse de moi, et quand bien même pour me dire bonjours, elle m'embrassait sur la bouche avec force en se collant à moi de façon entendue. Mais moi je n’en faisais pas de cas dans les pays de l’Est, cela faisait partie du folklore, et entre amis des plus banals. Donc, ce fameux soir, Cathy était entrée silencieusement dans ma chambre, elle s'est mise nue, puis glissée dans mon lit. Je me trouvais dans un sommeil profond grâce à la pilule X donnés par Domi, au cours de la nuit, je me suis approché de ce point de chaleur et mis suis collé, Cathy a le même parfum Chanel que Natacha. Dans mon demi-sommeil comateux, dû à ma détresse, j'avais cru être avec Natacha, et instinctivement je me suis blotti contre ce corps et ce parfum, de ce frottement mon instinct de baiseur se réveilla. Je m’étais mis à embrasser à caresser ce corps offert, en le léchant et en lui titillant le secret des amants. P18

 

**Elle ne me parlait pas, mais ses petits cris et halètements suffisaient à me convaincre de continuer. Ses mains massaient et trituraient toute mon anatomie et objet sexuel, elle me roulait de savantes galoches. Dans son élan, elle s’amusait avec gourmandise de mon sexe en jouant avec mon gland dans sa bouche. J’avais ressenti son corps parsemé de frissons et tremblement chaque fois que ma main lui frôlait sa fente. Quand mon gland se posa sur l’ouverture brûlante et humide de sa flore, ne tenant plus, l'envie me poussa à la prendre, je la pénétrais avec force, et elle me lâcha un gémissement de plaisir.  Tout à mon plaisir, je ressortais mon sexe et le replacer dans son autre abime sombre, puis je revenais à son vagin, et me déverser en elle. J’entendis son cri de femelle rassasiée et un total relâchement de son corps entre mes bras, quand je retombais presque aussitôt dans un profond sommeil. Le lendemain à mon réveil, je trouvais Cathy couchée sur moi, et j'en fus très surpris, regardant sa nudité d’ou sa chaleur brûlait ma peau. Moi, je ne comprenais rien à rien de ce qu'elle faisait là, et quant Cathy ouvrit les yeux doucement, elle vu ma gêne, alors elle m'expliqua tout ce qui s'était passé dans la nuit ! Je me sentais vaporeux et d’un seul coup une détresse passa dans mes yeux encore endormis. P19

 

**Je me sentais honoré et de même façon très nulle de ne pas avoir fait cette différence avec Natacha. Cathy commença à m'expliquer qu'elle se sentait irrésistiblement attirée vers moi, en cela depuis le jour où nous nous sommes croisés devant leur immeuble. Elle distillait avec précision cette convoitise de ma personne en me disant qu'elle enviait Natacha. Elle jouissait en pensant faire un à corps à corps avec moi sous le regard de sa colocataire. Je ne pouvais que constater mon ignorance du cerveau humain, ce en quoi, le sexe l’emporte sur la raison pour le peu d’être perturbé par le désespoir. Après ce petit aparté, nous nous levâmes pour prendre un café en ne disant rien, un peu plus tard, comme un zombi je pris la direction de la douche, Cathy me suivit et l'on se doucha ensemble. Pendant notre lavage, elle continua à me titiller, ce qui fit que l'on refit l'amour sous la douche. Hé bien, je me rendais compte que grâce à elle, malgré tout sentiment controversé j'allais reprendre ma vie avec moins de douleur. Je lui fis pourtant savoir que je n'étais pas amoureux d'elle, je m’en voyais désolé de ce fait, et qu'entre nous ce ne serait que de la tendresse et du physique. Elle m’en dit alors tout simplement qu’elle acceptait cet état de fait, qu’elle patienterait le temps qu’il faut, espérant que je tomberais amoureux d’elle. P20

 

**Cathy espérait durant ces escales sur Paris, quand elle se trouverait seule, que je lui accorde le temps qui lui serait nécessaire. Et qu’elle me téléphonerait afin de savoir à quel moment, je pouvais me libérer lors de ses escales. Ce petit programme désiré par Cathy non négociable me satisfaisait pleinement, j'aurais été prétentieux de refuser ce deal. De toutes évidences je savais que je m'arrangeais pour être libre le jour de son arrivée, autant qu’il me serait possible en tout cas. Il n'était pas dans mes habitudes d'être un goujat, quand bien même si inéluctablement mon cœur allait vers mon chéri Florian.  J’allais par maintes fois essayer de lui faire comprendre qu'elle méritait mieux, belle comme elle était, les garçons seraient fière d'être à ses bras et dans son lit plus surement. Cette jeune bien belle demoiselle n'aurait eu qu'à siffler pour avoir des dizaines de garçons à ses pieds. Mais elle ne voulait rien d'autre que son Sergio comme elle rétorquât à ses amies, après plusieurs semaines, elle m'accompagnera dans certaines soirées entre amis du clan des Corses, je ne lui en racontais pas trop pour qu'elle ne soit pas effrayée. Puis un jour sans vraiment de raison apparente, je me suis trouvé à ne plus avoir de nouvelle de Cathy, je suis allé à son adresse sans réponse, mais à priori elle ni habité plus. P21

 

**Durant plusieurs jours je suis retourné à son appartement, et je l'ai attendu afin de savoir le pourquoi de son silence, mais elle n’apparaissait jamais. Puis un soir dans la boite de nuit, le Safari club, j'allais rencontrer une de ses amies, alors prenant à deux mains mon courage de grand timide, je l’abordais afin d’avoir des nouvelles de Cathy. Sa copine me regarda tout à fait éberluée, comme si je descendais du ciel, et se reprenant, elle m'expliqua ce que je n'aurais surement pas voulu apprendre. Natacha et Cathy s'étaient à une escale retrouvées en Colombie, pour y passer leurs congés de fin de semaine, la copine me dit alors qu'elles voulaient aussi y faire le point sur ma personne. Le point sur ma personne ! C'est quoi cette connerie que je lui disais, que pouvait elle me répondre, ce n'était pas son affaire. Elle continua à me conter ce qu'elle savait ! Toutes les deux se trouvaient célibataires en Colombie, et un soir en sortant d'une boite de nuit, elles furent agressées par des malfrats, qui les avaient volés violenté et égorgé. Au petit matin elles furent retrouvées dans une ruelle près de l’hôtel, après avoir eu connaissance de cette chronique pour le moins affreuse, je me suis mis à pleurais de cette triste fin, et la copine me prit dans ses bras en me disant être désolé pour moi, mon cœur se serra, moi qui l’accusais de viles pensées. P22

 

**Depuis ce fameux soir, je ne savais plus trop comment encore croire à l'humanité, j'avais déjà beaucoup de mal à voir la vie belle, en pensant a ce qui m’était arrivé avant. Et dès ce moment mon existence ce fut de prendre une tout autre voie, je retournais illico dans le milieu avec les fils de mes parrains ! Freddy, Lucky Fiorini, les jumeaux Alberti ne s'en voyaient que plus heureux, ils riaient tout le temps en me regardant avec des yeux pétillants, moi je ne comprenais pas bien pourquoi. Nous nous sommes pratiquement mis à sortir chaque soir de boîte en boîte, de fille en fille, et en cela parfois agacé grave les fils de Fiorini. La plupart de ces demoiselles que l'ont côtoyé auraient pu très facilement se prévaloir comme mannequin, mais moi, je ne les regardais que comme si ce n'était que de jolis dessins réussis. Et quand bien même j'avais ce grand plaisir de me mélanger avec ces pures beautés, je savais pertinemment qu'elle ne faisait cela que pour entrer dans les bonnes grâces de parrain. On dit souvent que la chance du débutant et au naïf ou alors aux innocents les mains pleines. Alors, je me voyais heureux d'être un naïf, un bien tendre taciturne, un rêveur silencieux qui restait à l'écoute des corps. J'étais devenu à toutes ces opportunités un jouisseur continuel, j’étais là pour oublier mes peines. P23

 

**J’étais à détruire mon corps, de tout corps à corps possible à ce qui pouvait être inimaginable ! Mais de cette descente aux enfers du sexe, devrais-je en remercier la vie de me tourner le dos avec autant de platitudes. Je me trouvais à plusieurs reprises entre les mains de femmes de la nuit, telle Gisèle, Noémie, Zarah, Claudine et les autres, ce ne sont pas des plans de drague, mais des femmes de métier. Elles ne sont en aucun cas envers elle-même des prostituées, mais de belles accompagnatrices. Nommées cover-girl, toutes ces beautés naturelles me sont offertes à l'occasion de différentes soirées mondaines, ou organisées par mes parrains. Certaines de ces dames qui par plaisir ou complaisance viendront me revoir, et cela sans jamais payer une tune. J'aurais pu, il est vrai ne pas replonger dans la sexualité masculine, mais depuis ces viols, je suis vraiment attiré par les mecs de mon âge. Il m'arrivait aussi de m'enticher pour une soirée avec des mecs plus âgés, cela m'était indifférant du moment qu'ils avaient sauvegardé un physique agréable. Je vais avoir sans chercher à le vouloir me retrouver avec des goldens boys, qui sont très souvent bi ou homos, mais très sympathique. La quasi-totalité était à travailler dans des boites gay, moi je m'en foutais totalement de les savoir autres que soi-disant hors norme. P24

 

**Je continuais à vivre ma vie et démesurément porté par le sexe, je me suis laissé embrigader dans un milieu qui était devenu ma protection et ma sauvegarde auprès d'autres malfrats, je savais pertinemment qu'ils n'étaient pas, ni ne faisaient dans la dentelle. J'avais tellement été abusé par les gens, que tout ce qui se passer autour de moi m'indifférer presque totalement. Grâce à mes deux parrains, je commençais à être connu sur Pigalle, ce sont eux qui m'avaient offert comme petit nom, Sergio di Corsica. Un nom qui fut soufflé par Lucky à son père, ce petit diable continué à me tarabuster de demande de sexe. Je pensais avec une profonde assurance que parrain ne savait rien de mes nombreuses aventures de sexes masculinisés. Je me méfiais tout de même que ça ne vienne pas à ses oreilles, ne sachant pas du tout ce que serait sa réaction. Je continuais à faire mes cabrioles avec garçons et filles, puis un jour, j'ai vu un jeune garçon de 16 ans, mon âge, il était vraiment ce que l'on appelle une petite merveille à regarder sans se lasser. Ce bijou de réussite était blond aux yeux verts jade comme Florian, il avait un visage féminin à la symétrie parfaite. Il vint à ma rencontre lors d'un repas que je dégustais avec un groupe de golden boy, et au début, je le matais sans plus, mais il a fini par me faire maints clins d'œil. P25

 

**Ce qui me conforter dans le fait que je lui plaisais aussi, alors, je lui renvoyais les mêmes appels. Presque à la fin de notre repas à tous y compris le blondinet, je suis allé aux toilettes en espérant qu'il en ferait de même, ce qui ne manqua pas de faire. Quand il entra, je me trouvais devant l'urinoir et je triquais comme un malade. Il se plaça derrière moi, et il prit mon sexe entre ses mains tout en embrassant mon cou, allant jusqu'à ma bouche. Je lui rendis ses caresses et ses baisers avec grand plaisir en lui demandant une adresse ou nous pourrions nous revoir plus tranquillement. Mais il habitait chez son père sur Paris, il arrivait de mère Russie, après avoir fini ses petites études, venant en France en collège privé pour les finir. Son parler français remarquable était juste accompagné d'un petit accent slave, ça lui donnait un petit côté plus que charmeur. Je le trouvais si beau et si fin que je lui donnais mon adresse, sans vraiment trop y croire, même si j’en gardais plus qu’un petit espoir, mutuellement nous nous sommes caressés avec rage, j’avais cette folle envie de le pénétrer et qu’il en fasse de même avec mon cul. Mais on dut arrêter nos ébats buccaux, quand on entendit du monde arrivé, et au moment où l'ont stoppé nos jeux, deux hommes à forte carrure entrèrent brutalement, ces cons m’avaient fait peur. P26

 

**Et pendant que moi je rangeais mon matos devant l’urinoir, le jeune garçon les regarda avec une certaine crainte, puis il les accompagna et sortir du restaurant. Deux semaines passèrent, je n'avais pas de nouvelle du petit Sergueï, je me disais à moi-même, tu avais raison mon Sergio tous les mêmes. C’est bien dommage, vu qu'il me faisait triquer rien que de pensée à ses petites fesses rondes ! J’ai su plus tard que l'on avait le même prénom, Serge, Sergio, Serguei. Un soir de fin de semaine en entrant chez moi, je retrouvais devant ma porte le beau slave blond, à peine l'avais-je vu qu'il m'embrassa sur la bouche. Moi étonné et un peu contrit de son silence aux semaines passées, très bêtement je m'écartais, et le repoussais en lui disant que je n'avais pas le temps, et que j'avais un rendez-vous ailleurs. Alors son visage devint grave, les yeux embués il tourna les talons et s'éloigna. Je rentrais chez moi avec cette fausse colère, puis je fus tenté de le rappeler, je sortais de mon studio afin de remédier à ma bêtise, mais il était déjà loin. Je me changeais et partais pour voir les fils Fiorini, mais la soirée ne fut pas terrible avec Lucky. Un peu plus tard dans la même soirée, je me rentrais de chez parrain, où je m'étais encore engueulé avec Lucky pour cause de son vouloir à ce que je lui fasse expressément l'amour. P27

 

**Ce qui fit que je repensais à ce garçon que j'avais éconduit méchamment, et tout à mon raisonnement, et vaine bêtise, moi qui avais si souvent été déçu par des compagnons de route, je devenais comme eux. Mais, en passant devant une porte cochère, j'entendis des gémissements ! Je me retournais vers celle-ci, et là assis au sol, entre deux portes, je voyais mon petit prince Sergueï en pleurs. Avec toute cette misère que j’avais engrangée, j'avais eu l'horreur de faire une grande angoisse à un joli petit cœur qui était amoureux de moi. Face à lui je m'agenouillais pour évidemment m'en excuser. Hélas ! Ma maladresse avait fait son chemin. Il était avec une grande détresse, quand il tomba dans mes bras, et je m’étais mis aussi à larmoyer sur ses joues roses, je me trouvais dégueulasse de lui avoir donné autant de peine. Je repensais à mon Florian parti si loin de moi ! Moi qui en venais à donner de la souffrance par ma détresse amoureuse, je n'allais quand même pas devenir, moi aussi, un salaud qui profite d'une âme qui pour son malheur était tombée amoureuse. Je l'aidais donc à ce lever, et me collais à lui, puis je l’embrassais tendrement sur ses lèvres douces, je lui redonnais cet espoir qu'il avait perdu, puis lui demandais s’il voulait venir chez moi pour ce reposé, boire du café ou autre chose sans idée à son encontre. P28

 

**Quand je le pris par la main, je la ressentis se serrer fermement entre la mienne, il me suivit en se blottissant contre moi. Je sentais ses cheveux me caressaient le visage le tout se mêler à son shampoing et parfum, et une de ses mains me caressait les fesses. Arrivé à mon appartement, il se tourna vers moi et voulut aussitôt que l'on s'enlace en enfouissant sa main dans mon herbage sexuel, je ne pouvais que nous laisser à ce qu'il demandait à ce corps-à-corps. La nuit fut belle avec ce trésor d'amour qui fut défloré pour la première fois de sa jeunesse. Nous avons passé la nuit à ne faire que ce dont, il espérait de ma chair d'amant. Sur sa silhouette de juvénile comme la mienne, ce matin d'amour lui avait apporté un ciel plus clément en lui retirant cette douleur. Je l'avais senti revivre en voyant ses yeux verts rires, son miroir sombre venait de se briser au lever de cette aurore. Nous avons pris notre petit déjeuner ensemble, il me dévorait des yeux, et moi, je le regardais d’une tendresse infinie, en me disant que, pour une fois, j'aurais peut-être un cœur à nourrir. Mais des larmes prirent le pas sur son sourire, et je ne voyais pas pourquoi il s'en trouvait de cet effet. Alors, d’une voix douce remplie de larmes, il m'avoua qu'après avoir été écarté de moi, il était retourné chez lui, mais son père n'y étant pas, il en était reparti. P29

 

**Il était revenu vers mon logement, et comme je n'étais pas encore revenu, il fut tenté de se supprimer. Je suis à l’écouter attentivement, que déjà des larmes flirtaient sur mes cils. De ce fait, je pensais à ce que furent mes désespoirs quand mon chéri dut partir pour son autre pays. Je lui offrais donc mes larmes amoureuses, pour noyer les siennes de mon regret, me reprenant je le serrais contre moi en lui refaisant l'amour, il ne se refusa pas cette étreinte, tant il attendait que l'on fasse la chose avant de prendre son congé. Pendant des semaines, nous nous sommes revues, il ne voulait que de l'amour, et moi, je le trouvais si doux, si beau, et d’une belle perfection, sans m'en rendre bien compte, je m'attachais à lui, faisant tout mon possible pour le garder avec moi le plus tardivement possible. J’étais amoureux de mon joli slave, un jour il vint me dire qu’il devait partir finir ses études en Suisse sur ordre de son père qui est ambassadeur de Russie en France. Je fus étonné qu’il soit le fils de l'ambassadeur de Russie, mais, bon je ne lui avais jamais posé de question sur sa famille. Encore une fois, j'allais être déchiré par la séparation d'une âme que j'aimais au plus profonde de moi-même, mon âme fleur de peau en amour se jouer de moi une fois de plus et durement. P30

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