| 9 /12 ans, bafoués violés.**Je n’avais rien compris à cette phrase, mais, il se baissa pour ajuster mon revers de pyjama, qui était un peu long, et par la même cela lui permit d’appuyer son visage sur mon pubis, du coup il en ressentit la bosse que faisait mon objet de désir déjà en érection à cet endroit. Il se frottait très souvent contre mon corps principalement quand il devait se déplacer autour de moi. Je me devais d’être juste, cela à priori me convenait, puisque, je ne lui fis aucune remarque. Pour ma défense, je dois dire que je le trouvais attirant, qu’il m’était difficile de même façon qu’insupportable à devoir être vexatoire. Et puis comme je disais, j'aimais bien la façon qu’il avait à se frotter à mon corps, j’étais d’un grand manque de caresses. Le second pensionnaire de la chambre était un gamin de 13 ans, Hugo, un beau petit blondinet aux yeux verts et rieurs, son séjour lui était dû d’un bras cassé, un genou déboîtait. Il me relata certains faits sur ma période de semi-coma, quand je me trouvais sans bouger. À ce moment-là, j’étais tout le temps nu, ne pouvant pas enfiler de pyjama, à cause de ma jambe plâtrée et en suspension. P241
Il m’expliqua avec nombreux détails, les fois où Roland m’aidait, il le faisait avec plein d’attention, prenant le plus souvent possible la place de la fille de salle pas toujours disponible. Le gamin trouvait sympa, qu'un mec ne me connût pas s'occupe de moi si gentiment. Je n’avais pas grand-chose à faire d’autre que de l’écouter, et puis il a un don de conteur le Bambi et j’aimais bien détailler son corps fluet, quand il était assis près de moi. Il me fit savoir aussi que durant mon semi-coma, du fait que le personnel devenait moins nombreux vers la fin de journée généralement. Roland prenait tout ça très au sérieux s’arrangeant pour me passer de l’eau fraîche sur le corps. Me prodiguant bien volontiers des massages sur les bras, les épaules, le torse le ventre et le pubis, qui lui a cet endroit n’en avait nul besoin, tout comme plus en dessous si attardant longtemps. Hugo l’ayant aperçu me lécher le matos et le reste de mon physique, en lui disant que cela ne pouvait me faire que du bien. Le gamin me fait savoir aussi que mes amis sont venus me voir très souvent les après-midi durant mon coma de cinq jours. P242
**Mes amis me parlaient de moments divers que nous avions vécus, les infirmières leur avaient dit que cela était bon pour les neurones, que je les entendais probablement, mais ne pouvaient pas leur répondre. Qu'il leur suffisait de regarder mes paupières, et si elles bougeaient ça signifier que mon cerveau enregistré en partie tout ce qui se dit. À partir de là ils sont restés scotchés sur mon visage à espionner tous mes rictus, souvent dû à la douleur, mais ça, ils ne le savent pas. Moi ! Dans mon cerveau, j’ai l’impression d’être paralysé du visage des membres, je vois les images de mon vécu, cela tourne en boucle dans mon inconscient, j’entends quelques mots-clés, quand ils sont à stimuler mes neurones. Josi est venue avec mes amis, elle s'est mise à pleurer, le visage sur ma poitrine, tout en me faisant sur le corps bises et autres caresses allant au plus bas, espérant ainsi exciter ce réveil qui lui tarde. Les copains firent barrage devant mon lit, afin que personne n’y assiste. Les caresses un peu trop manuelles de Josi ne furent pas bien vues par certains copains, et parfois ils s’engueulaient. P243.
**Sauf que Hugo faisait semblant de dormir, il avait donc pu mater tout ce qu’il voulait à leur insu. Ce fut notre Josi qui assista à mon réveil, se trouvant à m’embrassait sur le corps, et comme elle était à me caresser le sexe, elle ressentit que progressivement l'objet de ces fantasmes gonflé et durcissait dans sa main. Alors elle éclata en sanglots et lança vers le groupe un <bordel>. Puis interpellant les copains en balbutiant ces mots, qui lui venaient du cœur, sans aucun complexe. *Il bande. Heu ! Il sort du coma regardé le bien les mecs. *Mais, pour eux, cette petite phrase du moment les fit plutôt pouffé de rire, elle se reprit en leurs disant aussitôt. *Ho, ça va bien ! Bande de cons, regardé plutôt, il ouvre les yeux mon Sergio ! Hou-hou Sergio, tu m’entends. Et les copains dirent à Josi ! Ho, mais putain, tu as raison ! Regardée ces mirettes, elles s'ouvrent doucement. Dès cet instant, les autres en cœur en firent de même ! Tu nous entends Sergio, hello, tu nous entends hein. P244
**Je les regardais de mes yeux mis clos dans un total flou, j’avais le cerveau complètement dans les brumes, et je me tapais comme cadeau de bien venu, un énorme mal de crâne et en prime une douleur d’estomac. Un incroyable brouhaha se fit soudainement entendre, tous mes amis parlaient en même temps. Ils n’arrêtaient pas de m’appeler par mon prénom, pensant que j’allais répondre ! *Sergio, Sergio : Ho hé tu nous entends. *Sauf Josi qui est à m’embrassé, à me tripoter, jusqu’à ce que l’infirmière apparaisse pour faire taire ce petit monde. Elle constata que mon état évolué dans le bon sens, passer plus de cinq jours dans le coma peut être parfois irréversible. *C’était ce qu’un interne leur avait fait savoir et que cela pouvait être définitif. *Alors, l’infirmière décida de faire sortir de la chambre très gentiment tout ce petit monde un peu trop bruyant. Puis elle alerta le médecin responsable du service, et la machine médicale ce fut en route, examens et analyses en tous genres, le tout s'ensuivit d'une quantité impressionnante de radios, suivi de questions. P245
**Je me disais en moi-même que si tout cela continuer, j’allais finir par bronzer sur place, vu que j’ai passé pratiquement quatre heures dans la salle de radios, les couloirs divers et salle d’examen. Et quand enfin je suis de retour dans ma chambre, j’étais complètement épuisé, c’est un infirmier qui me porta pour me déposer dans mon lit avec douceur, et je m’étais endormi dans ces bras. Aux environs de cinq heures du matin, je me réveillais en nage, avec une forte fièvre, trempé de sueur et tremblotant de froid. Je mis la lumière péniblement et constatais que l’oreiller était couvert de sang. Je fus pris d’une grande frayeur malgré moi, et demandais de l’aide à mes voisins de lits. Roland se réveilla le premier, et encore tout vaseux, se leva et couru à la salle de garde. Il s’écoula pas mal de temps avant qu’il revienne accompagner du médecin de garde qui entra dans la chambre en bâillant de fatigue. Calé au pied de mon lit, il me posa des questions sur les sensations que j’éprouvais, encore un peu endormit, je lui expliquais ce que je ressentais tout en tremblotant de froid. P246
**Je lui disais donc que j’avais des sueurs froides, des nausées, la tête qui me tourner, et des mouches devant les yeux. Phrase que je ne pus terminer, je me suis mis à vomir et une fois de plus je suis dans les vapes. Ma température prise par l’infirmière de garde fut de 42.3, et quand je refis surface ce fut juste avant l’heure du dîner. J’avais plusieurs perfusions dans les bras, et les bras attachés au lit, après que j’eus une crise de tremblement durant l’intervention des médecins. Les explications médicales furent pour mes parents plutôt compliqués, et moi peu intéressées par leur jargon, je n’écoutais même pas. Bref, en gros pour les médecins, j’avais fait une très méchante infection à cause d’un microbe. (Genre virus ou je ne sais quoi). Et pour ce qui est du sang, rien d’anormal, que des vaisseaux qui éclatent dans le nez, dû au choc traumatique. Il faut toujours qu’il m’arrive des trucs bizarres, ras le bol, c’est à se demander si quelqu’un ne m’a pas bousillé mon karma. Moi à ce moment précis tout ce que je sais, c’est que je commençais à avoir une énorme fringale. P247
**Je me sentais faible et mon estomac criait famine avec ces petits miaulements qui me disait êtes vide, je demandais donc à une infirmière si j’avais le droit de diner, et la réponse me fut favorable. Heureusement, il est 18 h 30, quand on m'apporta le plateau-repas, et je le vidais à la vitesse grande V, quitte à me faire dégueuler le peu en quoi j'avais droit. *Je suis à ma dernière semaine d'hospitalisation, je me déplaçais tout seul maintenant, je pouvais enfin prendre une douche avec l'aide de personne, même si je suis encore faible sur mes guiboles, et j’avais quand même hâte que tout ça, se termine. Puis un soir prenant la direction de la douche, j’y entrais et me préparer à mon lavage, quand la porte se rouvrit, me faisant une peur bleue ! Ce fut Roland qui surgissait en larmes, et d’une voix très douce me déclara qu’il était amoureux de moi, qui n’avais rien remarqué jusqu’à présent. Puis il se pliait devant moi, en posant ses mains de chaque côté de mes hanches, il embrassa ma poitrine et le ventre, descendant encore à mesure qu’il pliait ces genoux. P248
**Il finit agenouillé comme pour me supplier, et se trouvant à la hauteur de mon sexe déjà raide, il l’absorba sans plus attendre ! Mon mouvement de recul ne l'intimide pas, crispant ces mains à mes hanches. Une fois de plus je fus surpris, et je suis toujours aussi maladivement craintif, je ne savais ni quoi dire ni quoi faire, en l’ayant vu avoir absorbé ma queue entièrement dans sa bouche, sans en attendre ma décision. *Il avait tout englouti jusqu’au profond de sa gorge, de sa bouche, il me masturbait et il fit cette manipulation avec autant de délicatesse que de gourmandise. Il n’arrêtait pas de me bloquer, de ses mains posées maintenant sur mes fesses, il me tirait à lui et de ce fait m’empêchait aussi de le repousser, mais avais-je envie de le refouler. Sa tentation et envie fut si forte, qu’il me glissa un doigt dans l’anus, et son savoir-faire fut si top et ma diète de sexe si longue qu’il me fit éjaculer rapidement. Puis il se releva et se mit nu, prenant mon visage entre ses mains il m'embrassa pleine bouche, je ressentais son sexe raide et brûlant appuyé sur mon ventre. P249
**Me dépassant d’une tête, j’étais très hésitant, mais sa chaleur sur mon corps éveillait mes envies de mélange. Je me décidais en caressant son sac, et en le serrant entre mes doigts son phallus se contracta encore plus à ce contact. Il continua à me fouiller de sa langue, je me décrochais de ces lèvres, et descendais ma bouche sur sa poitrine imberbe et l’embrassant sur le ventre et pubis. Je continuais mon attaque et décidais d’avaler son pénis qui ne devait pas faire loin, un quart de plus du mien, il est droit et doux dégageant une odeur suave, je le masturbais d’une main toute en le suçant. Je lui malaxais ses fesses et chatouiller l’ouverture de son anus qui me faisait des appels. Pendant que lui passait ses doigts dans mes cheveux et sur ma nuque, caressant mes épaules et mon visage. Tant et si bien qu’il éjacula dans ma bouche, je n’eus pas le temps d’avaler, car il avait collé sa bouche sur la mienne telle une ventouse. Il força le passage entre mes dents pour y glisser sa langue, me roulant un savant patin en mêlant sa salive à son sperme, pour en déglutir le tout, et moi j’adorais qu’il me suce la lèvre. P250
**Il venait de peaufiner mon apprentissage sexuel du centre sur ma sexualité masculine, on prit notre douche ensemble, il me savonnait très délicatement, ce qui contribua à me refaire triqué. Son envie grandit à mesure qu’il me lavait, il recommença à me sucer en me bouffant les testicules, introduisant sa langue dans mon anus. Puis il me branla jusqu’à ce que j’éjacule pour la seconde fois, sur sa poitrine et son visage. Il ne me fit aucune demande pressante en échange de ce plaisir. C’est la deuxième fois que je regrette, de ne pas insister pour qu’un garçon me fasse jouir la rondelle. Nous sortons et regagnons notre chambre, je me sentais un peu perdu vidé et nul après ce sport, et encore très excité par cette aventure. En entrant dans la chambre, Hugo est debout avec un de mes slips dans la main, près du nez, j’en restais hébété, ne sachant pas quoi dire ! Je jouais le mec ignorant de l’avoir vu, il était devenu rouge d’avoir été pris sur le fait, en cachant dans son dos le linge du délit, moi je le regardais en souriant sans rien lui dire, lui envoyant une petite œillade. P251
**Le lendemain en revenant seul de la douche, je croisais Roland qui revenait de s’être fait faire ses dernières radios. Nous entrons ensemble dans la chambre ! Surprise ! Dessus mon lit se trouve Hugo à poil qui se masturbe sur mes draps avec une photo de moi complètement nu. Une Photo Polaroid (les premières du genre) qui a été prise par Roland évidemment, il me le confirma en me bafouillant des excuses. Roland s’approcha alors d’Hugo, lui saisissant le sexe proposa de lui faire l’amour s’il le désirait. L’attente ne fut pas longue, Hugo vint vers moi le serpent en érection, et il m’embrassa sur la bouche. Moi je le trouvais bien foutu pour ses 14ans, puis il glissa sa main dans mon pyjama pour saisir mon appendice déjà raide. Il me le caressait avec virulence et excitation, comme s’il avait attendu ce moment depuis trop longtemps sans espoir d’y parvenir. Je lui roulais un patin ! A priori, il ne savait pas, et il apprenait avec beaucoup d’empressement. Il était tellement excité qu’il tirait sur mes parties génitales comme un garçon qui n’à pas le temps, ou peur de ne pas arriver a ce qu’on lui plaise. P252
**En attendant, Roland avait bloqué la porte avec une chaise, afin de ne pas être surpris dans nos ébats. S’approchant de moi il fit glisser mon pyjama, puis se plaça derrière Hugo, embrassant et léchant ces petites fesses. Celui-ci d’un seul coup devient électrique, quand Roland lui glissa sa langue dans l’anus. Il se retourna face à lui, et saisissant son sexe dans la main le masturba un moment puis finit par le lécher, ensuite avec un peu d’hésitation, le fit entrer centimètre par centimètre dans sa bouche. Ne l’ayant encore jamais fait auparavant, il finit par l’engouffrer au plus profond de sa gorge. Puis il prit le mien et me fit la même chose, nous sommes maintenant tous les trois surexcités. Hugo se trouvait être couché sur mon lit, il collait ses fesses sur mon sexe, je me disais qu’il tenait absolument à se que je le pénètre, je le fis tellement, il m’avait chauffé le sexe. Je lui écartais l’anus progressivement avec mon gland, et quand en lui je m’enfonçais plus profondément avec un plaisir non caché. Il lâcha un long chapelet de petit couinement tout en essayant de me faire aller plus loin en lui. P253
**Cela le fit éjaculer dans la bouche de Roland qui avait absorbé le pénis d’Hugo et continuait à lui sucer. Je me retirais et me plaçais derrière Roland, afin de le sodomiser lui aussi, puisqu’il me le demandait depuis le début de cette bataille de corps surchauffer. Le petit regardait la queue droite et grosse de Roland, et il voulut se faire enfiler absolument par lui, ce qu'il fit, lui aussi sans se faire prier. Mais ce coup-ci les cries de Hugo, furent plus fort le bâton de Roland est vraiment gros. Au moment où le sexe de Roland le pénètre à fond et commença à se masturber dans son fourreau, je voyais le môme ouvrir la bouche comme une carpe qui m'enquerrait d'air. *Je pensais en moi-même tout en les regardant ! Bordel, j'attirais irrémédiablement et souvent les mecs, le destin me faisait un vilain pied de nez ? Merde, fait chier c’est avec les filles que j’aurais aimé faire l’amour. Roland m’interpella dans ma rêverie me suppliant de le sodomiser une seconde fois pendant qu’il est dans Hugo ! Phrase en l’air mon petit Sergio, ne me faisant pas prier, je lui écarter sa rondelle, il est tellement beau. P254
**Fin de nos ébats, chacun retourne sur son lit en ayant eu soin de retirer la chaise qui bloquer la porte. Deux et trois jours plus tard, Roland et Hugo sortaient de l’hôpital, mais la nuit avant son départ. Le gamin est venu ce couché dans mon lit, après le passage de la dernière infirmière. Je lui faisais chauffer sa rondelle avec plaisir, et mon départ le surlendemain se fera dans l’après-midi. Maman est venue me chercher avec Jean-Yves, il avait acheté un break Opel escorte rouge grâce à un retard de payement de pension de guerre. *J'avais perdu trois kilos, maman me fit un gros bisou, il y avait longtemps qu'elle m'en avait fait, je constatais seulement que chaque fois ce fut pour une raison inhabituelle, souvent due à ce qui m'arrivait dans ma vie devenue compliquée. En arrivant à la maison elle me dit qu’elle avait trouvé grâce à la DASS, la chance de m’envoyer en repos à Saint jean de Maurienne en Savoie. Encore un centre, moi je l'écoutais sans vraiment l’écouter, passer le mois d'août à la montagne, que vais-je trouver là-bas, cela n’était pas du tout ce que j’espérais pour cet été ! P255
**Une fois de plus, je vais êtes séparés de mes frères et sœurs, je pensais égoïstement à mes parties de sexe avec Josi ou mes petits chéris. Ce que je ne sais pas encore, c’est que je suis entré dans un engrenage, dont ma sexualité allait être vraiment tout ce qu’il y a de plus décousu. Mais je ne supposais à aucun moment que cela finisse, par devenir vraiment compliqué. Je suis encore trop jeune pour savoir ce que la vie peut vous apporter de bon ou de mauvais. Pour moi tout le monde est pareil, les filles, les garçons mêmes mélange dans le plaisir, mais pour l'instant présent, je suis plus attiré par le côté sexuel des garçons, comme si tous les mecs avaient un aimant a Sergio pour m’attirer vers eux. C'est vrai que je les trouvais plus vrais dans l’accomplissement du plaisir et surement un peu comment moi je me sentais , sans calcul, ils faisaient ça presque à l'instinct, pour une vraie jouissance, le plaisir des hormones uniquement sans aller chercher plus loin. P256.
St-Jean-de-Maurienne.
**En fait de maison de repos qui est pour moi un mauvais souvenir, quant bien même j’y i trouvé du bon, c’est dans une colo, là où je vais me rétablir, après ce passage hospitalier, c’est la deuxième fois que je visite la Savoie. Nous sommes arrivés en pleine nuit dans cette colonie de vacances de la DASS en Savoie. C’est un violent orage qui nous accueille, et chacun se vu dirigé vers un dortoir correspondant à son âge. Sauf moi évidemment, je me retrouvais seul une fois de plus, et je suis là agenouillé sur mon lit qui se trouvait au-dessous d’une fenêtre. Je contemplais l’orage qui grondé et les éclairs qui illuminaient ce ciel si sombre, et cela me donna des frissons, je me suis mis à pleurer. Ma peine était très grande ce soir, je me sentais comme abandonné, et la fatigue du voyage me donna heureusement un sommeil plus serein. Dès le lendemain, je me trouvais en contact avec les autres enfants, la malchance voulut encore une fois, qu’il ni ait plus de place dans le dortoir des jeunes de mon âge. P257
**Ils ont décidèrent finalement de me mêler avec les adolescents de 15 ans à cause de ma taille, ça ne m’arrangeait pas d’être avec les grands. Je me souvenais de mon viol rester très frais dans ma mémoire, il m’arrivait trop souvent de collecter des problèmes avec cette tranche d’âge. Deux garçons du groupe où je me trouvais sont venus me voir trois jours plus tard, ils voulaient savoir l’âge que j’avais. Le premier, Jérémy m'a d'emblée dit qu'il me trouvait super mignon, est bandant, il pensait en me voyant que je n'avais que 10 ans, parce que mon visage faisait enfantin. Puis il rajouta que l'on se reverrait bientôt, voici une phrase qui ne me rassure pas du tout ? Le second Grégory me dit aussi qu’il me trouvait beau, et si jamais j’avais besoin d’aide que je lui en parle, je le remerciais, cela pouvait être futur un allié. Une mauvaise rencontre va finalement se confirmer, quand nous serons sous les douches, tous ces garçons pubères de 15 ans sont déjà bien développés sexuellement, ils sont à chercher tout bonnement à se confirmer. P258
**Il y en a déjà un certain nombre qui me reluque à cause du fait que je suis assez bien développé, il me mate de très près, même un peu trop près d'ailleurs. Cela me gêne un peu, mais sans plus, je dirais que ça me faisait plutôt peur. Tout en s'approchant de moi, Jérémy pernicieusement se frotta contre moi en me tripotant les fesses, mais seulement quand notre éducateur a le dos tourné. Moi, je ne sais pas comment réussir à me dépatouiller sans le vexer, il est costaud et plus grand que moi. J'ai commencé par râler, tout en lui demandant de me foutre la paix, Grégory ayant vu son cinéma, s’est interposé, étant bien plus musclé. Il le propulsa fortement contre le mur des douches, et c'est un moniteur qui dû les séparer pour enrayer ce début de bagarre. Moi dans mon coin, je n’en menais pas large et profitant de leur prise de bec, je me faufilais rapidement hors des douches. J'ai tout de même été remercié Grégory un peu plus tard, d'être intervenu et pris ma défense, il me répondit qu’une promesse se devait d’être tenue, et qu’il n’aimait pas les cons. P259
**Depuis cette altercation, il ne me faisait plus chier, mais dans le milieu de la troisième semaine, la colonie avait organisé une promenade en forêt avec un jeu en recherche d’indice, sur la faune et la flore, style jeu de piste qui aller durer près de six heures. Ils avaient donc organisé et formé des groupes de six jeunes, je constatais que le bol me poursuivait avec acharnement. Je me trouvais donc avec Jérémy plus quatre copains de ses connaissances du même âge, de fervents mateurs. Je suis toujours d’une timidité maladive, ce qui fit que je n’avais pas osé demander mon changement de clan. Mais les Monos m'auraient-ils écouté, et durant les trois premières heures, tout se passait bien, jusqu’à ce que notre petit groupe s’en retrouve à l’écart des autres. Ce fut Jérémy qui commença ses conneries, quand il demanda aux autres s'ils voulaient s'amuser un peu. J’avais à peine entendu ce qu’ils se dirent, mais comme par instinct, je me suis retourné vers eux avec une forte appréhension. J’avais ressenti que quelque chose de bizarre aller se préparer en voyant leurs regards noirs. P260
**Une petite voie intérieure me collait depuis mes mauvaises rencontres au centre, je me suis mis alors à courir à travers bois, en gueulant. *Laissez-moi tranquille, j'en avais ras le bol de ce monde de merde. Mais ils couraient plus vîtes que moi, et ils eurent vite fait à me rattraper, ce fut Rémy qui saisissant ma chemise et la déchirant, m’avait plaqué au sol à la façon d’un joueur de rugby. Jérémy me sauta dessus à la suite, et ils me bloquèrent les bras et jambes avec leurs genoux en attendant les trois autres. Ils avaient décidé entre eux que le dernier arrivé m’ôterait mes habits. Arrivé près de moi Josèphe retira ma chemise et arracha mon tricot de corps puis ils laissèrent les deux derniers me saisir puis me tenir sur le sol d’où les aiguilles et le reste des pignes de pin me rentraient dans la peau. Jérémy retira mon short et déchira mon slip en l’ôtant. Joseph me caressait déjà le pénis et la bourse avec brutalité, Rémy se mit à me lécher le torse et il essaya de m’embrassait sur la bouche, il n'insista pas voyant que j'essayais de lui mordre la lèvre, et furax il me mordit un sein. P261
**Ensuite pour me faire comprendre qu'il n'était pas du tout content, il me gifla trois fois de suite très violemment. J’étais à moitié groggy, je leur disais que je les tuerais, mais ils sont saisis de la frénésie du violeur, alors ils s'en foutaient. **Deux du groupe me tenaient fortement les mains et les jambes, pendant que les autres se mirent nus et ordonnèrent que l’on me retourne pour pouvoir me sodomiser. Je me débattais en pleurant autant que je pouvais, et gueulant à tue-tête au secours. Alors, afin de m'obliger à me taire, ils me balancèrent quelques coups de poing sur le ventre et au visage. Je suis peu musclé et eux trop nombreux, j’avais cette peur qui avait refait surface. L’esprit vaincu j’arrêtais de gigoter dans tous les sens, et me soumettais à leurs délires. Alors, ils s’organisèrent, l'un d'eu se coucha au sol sur toutes les fringues, puis ils me couchèrent sur Jérémy ventre contre ventre, en me tenant les bras et les jambes. Aussitôt il commença à m'enculer à sec, je ressentais son gros sexe entré et sortir de mon anus qui en devint douloureux et en feu. P262
**Toujours couché sur le premier, Rémy pris sa place, il me fit glisser vers le haut pour m’enfiler sa queue et un comparse me pénétra en même temps, une double sodomie, et les uns après les autres bloquer ma tête entre leurs jambes. Puis chacun à leur tour remplissait ma bouche, où mon œillet avec leur sexe, ils m'aspergeaient de leur sperme des deux côtés en même temps. Pour pallier à tout risque, ils avaient chacun leur tour posé une lame sous ma gorge. Ces petits Opinels que l'ont peu acheté comme l'on veut dans les magasins de souvenirs, sans que personne ne vous pose de questions. *Ce petit jeu va durer longtemps, trop pour moi, stressé, apeuré et surchargé de douleur, je me suis évanoui. Ce fut probablement ce qui leur procura une grande peur ! En me croyant mort. Quand je me suis réveillé, je ne sais trop combien de temps plus tard, j’avais froid et j’étais nu, mon corps était parsemé de douleurs infernales. Des élancements dans le ventre et aux côtes et au dos me parvenaient quand je marchais, mais surtout à mon entrejambe. P263
**Je suis perdu dans ce bois ! Alors, petit à petit je récupérais mes habits éparpillés sur le sol, ma chemise était déchirée ainsi que mon slip, il ni avait que mon short en bon état. Et tout comme un pantin, je me revêtais difficilement, puis avec mon mouchoir sortant d'une poche, j'essuyais le sperme qui couler d'entre mes jambes, la poitrine et mon ventre. Je n’avais aucune notion de temps, tout ce dont je pouvais constater avec mon esprit tourmenté, ce fut qu’il allait faire nuit et que le ciel était chargé de nuages sombres. Pour tout arranger, je commence à avoir très, très froid, j’ai aussi la gorge sèche, avec le goût du sang dans ma bouche. De désespoir, je me suis mis encore à pleurer, tout à cette douleur, que du fait que j'attire la superbe poisse sur moi. Hé bien oui je suis écœuré, vidé et convaincu que le monde était pourri. Que les humains n’avaient aucune noblesse ni complaisance vers un enfant, c’est la seconde fois qu’il m’arrivait cette mésaventure. Je me suis recroquevillé aux creux et pied d'un arbre à attendre qu'il se passe quelque chose, je ne sais trop quoi. Mais je m'en fous. P264
** Dès cet instant une seule chose est sûre, c'est que mon envie de mourir est très fortement ancrée dans mon esprit, j'en ai marre d'être abusé, violer et brutaliser. J’aurais voulu vivre sans douleur, je veux seulement que tout cela s’arrête vite, pleurs, fatigue dégoût, plus ce froid qui descend sur mon corps, je n’arrivais plus à contrôler mon corps de ces tremblements. Et je commence à avoir des douleurs dans mes muscles, qui se durcissent aux contractions dues au froid. J'ai les yeux qui ont tendance à se fermer tous seuls d’une incroyable envie de dormir, je me suis enfin assoupi au creux de l’arbre. Et quand enfin, je dors ! Doucement, je suis porté à faire un rêve, un songe extraordinaire, un monde où toutes les couleurs sont reposantes, j’ai cette impression de voler dans un ciel turquoise. Il m’arrivait aussi de chuter vers le sol, mais j’étais freiné dans ma chute et m’envoler entre les arbres, pour sitôt remonter vers le ciel accompagné par des chevaux de feux, qui en dessous moi, sortent du cratère d’un volcan en éruption, mais cela ne me faisait pas peur du tout. P265
**Enfin, je me voyais m’éloigner de cette terre, très, très loin, je l’apercevais, noire et triste ce trouvant bien après de l'après. Je me posais dans un endroit totalement inconnu, c’était vraiment d’une grande beauté, des fleurs de toutes sortes étaient à embellir mon regard. Je ne connaissais aucun nom de ces merveilleuses floraisons, quand un peu plus en avant, je passais à côté de deux rochers dont il coulait en cascade une eau limpide et bleue. Cette eau se confondait avec le ciel si clair, un parfait mariage entre eux, je remarquais que dans ce liquide que des enfants s'amusaient, ils me ressemblaient tous, leur rirent me fit écho comme un chant divin. Plus j’approchais et plus j’en voyais, ils sont tout allongés ou assis nu sur l’herbe protéger par des arbres majestueux qui les préservaient d’une pluie fine et chaude. Tous ces enfants que je regardais été si beau que je me sentis hypnotisé. Ils me souriaient en me tendant la main, ils avançaient vers moi près à me toucher en m’offrant des objets divers. Je ne distinguer pas ce que cela fut, jusqu’à ce que mes mains se fussent tout ensanglantées. P266
**Mais d'un seul coup, j'ai chaud et même trop chaud, mon corps est en sueur dans mon rêve, je tentais de rejoindre tout de même les enfants et de m'asseoir avec eux dans l'eau, mais au fur et à mesure que je m'approchais d'eux, ils étaient à disparaitre. Je me sentais trempé et seul ! Tout autour de moi, était redevenu noir ! D’un seul coup, une lueur aveuglante vint à ma rencontre, et cette lumière trop vive brûlait mes yeux qui me firent mal. Je n'osais pas les ouvrir afin de ne pas être déçu sur ce que je pourrais voir. Je me sentais si bien avant, les couleurs sont réapparues là où je me trouvais ! Il ne fallait surtout pas que je fixe cette lumière, mais on me retenait par une main invisible, et je n’arrivais plus à avancer vers ces enfants. Puis tout redevint soudainement bien plus sombre, je fus à nouveau ébloui par cette lumière qui brouiller ma vue et me fit cligner des yeux. J’entendais des voix qui me disaient en échos bonjour, mais j'hésitais encore à regarder cette lumière, qui me faisait terriblement peur, elle m'aspirait vers elle, et je n’arrivais pas l’en empêcher, je sortais de ce trou noir. P267
**En ouvrant les yeux, ma déception fut énorme, j’étais revenu dans ce monde actuel, un monde cruel, laid, dur et néfaste vers moi. Deux femmes habillées de blanc étaient au- dessus de moi, elles me souriaient, dont l’une d’elles me tenait la main droite en me massant. Je bafouillais ? Suis-je au ciel avec mes anges ? Mais, sur ma droite, une voix dure et rauque me lança cette phrase ! On a cru que tu ne voulais pas revenir parmi nous ! Bienvenu bonhomme ! Cet homme était à me faire une piqûre dans le bras gauche, et je me suis rendormi. Dans l’après-midi, ne me rappelant rien de rien, je demandais ce qui m’était arrivé à une infirmière, qui était à prendre ma température. Elle me fit savoir que j’étais resté d’un sommeil profond pendant deux jours et demi. Et que l’on m’avait trouvé avant cela, vers les deux heures du matin perdu dans la forêt, au pied du plus grand des sapins, très loin de la route ! *Elle me demanda si je me souvenais de quelque chose, et je lui répondis que non, pour moi c’était le trou noir, je n'arrivais pas à me souvenir ce qui s'était réellement passé. P268
**La seule chose que j'avais mémorisée c'était mon rêve, mais je ne sais pas trop bien pourquoi d’ailleurs. Mes parents ne sont pas venus me voir, le sous-directeur de la colonie, avait jugé bon de ne pas les prévenir. J’étais à l’infirmerie de la colonie, et mes parents ne savaient rien de tout cela ! Le directeur eut si peur de ce problème qu'il fit venir de l'hôpital de Chambéry un ami toubib. Je suis retourné chez moi une semaine avant la fin de mon temps, mes parents, par la suite, ont su ce qui s'était soi-disant passé. D’après que je m’étais perdu en forêt, ils ont pensé forcément, que tout été de ma faute. Me perdre en forêt s'était tout moi, je ne pouvais leur fournir aucune autre explication, à mon corps défendant, ma mémoire faisait un blocage sur ce qui s'est passé. Ces souvenirs me sont revenus le jour où j’ai croisé Grégory, qui lui aussi habitait Le Blanc-Mesnil. Je n’en savais rien en me trouvant devant lui, je le croyais aussi plus grand, mais il ne me dépassait que de trois ou quatre centimètres, je l’ai trouvé très beau avec se visage lisse d'ange, et un corps svelte ! P269
**Il me souriait et la première chose qu’il me demanda, ce fut la raison pour laquelle j’étais parti de la colo aussi vite. Cela me fit comme un déclic me souvenant de tout en bloc, je me suis mis à trembloté et pleuré comme dans le bois, aucun mot ne parvenait à sortir de ma bouche. Grégory me pris par les épaules et il fit asseoir près de lui, il me caressait le dos tendrement, et le cou comme pour me calmer. Et sur le coup, je m’étais écarté vivement de lui par crainte, puis doucement en regardant ses yeux noisette, je me suis senti protégé. Je lui expliquais alors assez nerveusement, ce qui m'était arrivé à la colo, il en resta bouche bée. Il fut absolument désolé de ne pas avoir pu m’aider comme il me l’avait promis, je ne ressentais aucune animosité émanant de lui. Par avance, il s’excusa de ce qu’il allait me dire, ne voulant pas me rajouter de peine, finissant par me demander, s’il pouvait m’accompagner jusque chez moi. Puis il m’avoua qu’il aurait aimé que l’on fasse l’amour, et qu'il se fût senti attiré vers moi dès le premier jour, a cette conséquence il ne parvenait pas par la suite m’oublier. P270 |