| Moi 12 ans et mes doutes. (1)DELEVILLE SERGE JEAN LOUIS Moi 12 ans et mes doutes.
LA CLEF DES POÈTES OUBLIÉS. Texte intégral. Pour tout renseignement adressé vous a l’auteur. Deleville Serge Jean-Louis. 22 rue des œillets 85800 le Fenouiller. France. LA CLEF DES POÈTES OUBLIÉS.
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Je n'avais que 12 ans. Vous qui pouviez peut-être passez me voir. Vous qui êtes assurément venus me voir ce fameux soir. Vous qui êtes entré avec force, dans ce couloir noir. Vous qui cruellement rasez de son long mon couloir.
Je n'avais que 12 ans. Vous qui n’aviez que passé dans ce couloir. Vous qui avez forcé ce couloir à mon désespoir. J’ai longtemps eu peur du noir de son histoire. Je ne connaissais pas le mot espoir que le noir. Je me suis senti perdu ce fameux soir sans un regard.
Je n'avais que 12 ans. J’ai broyé très souvent du noir d’un manque d’espoir. Mon corps maintes fois fut meurtri je n’en fais pas l’oubli. Mes envies trop vite épanouies celles-ci faite dans des cris. Vous qui avez fait le chant de la haine celle de mes nuits.
Je n'avais que 12 ans. Mes amis furent nombreux ! Oui, mais dans un grand lit. Même aujourd'hui ! Je ne sais pas encore qui je suis. En finalité, je me suis éveillé seul dans cette vie. Ayant pour toujours les envies acquises de cette nuit.
Je n'avais que 12 ans. Ma vie est faite mon cœur reste meurtri pour l’infini. Et mon corps reste pour toujours avec ces ridicules envies. C’est de mon corps mélangé et pénétré en ces vilaines nuits. Que mes désirs se sont ancrés et me reste partagée à vie.
Je n'avais que 12 ans. J’ai aimé ce partage sans vraiment une profonde amitié. Je suis dans l’attente tellement priée qu’elle me soit donnée. Toi complice d’un soir redonne-moi l’espoir pour sortir du noir. Ma vie ce jour est en toi un reflet de toi en qui je veux croire.
Je n'ai que 12 ans ! Retire ma trop grande souffrance d’un soir.
Copyright interdit 1963. A1 _________________________________________________________________________ Horreur d’une nuit. (POÉSIE de DSJL). 1964.
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. Pourquoi ces ombres mon tiré de mon lit sans faire de bruit. De me ficeler me bâillonne, que vous ai-je fait comme ennui. Vous me frappez me traîner pour vous amuser dans la nuit.
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. En cette salle ébahie, je me trouve sale d’en avoir vomi. Mais pourquoi m’avoir tiré de mes rêves en cette nuit. Violence de vos approches, je ne comprends pas ce mépris.
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. Vous me ballottez bousculé, pourquoi cette méchanceté. Tout mon corps tremble de ces instants non cherchés. Aurai-je froid ou bien la peur qui m'envahit d'être torturé ?
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. Vous me souffrez de me voir totalement dénudé à votre vue. De vos habits démunis pour en arracher les miens d’être nu. Vos gestes deviennent précis sur mon corps, vous forts bâti.
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. De peur l’obligation de faire amusement de vos attraits. Voilà que de vos appendices, vous venez en moi de glisser. Souffrance de cet instant de vos envies me déchirez.
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. Chacun de vous ayant abusé d’un petit garçon trop gentil. Vous êtes passé sur mon corps sans aucun remords. Firent en cortège la chose en overdose encore, encore.
L’horreur d’une nuit, j’ai tant eu peur que je me suis haï. Vous voilà rassasiés de ce corps que vous avez détruit. Aucune suffisance de ce que vous m’avez pris ne suffit. Me faisant comprendre que de mon silence est une survie. Autant pour lui que si parlez-me venait à faire à mon ami.
L’horreur d’une nuit, je haïssais ma peur de mettre défendu. Malgré une tentative vaillante et avortée d’avoir combattu. Je hais ces garçons de me donner cette honte du corps. Qui pourra me faire aimer ce qui aurait été un accord.
Je me suis endormi en ayant de la haine de cette vision. Pour mon réveil, j’ai peur que tout devienne qu’affliction.
Copyright interdit 1964. A2 _________________________________________________________________________ Femme ou femme. (Poésie de DSJL). 1965.
Ces hiéroglyphes de notre amour qu’on laisse, Sont ceux laissés par nos longues caresses. Tracé sur la peau, telles les serres d’un glaçon Elles nous laissent de si merveilleux frissons.
Illusion d’une vie tantôt triste tantôt délurée, Tel un ruisseau aux filets d’argent qui avance, Chaque aube porte un renouveau sans offense. Effet transit d’amertume qui fut à se prélever.
Aussi insaisissable que puisse l’être l’enfance, Aux reflets du plus sombre d’un autre monde, Comme celui des tourments d’amour immonde. Aux hommes et femmes toute une différence.
Effusion l’attente de vos tourments et chaos. J’avance à jamais dans ce couloir noir sans fin, Là ou son mes cris que j’essayais de fuir enfin. Tel un feu de Bengale brûlant en mon cerveau,
D’être des amants aurait été un moment beau, Homme femme d’un homme nait de leurs maux. Amour reste auprès de moi sans autre malheur, Déchiffrons ensemble cette lecture du cœur.
Lis-moi ces lignes où toi seule les comprends. Seront-elles proscrites de notre vie venant .
Copyright interdit 1965. A3
_________________________________________________________________________ Fait-il bon vivre à rêver ? (Poésie de DSJL). 1966.
Le manque d’amour ce problème ou seul le lui aime. Malheur à celui qui en conteste sa légitimité sienne. Grâce à celui qui le dissémine toute une vie pleine. L’amoureux en connait son rêve et aime son thème.
L’apaisante apparence de son contour empreint ma mémoire. Ce radieux visage dans lequel luisaient ses lèvres sinueuses. Je négligeais d’aventure à me draper de ma dignité oiseuse. L’image même de mes fantômes allant aux temps illusoires.
Si d’être, reste comme un simple ersatz grammatical évasif. Il serait adroit de ressentir les premières atteintes d’un mal. Car celui de l’amour atteste un inégalable sentiment animal. Tes pensées devenant étroites pensive d’un signe agressif.
Quand on sent toute la douceur du monde et une paix en soi. En dernier ressort, garde le maintien modeste de tes gestes. Le plus garant de ta pudeur l’est fatalement de ce qui reste. De cet instant apaisant m’en apparut son aura qui atteste.
J’avais capté ce regard et ne m’en détournais pas autrement. Brûlant mon foyer interne de sa flamme du désir qui veille ? Sa voix mélodieuse en fit les enchantements de mon oreille. Je fus frappé au plus profond de moi-même de l’évènement.
Témoin d’un prétexte fallacieux d’empressements trop vifs. Tout évolué en harmonisant ses mouvements vers mon émoi. Émerveillant ce sentiment d’une vérité du cœur qui accroît. Ce songe adroit ne se détournait pas d’être l’esprit pensif.
Ma chaleur reconnaissante s’épancha sur ma vie malmenée. Je remerciais la nature ses éléments de m’avoir enfin aimé. Comme d’avoir prédestiné sa vie vers mon rêve que j’adorais. Elle en ravivait l’embrasement de mon cœur souvent mutilé.
Copyright interdit 1966. A4 _________________________________________________________________________ Du haut de mes 15 ans. (POÉSIE de DSJL). 1966.
Du haut de mes 15 ans mon premier amant.
Ce garçon si beau trop beau met un fait propice, Me ressort ce côté femelle plutôt rebelle mâle Me pensant mâle pas trop mal, et encore animal. Découvre en moi un nouvel émoi insolite novice.
La richesse de cet instant est à son crédit incisif, La découverte de mes envies d’un autre propos, Cette première approche rabiboche mon ego. Ses directives m’en expliquaient son côté si hâtif.
L’harmonisation de ces gestes qui s’empresse. Légèreté d’offenses malléables et précipitées, Il ne cherchait qu’uniquement devenir l’être aimé. Il n’a de cesse de caresses pleines de finesse,
Du haut de mes 15 ans mon premier amant.
Mon cœur est en explosion d’approche d’hormones, Me prédispose à faire la chose avec nombre pose, Nos reflets ne sont en rien de ce qui m’indispose. Mon corps bouillonne d’être enfin son petit homme.
Mon moi jouissais de cet instant tel l’adolescent. Son âme me couvrait de tout ce qui est à naître, Se laissant effleurer et défloré dans son être. Voluptueux descendant d’un enfant, j’apprends.
Du haut de mes 15 ans mon premier amant. Nul moment de mémoire mon fait ce savoir errant Nos corps amoureux à l’accomplissement de feintes, Il n’a de cesse de me réclamer d’autres étreintes. Tous nos jours sont empreints de nos évènements.
Du haut de mes 15 ans mon premier amant.
La pureté d’un garçon refaçonna ma vie échappée. Toi qui es éperdument passionnément mon garant. En muant nos âmes égarées dans nos vies d’amants. Je veux être ton amoureux pour toutes nos années.
Je suis celui qui obtint toutes les douleurs d’une nuit. Je renais de toutes souffrances d’esprits mal acquis.
Copyright interdit 1966. A5 _________________________________________________________________________ Quelle enfance. (POÉSIE de DSJL). 1966.
Douleur d’un non-vouloir d’une prise de contrainte, De mon enfance violée avec nombres cruautés, Maintes fois j’ai bataillé sans vraiment gagner. Je me suis bon gré mal gré mélangé avec plainte.
Le corps d’un esprit mort, l’esprit d’un corps bafoué, Quand de toutes ces dominations je n’ai pas gagné, Éclaboussé de toutes leurs opportunités lâchetés. Mais, personne n'avait pu réellement me dépraver.
L’amour acte ! N’est rien d’autre qu’une autre envie. Ces vibrations émises rapprochent homme et femme. Pour autant et toutes aussi fortement deux femmes. Une vibration entre deux humains qui sont réunis.
Depuis des temps en concordance avec deux hommes, L’amour d’un homme est aussi intense que sauvage, Tout comme pouvait l’être celui d’une douce femme. La vie n’est pas au petit balancement d’un métronome.
L’amour de toutes figures n’a rien de sale à l’usage, Ça, mauvaise définition est due à la pensée qui salit, L’amour est une unification sans avoir à être puni. Son acte ne possède rien qui nous soit d’être orage.
J’avais à la nuit en conservant ouverte cette plaie, Bien plus que d’immenses tristes regrets. Plus je résistais à l’oubli plus cela devint compliqué, Je ne me voyais pas en échapper avec facilité.
Au bout de mon chemin, je n’avais rien d’une grâce, L’envie fut si tenace quand elle prit sa place. Pourtant ce corps-à-corps s’en devait d’idéal espace. Mais ces garçons ne mon offert que disgrâce.
Seul venant la mort vous apparaît un doux sursis.
Copyright interdit 1966. A6 _________________________________________________________________________ Pensé de croire. (POÉSIE de DSJL). 1967.
L’amour gît immense et obscur parmi les profondeurs de la vie humaine. L’amour gît immensément obscurci parmi les progrès matériels et intellectuels.
L’amour gît immensément triste du seul fait devenu incontestable que le sens moral a baissé. L’amour gît immense et obscur de tout ce qui avance et se développe. Quand une seule chose me tuait d’être l’âme d’un cœur enveloppé. L’amour gît d’une spacieuse obscurité silencieuse, alors je t’ai prié de me parler ce matin.
Je t’avais demandé expressément si encore tu m’aimais bien. Tu m’avais répondu que non… Je t’avais demandé si de mon physique, j’étais acceptable. Tu m’avais répondu que non… Je t’avais demandé, suis-je vraiment enfoui dans ton cœur. Tu m’avais répondu que non… Je t’avais demandé pleurerais-tu si je devais partir au loin. Tu m’as répondu que non…
L’amour gisait dans l’immensité de terribles paroles, Quand de mots ne portant que le non j’ai voulu partir. Tu as agrippé tirée ma main me disant sans protocole, À la grâce de paroles dites avec l’âme et le cœur pétri.
Je ne t’aime pas bien amour, je t’aime d’une folie. Tu n’es pas joli amour tu es plus beau que la vie. Je ne pleurerais pas si tu partais je mourrais de chagrin. Tu es dans mon éden la seule fleur de mon jardin.
Mon âme s’est construite de ton âme sœur. Tu n’es pas dans mon cœur, mais l’âme de mon cœur. L’amour est au fait de l’immensité de tes paroles. L’amour né d’amour de tes mots en farandole. Tu as construit l’amour partagé. L’amour gît de ta beauté !
Copyright interdit 1967. A7 _________________________________________________________________________ Nuit d’été. (Poésie de DSJL). 1967.
Bonjour ! Oh lune d’une nuit d’été. La lune était accrochée, aux plus hautes cimes des arbres. Ces rayons obliques formaient la rivière d’une lame macabre. Au loin, les grenouilles s'agitaient à chercher un gîte. Le tout étincelait dans l’opacité de ce vallon qui palpite La nuit enveloppait cette petite vallée tout endormie. Petite gorge légèrement voilée du halo de l’été rembruni.
Bonjour ! Oh lune. On entendait dans ce silence le crissement des grillons. Appelant de leur frottement cette nuit d’été au doublon. Petites lumières au sol, les lucioles font la farandole. Quelques fourmis tardives entrent sous leur coupole. Les araignées étalent leur toile perlée de bulles. Dans la nuit le hibou ébroue sa huppe et hulule. Un doux concert sanctifiait la terre de sa canicule
Bonjour ! Oh lune d’été. Cette harmonie céleste venait de réaliser l’appel unique. Instrument fragile qui prélude cette divine musique. De nos battements, d'un double cœur en cohésion s'extasie. Nos corps debout entrelacés frémissent d’amitié réunie. Un prodigieux éveille prônant l’acte d’amour se fit.
Bonjour ! Oh nuit d’été. Les ombres du ciel laissent filer une couronne de lumière lunaire. Illumine nos silhouettes qui dansent en cette nuit caniculaire. Couché sur l’herbe qui se teinte d’une rosée naissante opaline. Nos corps allongés attendent d'être aimés de façon anodine.
Bonjour ! Oh lune d’une nuit d’été. Mélange de corps vers l’esprit de tout ce qui est nous. Lumière de lune, chaleur de l’été sème l’amour de tout. La chaleur de la nuit nous protège de l’ennui. Elle nous fredonne nos plus douces envies.
Copyright interdit 1967. A8 _________________________________________________________________________ Partir oui ! (Poésie de DSJL). 1967.
Partir oui ! Sans souffrir, sans maudire, sans courir. Pour un autre devenir, un autre sourire. Pour un autre désir, un autre plaisir.
Partir oui ! Mais sans fuir et s’abandonner. Enfin sur un naturel s'émerveiller. Une beauté qui serait sans pareille. Et prendre enfin ce long sommeil. Partir oui ! Fini les douleurs ! Fini les rancœurs. Fini les pleurs ! Fini les malheurs.
Partir oui ! D’un espoir qui à fuit contraint et vaincue. Causé par l’incompréhension de gens imbus Enfin, je meurs noyer dans mon âme nu. Là où mes larmes sont figées d’être émues.
Partir oui ! Laissez-moi retourner en ce paysage profond. Ce gouffre à tout jamais sans avoir de fond. Tel un désarroi humidifié à ce qui s’inhume. Mon présage qui ne serait que de l’amertume.
Partir oui ! Ma vie se verra soustraire à ce fait blême. Personne n’ayant vu ce qui fut mon emblème. L’image souvent épinglée d’autre soi-même. La mort souvent parait belle d’un extrême.
Partir oui ! Mais avant que mes yeux ferment ce qui fut. En ne voulant pour eux, aucune larme du corps. Je n’oublie pas que pour d’autres elle continue. Ni aucune vengeance au sang de tous remords.
Partir oui ! Il se doit à chacun sur notre terre de nourrir, Nourrir la chose dernière d’apprendre à mourir.
Copyright interdit 1967. A9 _________________________________________________________________________ M’aimes-tu. (POÉSIE de DSJL). 1967.
Trempons nos lèvres dans ce nectar sans détour. Telle une liqueur qui se savoure à cœur. Nous l’avons bu à en être soûl de bonheur. Ce calice de L’AMOUR m'a rendu fou d’amour.
Ne regrettons rien de cette faveur d’amour ravi. Avec retard quelquefois ce sentiment tempête. Claque tel un pétard dans un corps en fête. Cela concerne le je t’aime, la naissance de nos vies.
Puisque l’on a pu se dire, je t’aime sans renfort. Il n’est jamais trop tard de se glorifier avec aise. Même si cela peut paraître à d’autres une fadaise. L’amour est notre unique fleur que la vie fit éclore.
Seul le cœur nous dira de finir ce commencement. Rien n’est clos au sommeil des regrets d’un jour. Enlève-moi comme une promesse faite à l’amour. Et la pensée à la faveur de chacun unira l’amant.
À la force de ton volcan qui est à incendier mon émoi. Toi qui dans tes yeux à cette flamme verte brûlante. Miroir d’un pays lointain de beautés d’îles enivrantes. Prends mon corps comme le ferait ton paréo de soie.
La lune se cache à un nuage pour offrir l’intimité. Mon âme de cette promesse d’amour avait vacillé, Faisant de moi ton refuge, et ta prison dorée. Nous voilà enfin sans parenthèses foudroyées. Et caché dans la galaxie de l’amour né.
Copyright interdit 1967. A10 _________________________________________________________________________ Premier regard. (POÉSIE de DSJL) 1968.
Sur la piste de danse, chacun est en transe dans le noir. On s’était bousculé, sans le vouloir ce fameux soir. Nos regards sur l’espace d’une seconde se sont croisés. Éblouie de cet instant fugace, accompli, mais assimilé.
Ces secondes ont suffi, nous imprégnant de chacun. D’une timidité extrême je détourne ma vue à ce citoyen. Toi qui as croisé mon chemin, frappant mon destin. Cet instant si furtif dans ma mémoire s’est empreint.
Toi qui es ce grand brun svelte et trop beau. À l’aperçu de tes cheveux long noir corbeau. Tes profonds yeux verts jade miroir de l’Asie. Tes lèvres légèrement pulpeuses, rouge sang uni. Une peau bronzée, calcule ton appartenance à un pays.
Je suis à arguer, comment t’approcher incessamment. Quand un ami accouru promptement allait m’assistant. Le temps d’en faire le tour, tu n’es plus apparaissant. En ce lieu à te voir mieux, de mes yeux te cherchant.
Rien ni fait, tu t’es dissous dans ce peuple abondant. Je suis résigné à ta recherche, l’esprit insuffisant. Ma soirée se voit sacrifiée à ne t’avoir pas déchiffré. Il me reste en mémoire de t’avoir doucement frôlé.
Je ne veux pas être une âme oubliée, un reste de mémoire. Gardant le projet de te recroiser du fait d’un hasard. Folle incapacité d’audace en soit me voici sans regard. Toi qui as croisé ma vie laissant celle-ci en sursis un soir.
Cet instantané ne put être guidé de rappel proscrit. J’imprégnais ma vie de ton souvenir pour naître après. Chacun des gestes à peine assimiler fut immortalisé. Tout comme la fragrance de ton parfum de patchouli.
J’en garde la peine de m’en être achoppé d’un timide rempart. Circonstance mémorable, d’un glorieux amoureux qui s’égare. Je te retrouverais du fait d’aucune montagne ne sépare. Le monde n’est pas grand quand on croise son âme qui s’épars.
Copyright interdit 1968. A11 _________________________________________________________________________ Première Nuit de feu. (POÉSIE de DSJL). 1967.
Impatiemment en notre chambre, je t’attendrais. Tu mets apparus en cette pièce d’une belle nudité. De ta promesse d’amour sauvagement tu me ferais. Quand de paroles suaves sur ma bouche tu brûlais. Moi sous les draps complètement nus, je t’espérais.
Tu décoras mes lèvres aux sucres des tiennes. Tu chauffais ce corps de chaudes envies pleines. Tu buvais mes pensées dans tes yeux alanguis. Ensorcelant nos corps de nos mains agiles unis. Sous la lune qui luit en hommage à notre nuit.
Sur ton dos, je joue à pianoter en do majeur. Sur mon ventre, tu glisses comme un patineur. Nos corps comme deux lianes se sont mêlés. Ce culte de l’accouplement, on le voulut durer. Le ciel fut témoin de nos chaires mélangées.
Tout a une fin, sauf pour notre film persistant. Vœux ! Qu’il tourne sans faire épisode longtemps. Notre écriture prenait le temps d’un monogatari. De nos musiques la partition du corps fut infinie. Cette nuit avait dévoré notre crépuscule de folie.
Mais quel nirvana recommencer nos gourmandises. Notre prison dorée nous a vues en félicité promise. Nous demandions l’arrêt du temps à notre dynastie. Nos deux corps endormis accolés se sont assouvis. De ce matin bonheurs fenêtre fermée et porte close. Sur la porte un papier collé, juste en amour et prose.
Copyright interdit 1967. A12 _________________________________________________________________________ Je veux être toi. (POÉSIE de DSJL). 1967.
L’hiver mord de cette brutalité à faire ma solitude. J'aimerais quand tombe de mes yeux l’eau acariâtre. Qu’une main de velours sèche mes larmes saumâtres. Pénétrante aux brèches ouvertes de tristesse rude.
J'aimerais que survienne à cette place ma béatitude. Que quelqu'un doucement en ses bras me polissonne. Quand j'animais ce chagrin qui grossissant résonne. L’abattement me peser au voyage de ton âme pur.
Comme ce qui m’était donné auprès de vaines habitudes. Ne serait-elle qu'un passage à ce malheur frémissant. J'aimerais que tu prennes ma main encore tendrement. Tout en t’attribuant mes sourires sur ce sentier prude.
En me baladant, je te montrerais mon chemin de naguère. J’aimerais de toi ce que personne ne fit à mon harmonie. Que tu ôtes l’opacité de mon visage d’un automne blêmit. Habillés mes promenades pour ce cœur devenu solitaire.
Pour que tu saches faire de tous tes rires une chanson. Pour enfin, respirer ton corps et inhaler ton bel esprit. M’enivrer de tes effluves en cueillant ton cœur fleuri. Je te porterais à travers les pièges et autres trahisons.
Copyright interdit 1967. A13 _________________________________________________________________________ Toi pour moi (POÉSIE de DSJL) 1967.
Comme j'aimerais d’un doux sommeil être dans ton rêve ? Veillé sur ton ciel pour qu’il te reste infiniment bleu. Soufflé sur ton visage pour éloigner les nuages pluvieux. Quelqu'un de défensif qui veille sur tes songes mièvres.
Te réveiller et te chanter à l’oreille ton nom mélodieux. Me battre contre des moulins, tel un Don Quichotte lésé. Puis te tisser des fils d’Ariane qui ne peuvent ce cassé. Devenir cupidon en t’offrant la flèche d’amour né Dieu.
M’égarer au fond de tes yeux et devenir ton voyageur. Te proposer des roses aux couleurs de tes envies. Devenir violent, le temps de tuer tous tes ennuis. Puis redevenir tendre et douceur comme une fleur.
Être ton soupirant à soupirer d’être enfin ta passion. Baisé tes lèvres chaudes sucrées du miel de nos envies. Manipuler le virus de ton corps pour m’en nourrir la nuit. Je veux être toi par-dessus le temps qui m’a fait ce don.
Fusionné nos corps d’un acte d’amour jamais égalé. Enchaîné la mort aux océans d’univers du plus profond. Remplacé le mot amour par ce qui est ton doux prénom. Ressentir enfin ce qui ne peut, ne devrait être séparé.
Copyright interdit 1967. A13b _________________________________________________________________________ Ce que j’aime. (Poésie de DSJL) 1968.
J’aime l’amour, les livres, la musique. La campagne, la mer et la montagne. Comme la plus belle des compagnes. Tout ce qui se donne d’emblématique.
Aucun élément ne mentirait de cet instant. La beauté d’une terre, d’une lune, d’un soleil. Offrant leurs temps des merveilles. La nature restera d’être mon seul garant.
Ce qui est une offrande à toute beauté. Telles, la sincérité, la vérité et l’amitié. Et comme l’ordinaire fit l’extraordinaire. Tel le miroir de nos songes pubères.
L’esprit n'a aucune faute de créée à rêver. J’aime le bruit et les silences profonds. S’acquitter de la passion, la compassion. La nonchalance de l’âme en gravité.
J’aime la voix douce que tu m’octroies. J’aime tes yeux profond et langoureux. J’aime tes cheveux donnant le soyeux. J’aime ta bouche gourmande qui me boit.
J’aime ton corps que tu m’attribues. J’aime ta main qui cherche ma venue. J‘aime savoir que je t’avais ému. J’aime enfin tout ce qui paraît ingénu.
Il n’est rien qui ne me soit au divin en bien. Jusqu’aux jours du plus ténébreux des liens. Apaisant un cœur languissant noué de chagrin. Pourtant l’amour est un recueil des plus divins. Le monde s’est joué de moi comme un pantin.
Copyright interdit 1968. A14 _________________________________________________________________________ Salle de départ. (POÉSIE de DSJL). 1968.
Celui qui était ma vie, lui en fut imposé de s’envoler, Alors ce monde devint aigre, don de l'ange de fer. Dans cette salle de départ droit comme un petit I, Me voici planté sans une forêt comme l’arbre banni.
Et au plus profond de mon cœur devenu mortifère, Mes larmes tombées en creusant un sillon amer. Mon cœur est devenu une porcelaine fêlée de chagrin. Quant à vouloir comprendre que de ce monde je viens.
Mes larmes sont tombantes comme cascade d’automne. Mon ciel bleu est couvert de nuages sombres monotones. Dans cette halle bruyante, rien ne s’entend plus fort, J’attends le bon vouloir de ce départ de mon corps.
Même si cette belle princesse de l’air prenait ma main. Par amertume, je suivais ses pas à la vue de son écrin. Appât où je me laisse prendre d’une faiblesse de pantin. J’avais l’esprit paralysé de cette matinée sans parfum.
La prolongeant comme un esclave à l'esprit mort. Mon âme était privée de ce qui faisait mon port. Elle ne sait rien de mes aventures de mâles à mâle. Disant me trouver beau de la perdition de mon âme.
Mais je m’en raillais mon corps n’était plus celui d’ici, Cette jouvencelle m’attirait dans son piège imprécis. J’avais pris sa main en chemin à en faire l’espérance, La filant à ces paroles douces du à ma défaillance.
Sentir sa chaleur me fit supporter mon manque d’amour. L’âme seule supporter se départ sur l’espoir d’un retour Je ne recherchais point à oublier l’amour de cette vie. Mais, pour le temps présent, celui d’être trop détruit.
Pardonne-moi jeune fille de servir d’expédient à ta venue. Je préfère fermer les yeux afin d’éviter ta déconvenue. Car dans mon regard, tu ni verras que grande désillusion. Je lui relâchais la main, afin de lui éviter une déception.
J'avais la tête pleine de rien, rien n’a partagé de vivant. Je n’avais plus d’amour sur cette histoire me venant. Deviendrai-je un vagabond du cœur ? Un mécréant. Ou le garant de ma passion pour mes souvenirs d’avant.
Copyright interdit 1968. A15 _________________________________________________________________________ Mort d’un beau rêve. (POÉSIE de DSJL). 1968.
Celui qui va disparaître en vous laissant un grand vide. Il n’est plus mauvaise année que celle d’une détresse. Celle où vous apprenez que votre amour unique cesse. La personne en qui vous êtes de vie la mémoire avide.
Je le regardais pourtant si calme en son sommeil. Instant triste d’un regard en suspension figée livide. Cœur en destruction de ce trop tragique homicide. Allongé, sur son lit rien ne fait, à marquer son ciel.
Allongé, collé à ton corps, je te sens frémir encore. Ta bouche d'un rouge rosé m'est encore fruit d'été. Ton nez si bien dessiné cherchait tant à nous respirer. Ta peau a cette douceur d’un pétale de rose qui dort.
Il me tend la main comme si tout allait bien ce soir. Mon regard porté sur son ombre du désir à survivre. Ce monde est ma douleur aussi surement que de vivre. Il me sourit malgré son envie de crier son désespoir.
Ce monde est à l’erreur de toutes ses manigances. Ce matin, son corps sans plaie souffre en silence. Dans ces yeux aux miens, rien ne pétille ni ne danse. Mon cœur à sa vue me pétrifie de sa douleur intense.
Je ne veux pas que tu meures âme sœur en mission. Il m’est difficile de sa vie le voir souffrir en vain. Le destin souvent incertain se repait des chagrins. Que ne donnerai-je d’espoirs de te voir en rémission.
Mes yeux langoureusement verts sont à ton reflet. Toi qui restes beau en cette souffrance née perverse. Je me noie toujours autant dans tes yeux qui versent. Tes pupilles sont moins étoilées, mais ils restent gais.
Ta main en la mienne la serrant fort appréhende la mort. Je voulais te partager ma vie, pour que tu restes encore. Mais aucun accord ne fait ce transfert vers l'anti mort. Je te sentis partir sans moi pour cet autre avenir retors.
Copyright interdit 1968. A16 _________________________________________________________________________ La mort d’un rêve fou. (POÉSIE de DSJL). 1968.
Sur tes joues deux larmes coulent, ultime mémoire d’avenir. Ce dernier baiser, sur ta bouche, ressent encore ta chaleur. Pardonne l’égoïsme de ma souffrance mon ange bonheur. Tu viens de mourir avec le sourire en me voyant souffrir.
Je n’ai pas encore compris que ma vie n'a plus de vie sur terre. Te descendant en ce trou, c’est à devenir fou que j’aie crié. Devant ta tombe, je tombais les mains au sol à t’en extirpé. En ce cimetière si austère, je haïssais cette terre primaire.
Ma vie est un gouffre d’où se déversent mes larmes de peine. Ma plus grande géhenne est de te savoir en moi, mais pas là. Malgré l’année passée, je te pleure toujours d’être au-delà. J’en serais à croire ce qui n’est pas pour que tu reviennes.
Pour la première fois, j’ai prié en gardant l’espoir de rêver. J’aimerais me réveiller, que tout cela n’eut pas existé. Le monde a perdu un joli cœur qui m’était prédestiné. Toi ! L’ultime descendant de ce qui était notre belle destiné.
Jamais si grande détresse n'eut de cesse à l’horreur. Je pleure toutes mes douleurs nait de mon âme cœur. Demain sera demain, je ne tiendrais plus ta main. Demain sera demain, je n’aurais plus ce sourire d’un rien. Demain sera demain, son corps ne sera plus mien. Demain sera demain, ta voix ne fera plus écho vers mon bien. Demain sera demain, fini le mélange tels deux anges au matin. Demain sera demain, je n’ai plus de demain que du chagrin. Ce monde est mon monde au désespoir de plus voir ton lien.
Ce monde est devenu insignifiant, ouvert sur le néant. J’aimerais retourner en arrière, redevenir ton amant.
Copyright interdit 1968. A16B _________________________________________________________________________ Mort et vie. (POÉSIE de DSJL) 1968.
Cette femme qui s’éloigne et un adieu aux amours confondus. Elle que je ne reverrai plus, courant vers d’autres nébuleuses. Du soleil de minuit a la belle aube aux tristes nuits fiévreuses. J’ai hiverné dans mon passé en chauffant mon cœur glacé nu.
Pauvreté du pouvoir d’être fou et à vouloir être si peu fortuné. Dans cette onde mauvaise à boire, c’est elle qui m’a bien perdu. N’ayant pour elle que celui de son bonheur brisant le mien menu. Pour elle, j’ai voulu rendre ma vie, je me sentais tant malmené.
Elle me rendit si malheureux de fiel nourri s’ouvrant à ses vœux. L’enfer d’elle s’y établit sans regret, moi qui en étais amoureux. Je me souviens de l’étrange année, lorsque d’aimer en elle vivait. Qu’est-il advenu de celle dont le cœur fut tant d’amour chargé ?
Mais après l’aube d’un jour d’avril, j’ai déchanté ma joie à aimer. Je l’avais laissée partir afin de la voir se réjouir de naviguer. Ma vie fut martyrisée et pas moins détruite sans une armée. D’une aube triste, elle s'est en dame chasseresse transformée.
Mémoire lasse, heurtant mes ombres infidèles de ce passé haché. J’attends l’amour aux yeux verts, l’âme cœur se souvint de ma foi. En ouvrant à la voie d’espoir, la petite sœur lumineuse de ma loi. Mon sanglot inonde et noie ce cœur d’une longue attente figée.
Son visage prit la forme de mon sauvetage délicieux à décrire. Pour ce baiser à venir, il fera de moi à ses yeux un roi d’amour. Je dessine de rappel ce corps d’amoureuse mémoire qui court. De mon appel en voie de tristesse le cœur s’affole au délire.
Le temps ne sera plus un autre temps, quand tout sera un absolu. Quand il sera là, le soleil sera plus pâle de son charme rugissant. Celui, qui est ancré en ma mémoire, reste mon territoire vaillant. L’année pernicieuse restera d’une dernière réminiscence révolue.
Oui, il me revient puissance de l’amour, il revient sans mimétisme. Âme de la vie du cœur de tout ce qui sera nous sans euphémisme.
Copyright interdit 1968. A17 _________________________________________________________________________ Arrête de mourir Sergio. (POÉSIE de DSJL) 1968.
Je me suis jeté à contrecœur dans de viles turpitudes. Toutes ces journées à sangloté ne mon pas asséché. Mes pleurs intarissables attisent un cœur à plaidoyer. Mon corps sert à exorciser mes souffrances rudes.
Pourtant bons nombres de transis d’amour me veulent. Mais ta mémoire met trop fraîches en mon essence. Je ne peux oublier l’inoubliable fusion de nos sens. Rejetant leur requête au profit prérogative d’être seul.
Ces amants mâles et femelles me plongent dans la fange. Cherchant dans mes pensées que nos corps soient mélangés. Mais à peine sorti de leurs lits, tu resurgissais de mon fait. Il m’est intolérable de vivre, vivre seul et sans mon ange.
D’une erreur, je viens de faire souffrance à un amour pur. Fantôme d’esprit, je suis pris au piège d’un cœur qui clame. Je cherche la souffrance physique pour oublier mon âme. Je te remercie petit homme d’âge non mûr de ta mature.
Rien ne justifie de brutaliser l’âme d’autres descendances. Pour cette souffrance prise en ton élément sans élégance. Tu rappelles l’essentiel de ce que l’amour à sa semblance, Même si elle est la volupté disparue cruelle due à l’absence.
Je saurais que mes souvenirs ne sont pas morts en ce dédale. Soyez des garçons et filles pleinement heureux à vos heures. Fasse la vie vous apportez autant de bonheur que mes malheurs. N’en garde nulle tristesse, elle est mienne pour un temps égal.
Celui qui n’a pas trouvé l’amour à l’âme embastillée d’un carcan étroit. Libère tes sentiments du cœur, de cette prison étroite, qui accroît. Pour qu’enfin coule le sang de cette passion et douceur, L’amour est une prière de l’esprit ouvert à la beauté du cœur.
L’amour est un charme qui parfois mène au drame. Mes cris arriveraient-ils à vous tirer une larme.
Copyright interdit 1968. A18 _________________________________________________________________________
Celui qui transit. (POÉSIE de DSJL) 1968.
D’une voix douce, il chante mes mots d’amour tant criés, Me parlent des reflets de lune, au soleil mon obscurité. Ses yeux me parlent des couleurs rares de nuits argentées, Mais pleurs ne sont pas asséchés, lui qui veut tant étancher.
Il m’accompagne de mes pleurs sans m’effleurer de lui, On revient tous deux de poser nos yeux sur celui. Lui qui à ce jour néfaste fut lié à la terre comme logis, Tout en me laissant le cœur et l’âme appauvris.
Ce soir ! Celui qui me couche de ma nudité m’admire, De ces tendresses appliquées d’une grande largesse. Un long moment resté sur mon élément en caresse, L’intime a baisé mes lèvres en m'invitant à dormir.
Mes larmes sont pour lui, mes diamants du cœur chéri, Elles forment une petite flaque sur l’îlot de son nombril. J'aimerais que tu me reviennes, ainsi tenir ton profile, Mes reflets d’yeux coulent sur son corps assoupi.
Posant ma tête sur son tors, pleurant ce qui fut ma vie, Le cœur dessine l’étoile qui dans mon esprit accourt. Celui qui me berce était amoureux transi de mes atours, Lui l’ami toujours près de moi c’était a la nuit endormi.
Mon enfance d’un printemps mâle fut un crapuleux bonheur, Quand doucement il se glissait vers mon charme extrême. Ces yeux flambent sur mon sein à vouloir mon emblème. Rusé du corps de sa bouche il violenta sans pardon ce cœur,
Copyright interdit 1968. A19 _________________________________________________________________________ Comme une punition. (POÉSIE de DSJL) 1968.
Visage ravagé par la douleur, je me meurs de ce corps, Ce garçon pourtant beau qui, bienveillant me charme. J'aimerais qu’il m'apprenne encore à vivre sans larmes, Florian n’était plus de son vivant, mais de moi encore,
Ce chagrin me tord d’une forte envie à me voir périr, Que mon nom soit encore sur ses lèvres à se nourrir. En regardant ce garçon qui ne fit façon qu’à sourire, Ma tristesse et de ceux qui d’amour veulent mourir.
Tes contours se troublent, ne s'effacent pas à pleurer, Mon âme amère tentait de le rejoindre en son conjugué, Au reste de mes amours et tous ces cachets éparpillés, La nuit neutralisera la rêverie soucieuse d’une matinée.
Ne pas perdre sa trace avant que son souvenir soit court, Petit garçon de 15 lunes en son émoi, je le suis toujours, De cette peur d’avenir, je me mémorise l’âme de ma tour. Ma peine encore de ce présent m’invoque notre parcours.
Celui de mon effet m’enlace, il n’est point absent ni un glaçon. Arrêtant ce point de non-retour il est à me faire la cour, Quand je me réveille le matin annoncé à d’autres jours, Persuadé d’attendre ma venue, il se tient plus que de raison,
J’ai ma tristesse et j’ai ma joie, j’ai l’amour encore d’un ébat. Tu vins à moi l’amant farouche beau comme un petit malfrat. Jalouse aussi d’avoir son rôle ma mémoire revint entre tes bras, Sitôt de mes yeux les larmes allaient à mourir sur les draps.
Je voudrais simplement être près de lui, et je pleure encore. Écoutant la romance chantée par mon cœur, je pleure encore. Surprendre son sourire de sous la pluie, oui je pleure encore. Plus qu’il ne peut m'apporter de chaleur, je te pleure encore. Tes paroles s’envolaient, en accompagnant mes pleurs encore. Ombre faite à un rappel ou une odeur de lui, je pleure encore.
Plus rien d’autre qu’un souffle tiède ni pu, je pleure encore. J'ai cru que tout été fait, sans qu’aux heurs s’invite la mort.
Copyright interdit 1968. A19b |